Ma fille imaginaire,
A les cheveux blonds et les yeux verts
Elle se lève le matin, muni de ses baskets,
Son jogging et sa veste,
Prête à conquérir le monde
Elle s'approche du lit
Me secoue pour que je me réveille
Sa lumière m'éblouit, m'enlève du sommeil
Il est six heures du matin,
Et elle est déjà prête à conquérir le monde
Elle se plaint de ma paresse
Râle parce que je suis encore rester tard
Ne comprend pas ma passion
Pour ces univers imaginaire de sciences-fictions
Elle me dit : Avec toi,
On ne pourra jamais conquérir le monde
Puis elle rit, face à mon air ahuri
Se lève, je l'entend préparer le déjeuner
Puis revient me voir, toujours avec un air amusé
Un sourire, un clin d'œil, elle me dit :
Pour toi, je vais conquérir le monde
Mais moi, depuis le grand lit
Chaque matin, je la regarde se préparer,
Me regarder de ses grands yeux verts
Me sourire face à mon visage ahuri
Et c'est comme ça que je le sais,
Je sais que moi, le monde, je l'ai déjà conquis