By accepting Yourself (part 2)

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J'étais à la salle de sport, mais pour une fois, mon frère n'avait pas pu venir. J'étais en train de prendre une pause comme j'en avais pris l'habitude grâce à lui quand je l'ai vu. Elle était en train de courir sur un tapis, avec sa queue de cheval violette se balançant au rythme de ses pas. Elle était dynamique, et magnifique dans son jogging et son tee-shirt long.

Je ne sais pas pourquoi, mais cette fille m'attirait. Elle était dos à moi, je ne connaissais rien d'elle, c'était la première fois que je la rencontrais, et pourtant j'avais une irrépressible envie de la prendre dans mes bras pour enfin me laisser aller. J'étais fasciné par le simple fait de voir sa queue de cheval se balancer en rythme, jouant une mélodie que seule moi semblait entendre, semblait écouter. Ses pas se faisaient plus lents sur le tapis, elle commençait à s'arrêter. Ma raison me criait d'arrêter de la fixé pour ne pas paraître bizarre aux yeux de cette personne magnifique, beaucoup plus que moi, mais je ne pouvais pas. Mes yeux refusaient de quitter cette silhouette des yeux qui semblait comme m'appeler. Je la vit descendre de la machine doucement, comme si elle était à bout de force, que ses jambes étaient prêtes à lâcher. Tout d'un coup, je commençais à m'inquiéter pour cette intrigante inconnue, qui semblait si fragile. La tête baissée, ne m'ayant toujours pas remarqué, elle fit deux pas dans ma direction avant de se prendre les pieds dans son lacet défait.





Mon corps réagit au quart de seconde, se précipitant vers elle pour pouvoir la rattraper avant sa chute. Et c'est ainsi qu'elle tomba littéralement dans mes bras et que nos regards se croisèrent pour la première fois.








Elle était plus petite que moi, bien plus petite. Elle leva la tête doucement vers moi pour pouvoir voir la personne qui l'avait sauvé d'une chute ridicule. Son regard accrocha le miens, et je su que je ne pourrais plus jamais m'arrêter de la regarder. Ses yeux avait une tente marron on ne peut plus banale, très douce cependant. Des mèches échappées de sa coiffure encadrait son visage rond avec des joues rebondit. Je me surpris à la comparer à un petit écureuil tout mignon. Elle me dévisageait avec des yeux grands ouverts. Mon corps se sentait bien avec le sien dans ses bras. Pourtant, mon cerveau s'est vite mêler à toutes ses sensations et à vite donné une explication à ses yeux écarquillé : moi, l'immondice que j'étais, avait osé se présenter devant quelqu'un d'aussi magnétique et pur qu'elle.

Mon dégoût de moi-même poussa mon corps à lâcher ce magnifique être pour m'enfuir en direction des vestiaires pour récupérer mes affaires et vite repartir chez moi. Non, plutôt fuir jusqu'à chez moi. Mon frère a été surpris de me voir rentrée toute seule, alors que la salle de sport se trouvait très loin de la maison. Je n'ai pas écouté ces reproches pour être rentrée toute seule et je suis montée directement dans ma chambre pour aller prendre une douche tout en essayant d'effacer la sensation de ce corps contre le miens pour empêcher mon esprit de faire des siennes en s'imaginant pouvoir mériter quelqu'un comme l'ange aux cheveux violets.







Ce soir-là je me suis couché en me demandant si quelqu'un comme moi pourrait un jour ressentir ce sentiment qui a fait couler tant d'encre, l'amour.

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