Une harmonie de nouvelles

Photographie

Un flash retentit, faisant redresser la tête de la magnifique bête au centre de ce bois qui dégustait quelques fleurs. Ses yeux et ses bois se tournèrent sur lui, l'être étranger qui l'avait dérangé. Sa chevelure blonde ne l'aidait pas à paraître discret, surtout avec sa peau d'un blanc lacté en contraste avec sa tenue qui arborait des couleurs dans les noirs et les bleus en toute simplicité.
Le jeune homme descendit lentement ce qui se trouvait devant son visage, un vieil appareil photo qu'il tenait fermement mais avec attention entre ses mains, dévoilant ces deux rubis qu'étaient ses yeux flamboyants. Le polaroïd retrouva vite sa place dans une petite sacoche orange, avec une petite boîte remplie de pellicules, tandis que son propriétaire observait la bête qui ne l'avait pas quitté du regard. Puis cette dernière reprit son activité première, semblant juger que cet humain n'était pas une menace, ce qui était parfaitement vrai. Le concerné s'était bien vite éloigné pour ne pas le déranger plus longtemps, retournant dans sa marche solitaire au milieu de la forêt.

Il aimait bien s'y rendre dans l'après midi, après les cours quand ces derniers étaient particulièrement éprouvants, ou quand il avait besoin de se vider la tête.

Pas de conversation à écouter à moitié.
Pas de professeur à qui "obéir".
Pas de pot de colle.
Pas d'emmerdeur.
Pas de Deku.
Ouai, surtout pas de Deku. Ça faisait du bien de ne plus l'avoir dans son champ de vision.

Ses pas le ramenèrent sur le chemin de promenade qu'utilisait les gens pour ne pas se perdre, et il se mit à le suivre afin de retourner vers la ville. Il allait être temps, le soleil commençait à descendre. Et il préférait rentrer avant que tous le monde se soit regrouper au salon de l'internat, afin de pouvoir ranger son appareil dans sa chambre sans être remarqué.
Oui, il cachait totalement ça. Cette passion pour la photographie. C'était beaucoup trop... niais, trop doux... trop poétique, romantique, bref, tout le contraire de lui, de cette véritable bombe ambulante qui ne cesse de hurler des "Crève !" à tout bout de champ.
Les gens le voyaient aimer les concerts de rock. Ils le voyaient écouter du métal, regarder des films d'action ou d'horreur, jouer à des RPG et faire du sport. Ils n'avaient pas tord... mais ce n'était pas tout. Il aime la photographie, cuisiner ne lui est pas déplaisant. Les poèmes sont à ses yeux très intéressants, il apprécie les animaux, regarder des films plutôt historiques ou fantastiques, et écouter parfois un morceau de piano ou une musique plutôt chill ou triste. C'était sa part de sensibilité, il le savait, ne la reniait absolument pas, mais il n'était pas question que cela se sache. Cette image de lui, une brute sans coeur, lui convenait très bien. Il y trouvait énormément d'avantages après tout, comme sa tranquillité. On le craignait, donc on le cherchait pas, on ne se moquait que rarement de lui, on ne le suivait pas partout... il avait la paix... Si on exclu Midoriya qui avait décrété de ne pas faire comme les autres et de ne pas hésiter à venir vers lui, même en sachant qu'il s'en prendrait une.
Kirishima le faisait aussi. Mais le cendré n'allait certainement pas le faire exploser. Il s'y prenait autrement, d'une façon qui avait forgé entre eux une relation basé sur un respect mutuel, devenu une puissante amitié. Le fait qu'il soit moins désagréable avec Eijiro qu'avec Izuku était dû sûrement à leur façon de faire. Le rouge lui tenait tête, et ce dès le début. Il ne le craignait pas, son alter faisait qu'il encaissait bien les coups, puis... il y avait autre chose que Bakugo n'expliquait pas. Le feeling passait mieux avec lui peut être, ou alors c'est juste qu'il est moins agaçant...

Fouillant dans sa sacoche, il sortit une des photos qu'il avait développé depuis un moment et qu'il gardait toujours dans ce sac. Un léger sourire vint ourler ses lêtres tandis que ses yeux de feux passait sur l'image. Avec cet air "d'idiot heureux" comme il s'amusait à appeler l'expression qu'avait celui aux dents pointues lorsqu'il affichait son immense sourire joyeux, il lui était impossible de ne pas sourire en retour. Ça avait quelque chose d'apaisant que de le voir ainsi, que de le voir heureux. Mais ça aussi, il était incapable de l'expliquer. C'était comme ça... puis c'est tout.

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Coucou ! 😊

Alors... ceci n'est pas un OS, mais un passage de chapitre que je suis en train de rédiger pour une possible nouvelle histoire 😁

Je serais ravi d'obtenir votre avis sur ce passage, pour savoir si cela est intéressant que de commencer une fiction en sachant mes autres fictions pas encore finie 😅