2. La chambre

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  Adèle n'avait jamais vu autant de victuailles au même endroit. Timidement, elle prit un peu de tout ce qu'elle pouvait atteindre pour les mettre dans son assiette. Elle allait attaquer son plat quand des fantômes arrivèrent dans la salle, c'était assez surprenant pour elle, car à Beaubâton, les fantômes restaient dans les couloirs. Armance fit un bond en voyant une tête translucide à la lueur blanchâtre traverser l'assiette de son voisin. La masse humanoïde traversa complètement la table et salua tous les élèves de la maison.

   Le voisin d'Adèle qui semblait être le préfet, lui précisa qu'il était très heureux de le revoir. A ces mots le spectre se présenta comme étant le Moine Gras, fantôme de Poufsouffle.

   Environs deux heures plus tard les premières années fut appelé par leur préfet respectif pour une visite du château. L'ancienne Beaubâton se mit en fin de rang, mais ne perdait pas une miette de ce que racontait leurs guides. Autour d'eux, les escaliers en pierres grises se mouvaient exhibant leurs garde-au-corps sculptés au motif naturel. Dans chaque couloir, les personnages des tableaux vivants les saluaient leur souhaitant la bienvenue.


― A Poufsouffle on possède de nombreuses valeurs comme : la loyauté, la gentillesse, la modestie, le travail acharné, la justice, la tolérance, et l'amour de la nature.


   Adèle n'était pas sûre de se reconnaître parmi ces qualités à part peut-être l'amour de la nature et la tolérance. Est-ce que le Choixpeau s'était trompé ? C'était sûrement une chose que personne ne pouvait savoir. Elle soupira et sentit Rosie longée sa manche pour se replacer sur son épaule.

  Le préfet les guida vers les cuisines en continuant dans des explications que la brune trouva passionnantes.


―Ces qualités sont à l'image d'Helga Poufsouffle la fondatrice de la maison. C'est une femme qui est toujours restée intègre à elle-même. Quand on évoque son nom, il faut penser à une femme travailleuse qui n'a pas cédé à la facilité en se reposant sur les lauriers de la famille bourgeoise dont elle est issue.


   Juste devant elle Adèle entendit des premières années discuter entre eux de sorcier célèbres de Poufsouffle. En tendant un peu l'oreille elle entendit les noms de Nymphadora Tonk une méthamorphage faisant partie de l'ordre du phénix, et de Cedric Diggory grand joueur de quidditch et ancien préfet. Les deux étaient surtout célèbres pour avoir été tués par les sbires de Voldemort.

   Par moment, la brune se demandait comment était la vie pendant cette guerre. Pendant presque vingt ans, des personnes se sont battues pour ce qui semblait être le mieux pour eux. Ces parents ne lui en parlaient jamais et ils refusaient d'en faire la moindre allusion. Elle s'était souvent demandé si cela n'avait pas un lien avec le fait qu'elle n'avait qu'une toute petite famille se résumant à ses parents.

   Un des enfants devant elle reprit la parole un peu plus fort.


― ah ! Il y a aussi l'autre-là, celui qu'on doit lire pour la magizoologie !

― Edwardus Lima ? Avec son livre qui mord les doigts ?

― Non je te parle de celui qu'on lit en première année en initiation !

― Dragonneau ?

― Oui !


   Le cœur d'Adèle rata un battement, Nobert Dragonneau était son idole ! Elle avait lu tous ces livres en commençant par Une Anthologie des Monstres pour Enfants et en terminant par son succès Vie et habitat des animaux fantastiques. Elle se souvient de la fois ou elle eut une carte chocogrenouille à son effigie. Elle n'avait pas loin de 12 ans et s'était mise à courir en chemise de nuit dans les dortoirs de Beaubâton en hurlant de joie devant le regard perdu de ses camarades.

   La brune lâcha un rire en y repensant.

   La troupe d'élèves passa devant les cuisines ne comprenant pas où ils allaient. Ils passèrent une porte cachée derrière une nature morte pour se retrouver dans un long couloir. Dans un renfoncement se cacher des tonneaux dans l'ombre.

   Devant le regard interrogatif des jeunes élèves le préfet sourit et expliqua la situation.


― Les dortoirs dans Poufsouffle est très bien caché, on dit que ça fait 1000 ans que les étrangers de Poufsouffle n'ont pas vue la salle commune. L'endroit et la façon d'y entrer doivent rester secrets.


   Le jeune homme se pencha vers la rangé du bas en demandant aux élèves d'être attentifs. Il frappa en suivant un rythme particulier sur le tonneau au milieu de la deuxième rangée. Le tonneau s'ouvrit délicatement sous les yeux ébahis des premières années.


― Avant de rentrer sachez qu'il existe de sécurité pour repousser les intrus qui envoient du vinaigre à celui qui se trompe du nombre de coups ou de tonneaux.


   À cette précision, Adèle était heureuse d'avoir une bonne mémoire. Dans un brouhaha, les élèves entrèrent dans le passage secret qui menait à la salle commune. Le tunnel était étroit et particulièrement sombre. Dans cette épaisse noirceur le boursouflet de la brune produisait une petite lumière rose.

   Adèle fut éblouie par la lumière passant par des fenêtres rondes présentent dans la pièce. Étant au ras du sol du château, on pouvait admirer à travers les vitres une belle herbe verte parsemée des derniers pissenlits et dernières pâquerettes de l'année.

   La pièce de forme circulaire dans les tons jaunes et noirs étaient ornées de décoration sympathique et remplies d'objets en cuivre, notamment de pots suspendus débordants de plantes. L'ambiance agréable et confortable de la pièce étant soutenue par une cheminée en bois gravé de blaireaux dansant et du portrait d'Helga Poufsouffle souriante levant sa coupe vers les nouveaux élèves. Chaque meuble en bois de couleur miel étaient polie et avait des coins arrondi comme les étagères où bon nombres de cactus et de fougères étaient placés.

   Le préfet désigna des portes rondes comme entré au tunnel des dortoirs, celui de droite était réservé aux filles et celui de gauche était pour les garçons. Avant de laisser les élèves visitaient par eux-mêmes, il précisa que les affaires des premières années étaient déjà dans les chambres.

   La porte pour les filles menait un autre couloir, mais cette fois-ci large et bien éclairée se séparant en sept autres galeries correspondants aux sept années d'études. Par automatisme, Adèle suivit les premières années, mais elle une voix l'appela. C'était une fille de son âge un peu plus grande qu'elle, devant l'avant-dernier couloir. Quand la brune s'approcha l'élève indiqué qu'elle s'appeler Liz et qu'il y avait un lit couvert d'affaire au nom d'Armance dans sa chambre.

   Adèle la suivit donc dans le couloir qui menait à une autre porte ronde. La fille devant elle trottinait gaiement faisant ondulait ses longs cheveux châtains et disait bonjour avec entrain à toutes les personnes qu'elle croisait.

   Une fois dans la pièce la nouvelle élève fut touché par l'accueil des pensionnaires et la chambre en elle-même. Elle faisait pensait à la salle commune, mais elle était plus petite est intime. Les lits à baldaquins disposaient de couvertures épaisses en patchwork et étaient décorés par les élèves de petit drapeau noir et jaune. Des lampes en cuivres étaient sur les tables de chevet et des bouillottes anciennes étaient accrochées au mur. Liz précisa qu'il était possible de les utiliser en hiver s'il faisait froid.

   Pendant la soirée, Adèle fit la connaissance de ces deux autres camarades de chambre. Il y avait Kaithlyn, une fille très franche au rire bruyant et Hannah beaucoup plus timide dont l'aura pourrait endormir n'importe qui. Cette dernière possédait également un boursouflet, mais il était vert menthe contrairement à celui d'Adèle. Il était étonnant pour les deux jeunes filles d'imaginer qu'à l'origine, les boursouflets n'étaient disponible qu'en violet ou rose et qu'en plus il ne produisait pas de lumière.

Drôle d'Oiseau  | Harry PotterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant