Missed soulmates

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Je n'ai pas corrigé cette histoire donc je m'excuse d'avance pour les fautes orthographes et en espérant quelle ne vont pas gêner votre lecture. Sur ce, bonne nuit ou bonne journée( pour moi il est environ minuit et demi du coup direction dodo)

 "Tu me manque plus que tout ce que qui m'a déjà manqué avant dans toute ma vie. Je me sens si perdu sans toi"











J'ai une histoire à vous raconter. Oui, à vous. L'histoire que je veux vous raconter aujourd'hui est... un peu spéciale. On va dire que c'est l'histoire d'une rencontre, mais aussi une histoire de manque. Enfin, c'est avant tout mon histoire, et la sienne. La nôtre. Alors écouter attentivement, je vais commencer.























Je suis né dans la campagne profonde, en 1936, alors que le climat commençait tout juste à devenir hostile, pressentant déjà la guerre qui nous a touchés trois ans plus tard. Je ne m'en rappelle pas vraiment, et puis, vous savez, nous n'avons pas vraiment été touché. Mais la guerre n'est pas le sujet de mon histoire, là maintenant. Une autre fois, peut-être. J'ai continué à grandir, assistant à certains évènements marquant. Etant l'ainé de ma famille, j'ai dû vite quitter la douceur de l'enfance pour directement rentrer dans l'âge adulte. Il fallait travailler dur pour pouvoir nourrir mes 8 petits frères et sœur. C'est donc en famille qu'on s'occupait des fruits, des légumes et du bétail. Chez nous, le travail de la ferme était une institution. Tout le monde passait par là. On s'occupait donc du jardin puis une fois la récolte faite, on allait tout vendre sur le marché. Il fallait donc se lever tôt tous les jours, et parfois rentrer tard le soir. Mais je n'ai jamais regretté, j'ai, au fond de moi, toujours aimé ce travail de la terre. 

C'est sur le marché que je l'ai rencontré la première fois. Je m'en souviens encore... La saison des cerises venait tout juste de commencer et on était venu vendre notre stock. Il était en compagnie de ses parents et de ses deux sœurs. Je ne l'avais jamais vu auparavant, ce qui est normal je pense vu la qualité de ses vêtements. Même dans un petit village, les gens comme moi ne fréquentent pas les gens comme lui. Mais ici, au marché, c'est différent. Pendant que nos parents discutaient du prix et de la quantité, on s'est fixé. Pas un mot n'a été échangé. J'étais comme fasciné, du haut de mes 13 ans, par ce jeune homme aux habits fait d'une seule étoffe, et qui portait des chaussures à lacet. Pas une once de poussière n'était présente sur son gilet bordeaux. Encore mieux habillé que moi dans mon habit du dimanche. Au moment où il venait pour lui de partir, alors que nos iris ne s''étaient pas quitté, je le vit faire un mince sourire. Je pense que moi aussi je l'avais intrigué à ce moment précis. Et j'en étais content.

Plus tard, je l'ai recroisé quelques fois, à l'église, ou on ne pouvait pas s'assoir à côté à cause de nos différences de classe, quand il allait ou revenait de l'école et que moi je partais au marché ou alors que j'étais sur mon chemin pour ramener le bétail à l'étable. Aucun mot n'a été échangé, juste des regards intrigué et appuyé d'un sourire à peine esquissé.



















Deux ans plus tard, mon petit frère Jean, l'avant dernier, arrive en courant pour me tendre une lettre. Je n'étais jamais allé à l'école mais ma mère avait pris soins de m'apprendre des choses, je savais donc lire, écrire et faire des calculs mathématiques. J'ai donc ouvert la lettre, et là, j'ai sauté de joie. Je venais d'être pris en apprentissage dans l'ébénisterie du village. J'allais devenir artisan, et je n'allais pas rester paysans toute ma vie. J'allais enfin pouvoir ramener plus d'argent pour pouvoir nourrir ma famille. 



J'avais 15 ans à cette époque-là.





J'ai donc commencé mon apprentissage, et il y avait beaucoup à apprendre. Tellement que j'ai commencé à venir plus tôt pour pouvoir m'entrainer sur les chutes de bois que l'on ne pouvait plus utiliser. Et tout naturellement, je finissais plus tard. Je n'avais plus l'occasion de croiser sont regard noisette lors de nos trajets quotidiens. Au moins nous restait-il le dimanche, à l'église. J'en venais donc à attendre avec impatience le dimanche pour enfin retrouver ce regard et ce sourire qui ne faisait plus partit de mon quotidien. C'est donc tout naturellement que j'ai été surpris de voir toute sa famille le dimanche suivant, mais que lui n'y était pas.
Inhabituel, et à cette époque, pour rien au monde on ne louperait la messe du dimanche. Je me suis d'abord dit que ça arrivait et que c'était occasionnel, mais ensuite le dimanche suivant et celui encore qui a suivit, ne le revoyait toujours pas, j'ai commencé a m'inquiété.

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