Chapitre 1 - L'attente

96 5 2
                                    

Le campement militaire était immense. En aval d'un petit village, et adossé au grand muret du cimetiere local, sa forme géométrique simple était dessiné par des arbres nues de leurs feuilles, qui délimités les bordures de cette grande installation.
En cette fin d'automne glacial et humide, les couleurs de cette fourmilière humaine y étaient tristes et désordonnées.
Des tentes de grande taille, plantées à la hâte, à perte de vue. Des camions, des chars, des canons d'artillerie. D'innombrables empilements de caisse en bois ou en métal, contenant des munitions, du matériel médical ou tactique. Des cantines mobile, des stocks de nourritures...
Une impressionnante logistique était cantonné ici.

Mais surtout des hommes. Des soldats.

La plupart étaient regroupés en nombre important, de-ci, de-là, de part leurs affiliations.
Qu'ils soient de la Wehrmacht ou de la SS, tous se battaient sous le drapeau à croix gammée. S'ils étaient les puissants conquérant du début de la guerre, écrasant tous sur leur passage, il était maintenant évident qu'ils avaient perdu cette étiquette.

Les uniformes étaient usés, les armes vieillis et les véhicules abîmés. Mais surtout, les visages étaient fatigués.
La plupart des tentes dressées ici servaient davantage d'hôpital de fortune que pour autre choses.

Novice ou vétéran confirmé ce trouvaient ici, amassé par centaines, dans ce camp de regroupement. Ou camp de désolation disaient certain. Mais camp de restructuration était le terme employer par la hiérarchie locale.

Les couleurs dominantes dîtes "vert de gris" de l'armée allemande étaient pâles et éclaircie par cette légère brume qui semblait vouloir rester jusqu'à Noël. En supposant qu'elle veuille partir après.

Mais des lumières réconfortantes, issue des feux du camp allumé à divers emplacements, réchauffés le coeur et le corps des soldats qui s'en approché en ce frottant les mains.
Ces simples flammes, dansante et crépitantes, qui s'extirpées du bois entassés dans des poele en ferraille improvisé, ou encore d'un simple cercle de pierre ; arrivaient à en faire oublier quelques instants la froideur de l'équipement mouillé, et les pieds gelés dans les bottes en cuir allourdis par la boue collante sous les semelles.

Emmitouflé dans leur tour de cou couleur kaki, ceux qui n'étaient pas à proximité d'un feu, ce tenaient au chaud comme ils pouvaient.
Et hormis les doubles paires de chaussettes et l'épais manteau de campagne hivernal, il y avait deux possibilitées à cette époque de l'année : la première était de porter sa casquette réglementaire en laine. Épaisse, chaude et confortable, elle garder bien la chaleur. Mais ce gorgée vite de l'humidité ambiantes, surtout lorsqu'il pleuvait... Et ne permetter plus de rester au sec.
La deuxième était de porter son casque pour être abriter de la rosée et des intempéries, qui ce déposer en perlant et rouler sur la ferraille plutot que sur la tête. Mais en aucun cas le métal froid ne tenait au chaud...
Il y avait donc deux écoles en ce qui concerner le couvre-chef.

Personne dans cet immense rassemblement ne ce couvrais le haut du corps de la même manière. Mais les plus malin, et surtout les mieux cachés de leurs supérieurs, faisaient ce que ces derniers interdisaient : porté la casquette à l'envers ; sous le casque...
Voila un moyen qui, était voyant, mais efficace si l'on ne pouvait pas s'approcher d'un de ces feux réconfortants.

Au milieu de ces lueurs opaques que créés ces chauffages improvisé, le broua des vehicules qui défilaient devant l'entrée du camp était à la longue, insupportable pour ses occupants.
Ce vrombissement permanent des moteurs ne permettait pas le repos.
Une fil indienne interminable de camions, faisaient l'un après l'autre un arrêt pour y déchargé de plus en plus d'hommes.
Une intendance avec un poste de garde gérer les nouveaux arrivants en les dirigeants vers un bureau rudimentaire installé à l'entrée pour dispatchés les soldats en fonction de leurs unités. Ou ce qu'il en restée.
Un homme en uniforme sans grade, visiblement frigorifié, était assis derrière ce bureau recouvert de pile de feuilles et de dossier en tous genre. Un stylo à la main, il noter des informations, après avoir poser plusieurs questions aux chef de rang ou sous-officier qui ce présentez devant lui avec leurs hommes.
C'était en sommes, ici, que l'on recensé ce qui restait de l'armée, pour réorganiser les troupes.

Des ombres dans le brouillardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant