Offender partie 2

9 0 0
                                    

Le lendemain, il accompagnait discrètement les filles à l'école et observait leur moindre mouvement. La petite blonde est comme il s'en doutait, la petite fille parfaite et amie avec tout le monde (Malgré qu'elle soit considérée aussi comme étrange). Il tourna vers la rousse et la vit accompagnée avec des personnes, peu fréquentables. Elle s'amusait à faire toute sorte de bêtises, comme mettre le feu dans les toilettes, rajouté de la colle dans le rouge à lèvre des profs, mettre des punaises dans les chaises, etc... Bref, tout ce que LUI aimerait faire à ces stupides humains, si il le voulait. Il sentait qu'il prendrait un grand plaisir à posséder cette fille et faire d'elle sa complice et partenaire. Quand à la petite Réservée, elle était toujours dans son coin, seule, à jouer avec sa peluche. Le regard vide, elle ignorait complètement les remarques moqueuses à son égard et continuait son petit jeu jusqu'à la fin de la pause. Offender l'observa un moment avant d'apercevoir une de ses profs. Elle était tout à fait à son goût. Le sourire narquois, il sortit un rose de sa veste et alla voir la prof avant son cour. Il fit mine de la bousculer avant de s'excuser.

-Oh, veuillez m'excuser, jolie damoiselle. S'inclina-t-il.

-Oh, euh ce n'est rien, j'étais dans mes pensées et je ne vous ai pas vu.

-Moi en tout cas je vous ai vu et j'ai été tellement obnubilé par cette beauté que je n'ai pas pu m'empêcher de vous pousser.

-A...Ah bon ? Vraiment ? Rougit la femme, gênée par ces mots.

-Oui, et pour me pardonner, je voudrais vous offrir quelque chose....Qu'elle est votre couleur préférée ?

-...Eh bien...Hum.....Le violet. Bredouilla la jeune femme, de plus en plus gênée.

-Hum.....Bon choix... « Il sortit la rose violette »... Tenez c'est pour vous.

La femme prit la rose timidement, et sentit son doux parfum. Elle observa sa couleur et fut étonnée de voir une vraie rose de couleur violette. Elle pensait qu'il n'y en existait pas mais avec cet homme, tout était possible. Alors qu'elle leva la tête pour le remercier, une longue main la prit par la hanche et la serra contre un torse. La pauvre femme sentit ses joues s'empourprer encore. Elle sentit un souffle sur sa nuque et une bouche effleurer son oreille.

-Tu ressembles à quelqu'un que j'aimais beaucoup chérie, j'aimerais bien jouer avec toi en l'honneur de cette personne, mais en attendant, enseigne bien à ces adorables marmots.

Elle sentit un long baiser sur sa nuque avant de ne sentir....Plus rien. A part une odeur de rose. Toujours sous le choque, son corps tremblait comme une feuille. Elle ne vit pas le mystérieux homme s'éloigner d'elle un grand sourire aux lèvres, impatient de s'amuser avec cette victime en attendant qu'il puisse avoir la petite famille composé d'humaines. La journée passait, puis deux, puis une semaine, la prof n'arrivait pas à sortir l'homme de sa tête. Elle avait l'impression de le voir partout, dans les classes, près des élèves, dans sa maison, dans les cafés ou elle allait, partout. Son mari lui avait de nombreuses fois demander ce qui n'allait pas, mais la femme restait vague. Il ne comprit que mystérieux, rose, observe. Elle pensait devenir folle. Ses rêves se résumaient qu'à cet homme, se voyant avec lui en train de s'unir de manières si obscènes, elle en avait honte de se réveiller auprès de son mari qui était si doux avec elle. Elle finit un jour par se confier à une amie qui ne savait quoi lui dire appart que ce doit être du à une attirance sexuelle ou pire...A de l'amour. La prof savait que ce n'était pas de l'amour, mais elle se dégoûtait de penser....Qu'elle désirait un homme qu'elle avait croisée une fois dans un collège. Dieu savait à quel point elle se sentait mal de se comporter ainsi. Elle se sentait sale, égoïste, indigne de son époux...Elle voulait en finir avec ce désir. Un soir, alors que son mari était parti pour un voyage d'affaire, la femme était seule sur son canapé, à manger des chips en regardant un film d'horreur. Bizarrement, regarder ce genre de films ne l'effrayait pas, au contraire, ça la détendait. Cependant, la détente fut de courte durée. Un bruit étrange résonna dans la maison. Inquiète, elle mit pause, et écouta. Elle n'entendit rien de particulier appart un léger grincement venant de l'étage supérieur.

One shots CreepypastaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant