Prêtresse

Chapitre 18 Emilia

Le bras de mon âme soeur m'ensserant la taille, je repense aux derniers événements. 

Tout ça  pour quoi ?
Tout ces morts et ceux a venir lors de l'affrontement. 

Ces enfants tués par les Ombres, ces enfants sacrifiés par une sorcière. 

Tout ça parceque un homme est devenu avide de pouvoir ?

Comment peut on en arriver là ?

- Je ressens ta tristesse murmure Dante dans mon dos d'une voix ensommeillée.
Qu'est ce qu'il y a ?

- Je repensais aux derniers événements répondus-je sur le même ton. 

Il enfouit son nez dans ma nuque et me dit.

- Y penser n'y changera malheureusement rien ma cherie.  On va agir, au plus vite. Il paiera pour ce qu'il a fait. Ne pense pas à tout ça, profite de cette accalmie. 

- Hmm répondis-je.

- Ok, j'ai compris fini la sieste. Dit-il en me tournant face à lui. 
Tu veux que je te change les idées demanda-t-il en me caressant le dos.

- Tu crois pouvoir y arriver ? le provoquais-je.

Il hausse un sourcil et me leche le cou. Je passe une jambe sur lui et il se colle un peu plus à moi. 

- Tu veux qu'on essaye ? Demanda-t-il.

- Hmm hmm...

Il me bascule sur le dos en continuant a me suçoter le cou.

Je sens son sexe dur sur mon ventre. 

Il remonte en déposant de petit baiser jusqu'à ma bouche et m'embrasse. 
Ses bras descende le long de mon corps jusqu'a mes cuisses.
Il passe mes jambes autour de sa taille et se place de sorte a se trouver devant mon entré. 

Il me pénètre doucement, un fois complètement en moi il se déhanche, doucement. 

Il se sépare de ma bouche et me dit.

- Laisse moi te marquer chérie, mon loup va devenir fou.

- Vasy lui dis-je en le regardent droit dans les yeux.

Il me sourit et accélère légèrement en enfouissant son visage dans mon cou.

Je le mords à la base du cou jusqu'au sang pour y laisser une marque.  N'etant pas une louve c'est un peu plus difficilement. 

Il grogne et ses coups de reins se font plus intense.

Il me mord à son tour.
C'est douloureux.

Nous sommes vite pris par une vague de plaisir qui nous entraînent vers une sorte de frénésie. 

Il me baise sauvagement ça en est presque douloureux et je lui rends coup pour coup.

Il grogne, je crie. 

Et quand la jouissance nous frappe de plein fouet je sens le lien d'union se mettre en place.

Dante s'effondre littéralement sur moi.

Nous sommes tout deux a bout de souffle, dans d'incapacité de bouger. 

Nous nous sommes définitivement liés. 

- C'était... intense, incroyable dit-il haletant. 

- hmm. Reste comme ça lui demandais-je. 

- Je risque pas de bouger me répond il , je sens même plus mes jambes.

Je pouffe, lui tourne le visage et dépose mes lèvres sur les siennes. 

- Je vais finir par t'ecraser dit il en nous tournant pour se mettre sur le dos et me mettre sur lui.

On passe un long moment a se caliner, s'embrasser. 

Quand on finit par descendre personne ne remarque nos marques sur le cou.
Dante siffle assez fort et montre mon cou.
Je lève  les yeux au ciel devant son air suffisant. 

Après les  félicitations de toutes les personnes présentes nous passons à table.

Les mecs vont contacter certains alphas pour leur faire part de nos decouvertes et mettre en place un plan d'action.

Nous, nous sommes toutes installées à l'exterieur.

- T'es amoureuse me dit  Olivia .

- Hmm répondis je.

- Pas de ça avec moi. J'ai raison tu te voiles juste la face.

- Et si on parlait d'un certain bêta et toi ? Retorquais-je. 

- Ne change pas de sujet microbe et avoue.

- Dans la mesure ou je ne lui ai pas dit, je risque pas de vous le dire à vous. Soupirais-je.

- T'attends quoi ? Me demanda Maria. 

- Bah qu'il me le dise repondis-je. 
Je ne sais pas si lui en est au même point.

- il t'a marqué repond Elvina, c'est assez éloquent. 

- Hmm, je préfère quand même qu'il me le dise en premier bougonnais-je.

Elvina pouffe et me dit.

- C'est un loup, pire un Alpha. Ils sont du genre pas très futé en plus d'être trop fier. Si tu ne le guides pas ça prendra longtemps.

- Je suis censée faire comment ? Lui dire " Hey dydy, j'ai oubliée de te le dire tout à l'heure, je suis amoureuse de toi " c'est pathétique. 

- Ou alors tu peux simplement te retourner et me le dire en face. 

Dante. 

Eh merde ! Je pousse un gémissement de dépit.

- Retourne toi me dit-il doucement. 

- Pas question, tant que je me retourne pas je peux encore faire comme ci tout ce qui vient de se passer n'est jamais arrivé.  Repondis-je.

Il m'enlace par derrière. 

- Tu veux vraiment pas te retourner et me le dire chuchota-t-il.

- Pourquoi ce serait toujours aux filles de faire ces trucs la ? 

Il me retourne et m'embrasse.

Il se détache et pose son front sur le mien. 

- Moi aussi je t'aime.  Me dit-il.