Chapitre 15 Emilia

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Je sors téléphoner, le coeur en miette.
Je refuse qu'il voit que ses mots m'ont blessés.  Je ne lui ferais pas ce plaisir.

"- Greta, je vais rentrer, tu veux bien prévenir janice qu'elle me remplacera.

- Pourquoi ma chérie ? Il y a eu un problème ?

- Je t'expliquerai sur place"

Une main se pose sur mes épaules. 

- J'ai malheureusement tout entendu... un peu comme toutes les personnes présente me dit Alec.

- Je veux pas en parler, repondis-je. 
Tu peux l'occuper le temps que je récupère mes affaires ?

- Je peux lui botter le cul et lui faire perdre connaissance quelques heures si tu veux. 

Je ris.

- Trouve un sujet, peu importe lequel.   J'ai trouvée un vol dans 4 heures je dois récupérer mes affaires. 

- T'es sûre de toi? Demanda-t-il.

- Oui.

Je n'ai même pas envie de le croiser, en plus de ce qu'il a dit il m'a humiliée.  Voir cette petasse de Talia jubiler me fait horreur. 

Maria me prévient qu'ils sont sortis, je monte, range mes affaires et dit au revoir à tout le monde. 
Un loup de la meute me dépose à l'aéroport. 

Enfin chez moi ! Après avour saluées toutes les prêtresses je m'effondre sur mon lit.
Je rallume mon téléphone et écoute mes messages. J'hésite devant ceux de Dante.
Je finis par les écouter.

" Emilia... je suis tellement désolé je pensais pas un mot de ce que je t'ai dit. Je... j'ai passé mes nerfs sur toi. Tu n'y étais pour rien.  Toutes ces atrocités, tout ce qu'elle disait... j'ai... j'ai ... écoute je vais rentrer, je suis avec Alec la je te retrouve dans la chambre d'accord"

" Chérie... t'es partie. Je suis vraiment qu'un gros con putain ! Je te jure que je me ferais pardonner Lia.  Je vais venir te rejoindre et... laisse moi me faire pardonner ma chérie. "

Je finis par m'endormir. 

Quand je me réveille mon telephone sonne, je réponds sans regarder.

" - Allô répondis je encore endormi.

- Ma chérie je suis a l'aéroport j'ai pas ton adresse.

- Dante... j'ai pas envie de te voir, tu devrais retourner auprès d'Elysia, tu sais pour ne plus avoir de regret. 

- Chérie... je te l'ai dit j'ai été très con.
Si tu ne me donnes pas ton adresse je sillonerais toute la ville.

Je soupire et la lui donne. 

- J'arrive au plus vite. "

Je me dépêche de prendre ma douche.
Si il croit que ça va être facile il se met le doigt dans l'oeil.

Quand on sonne à la porte je soupire et vais ouvrir.  Je me décale et le laisse entrer.

- Installe toi lui dis-je en lui montrant le canapé.  Tu veux boire quelque chose ?

- Non je te remercie me repond-il doucement. 

- Quand je suis énervé je réfléchis pas, je dis nimporte quoi sans en penser un mot.
Ce que je t'ai dit je l'ai regretté des que c'est sorti de ma bouche.
J'ai connus beaucoup de couple d'âme soeur , je les ai beaucoup envié. 
Te rencontrer est un miracle, j'avais perdu espoir . Je m'etais résigné à ne jamais te trouver et t'as débarqué continua-t-il avec un petit sourire.
C'était compliqué avec toutes les histoires a côté mais jamais tu m'entends jamais je n'ai regretté que tu sois entrer dans ma vie.
J'aurais aimé que ça arrive à un meilleur moment, qu'on puisse sortir, partir en voyage, apprendre à se connaitre dans de meilleurs conditions. 

Il se lève et s'approche de moi.
Moi ? Je suis touchée par ce qu'il me dit, je sais qu'il est sous pression mais ça n'excuse pas tout.

- Je t'en veux, tu m'as blessée et humiliée.  Je te comprend tu sais mais quand on a des problèmes parcequ'on en aura d'autres, je préférerais que tu me parles au lieu d'hurler, que tu me laisses m'expliquer. 

- Quand je me suis aperçu de ton absence je me suis effondré, j'ai cru t'avoir perdu.  Ils m'ont vu au plus bas alors croit moi ils savent que je vais me mettre à genoux pour te récupérer.  Il soupire et ajoute, je sais que tu as raison, je te promets de faire des efforts par contre moi je te demanderais de ne plus me fuir après une dispute. Que je puisse au moins te supplier face a face de pardonner l'idiot que je suis.

Je pouffe et lui promets.

- Je peux te prendre dans mes bras ? Me demande-t-il d'une voix douce.

Je l'enlace et il niche sa tête dans mon cou.

- C'est notre première dispute lui murmurais-je.

- Hmmm, je sais comment nous réconcilier. 

Je ris, lui prend la main et l'entraine dans la chambre.

On va devoir apprendre à  gérer nos caractères. 
Je ne suis pas amoureuse mais je tiens à lui.
Si je dois faire des efforts pour que ça fonctionne je le ferais. 




Prêtresse Où les histoires vivent. Découvrez maintenant