VIII

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- Son rôle d’éducatrice

"Minanul Bâqil Qadîm"( Les Bienfaits de l’Eternel ) de Serigne Mouhammadou Bassirou Mbacké nous apprend que, malgré le lourd fardeau des travaux domestiques et le service de son époux, Sokhna Diarra savait trouver le temps de s’occuper de l’éducation et de la formation de ses enfants. Elle aimait leur raconter l’histoire des saints et des pieux anciens, afin que leur vie leur serve d’exemple, de référence. Ses méthodes pédagogiques ont eu un tel succès que pour en témoigner, évoquons, tel qu’il est décrit, un des sites qu’on peut visiter, lors d’une ziarra, à Porokhane.

Aujourd’hui encore on trouve le reste de l’arbre sous lequel, à douze ans, Serigne TOUBA, le fondateur du Mouridisme, se retirait déjà seul avec sa tablette de Coran. C’est là, qu’à cet âge, il se réfugiait, chapelet en main pour s’entraîner à la méditation et à la retraite spirituelle, sur le modèle des vertueux anciens de l’histoire de l’ISLAM ? dont sa Sainte Mère lui racontait l’épopée. C’était vers 1864.

D’ailleurs, sur les qualités pédagogiques et la pertinence des méthodes d’éducation de Sokhna Diarra, on peut se faire une opinion mieux argumentée en se reportant aux écrits de Serigne Mbaye Diakhaté et de Serigne Moussa Kâ, qui sont des poètes en langues wolof, et qui ont chacun fait l’apologie des vertus de Jâratul 

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 06, 2019 ⏰

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Sokhna Diarra Bousso " Borom Porokhane"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant