J'écris quand rien ne va...
Ici quand le mal vient , le rire s'en va.
Les petits arbres dans les branches n'ont chanté,
Lassés d'exalter ceux qui ne veulent écouter.
Sous le soleil armé de sueurs, sachant éclairer,
Le poète armé de sa plume pense à s'inpirer.
Mais les hommes préfèrent chanter,
Face aux lyriques qui outre le cœur ne peuvent rien dompter.
Le chanteur, lui, sait chanter. Mais face à cette multitude,
Il ne peut s'empêcher de douter. Il contrôle sa lassitude,
Tandis que sont acclamés, les berceurs, des pélicans
Qui je ne sais à part crier, ce qu'ils font d'important.
Le pêcheur autrefois pêchait, à la mer aux vagues de paix,
Il prolongeait ses filets jusqu'à l'horizon sans méfait.
Il n'y avait pour lui ni frontière ni pollution,
Pêcher était pour lui une passion de générations.
Maintenant, la mer n'est qu'un désert d'eau et de sel.
Ses fruits crèvent, par pollution d'hommes sans cervelles.
Ses enfants pêcheurs viennent sans qu'elle les nourrissent,
Alors pour les allaiter elle les lance ses vagues et ils périssent.
Le pauvre, lui, vole ce qui lui appartient et se trouve condamné.
Face à la misère de sa famille, il préfère être emprisonné.
Quand on gracie, sa maisonnée est agacé.
Car seuls les voleurs de luxe sont graciés.
La pauvre, elle, veille sur les fruits de ses entrailles,
Elle pense à eux dans son cœur où qu'elle aille.
Elle pense à leur présent, s'inquiète de leur future,
Elle supporte des épines et craint en vain sa proche moisissure.
Et quand, souvent, on parle d'une bonne nation,
Je pleure et déplore cette permanente pollution.
Cette grandeur d'insalubrité m'accable,
On en parle beaucoup, on y actionne peu et elle reste implacable.
Quand je regarde ma génération, je me demande par inquiétude :
“ Mais que sera le pire ? " et cela m'éloigne encore de la quiétude.
Vos apologies à la technologie épargnez-les moi.
Vos fils auront pour cœur des batteries et vous regretterez vos neuf mois.
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