Chapitre 2 (bonus)
plupart de leurs collègues étaient rentrés chez eux, mais Khadija avait besoin de Fatima pour la réussite de son coup. Elles attendaient juste le signal pour débuter. Ce qui ne tarda pas. Elles entendirent enfin le bruit des pas qui descendent l’escalier. Elles étaient bien informées pour savoir qu’il était le dernier à quitter les lieux.
—Tu es sûre d’avoir cherché un peu partout, ? entama Fatima.
—Je te réponds depuis tout à l’heure que oui, souligne Khadija.
Khadija faisait des va et vient comme si elle était stressée d’avoir perdu quelque chose.
—Mais peut—être que tu l'as posé autre part.
Fatima lui disait tout en essayant de chercher l’objet que Khadija disait avoir perdu.
—Non je l’avais avec moi, il y’a à peine vingt minutes.
Pendant ce moment, Aziz était arrivé à leur hauteur.
—Que faites—vous encore là ? demande—t—il.
—C’est Khadija qui a égaré son téléphone. Lui répond Fatima.
—Hum, tu as bien cherché dans ton bureau ? Dit—il en se tournant vers la concernée.
—Oui, il n’y est pas.
—Hum tu as appelé pour voir ?
—Je n'ai pas de crédit, s’explique Fatima.
Pendant ce moment, Khadija lui faisait un clin d’œil.
—Passe—moi ton numéro, je vais voir. Proposa Aziz.
—C’est le 778******
Dès qu’il compose, ils entendirent la sonnerie dans la table de café derrière eux, Khadija court le prendre avant de venir le remercier.
—Merci monsieur Ndiaye.
Il leva les yeux un moment avant de les dépasser pour sortir. Fatima lâche un cri dès qu’elle lui parut sûre qu’il se trouvait bien loin.
—Non toi tu es dangereuse chérie, sourie Fatima.
— Crois—moi lorsque je te dis que cet homme, comme les autres, rampera sous mes pieds.
Elles éclatent de rire avant de se diriger dehors pour rentrer chez eux. Ayant une voiture, Khadija déposait Fatima vers sa maison la plupart du temps. Elles discutèrent encore de leur coup avant de se séparer.
+++PLUS TARD+++—Maman !
—Oui Malik
—Le directeur demande à te voir...
—Qu’est—ce que tu as fait ? lui demande-t—elle en le couvant d’un regard hostile.
—Moi ? rien, c’est lui qui m’a demandé de te faire passer le message.
—Ok je verrai demain si c’est possible.
Khadija se demandait ce que lui voulait bien le directeur
—Maman, tu n’as pas oublié mon anniversaire ? continua le jeune garçon.
—Ah bon c’est pour quand déjà ? la nargua t—elle.
—il reste trois mois et vingt cinq jours, n’oublie pas la liste de cadeaux que je t’ai demandée.
—Je te signale que je ne travaille pas à la banque mondiale.
—Je sais my beautiful mother.
Rahh, cet enfant, pour avoir ce qu’il voulait, il savait bien sur quelle corde jouer. En le regardant elle se rappela les premiers mots échangés avec son père.
+++FLASH BACK+++
« Vous avez un problème ? «
« Euh »
« Désolée, je m’appelle Khadija, j’allais partir lorsque vous me semblez un peu préoccupé.
« Ah merci mais rien de vraiment grave, c’est juste je croyais recevoir nos bourses d’études aujourd’hui>
Elle n'arrêtait de se demandait s’il était bien réel, tellement il était beau.
« C’est vrai mais si vous voulez bien je vais déjeuner dans le bâtiment en face, je vous invite «
Elle n’avait même pas réfléchi en lui demandant cela. Il était resté un mot impassible pour le détailler un moment avant de lui répondre.
« Désolé mais..
Elle lui avait alors coupé la parole en disant.
« T’inquiète c’est moi qui vous invite cette fois—ci et ce sera votre tour la prochaine, parce que j’espère qu’il y’en aura ».
Elle avait le trac, car c’était la première fois qu’elle faisait ce genre de choses. Il avait souri avant de la suivre à l’intérieur de ce grand restaurant qui sentait le luxe.
+++FIN DU FLASH BACK+++
Deux semaines se sont écoulées depuis que monsieur grognon avait son numéro et pourtant, elle n’avait reçu aucun appel de sa part. C’était étrange parce que c’est bien la première fois que ça lui arrivait qu’un homme reste de marbre sous ses charmes, pourtant elle avait tout essayé. Les petits regards qui en disaient long, les petits touchés d’égarement ou bien les appels à phare mais rien ne semblait marcher avec ce cher monsieur.
—Donc il ne t’a toujours pas appelé ? Demanda Fatima.
—Rien, même pas un petit message de bonjour.
—Hum, donc ma chérie laisse tomber et trouve toi une autre proie.
Non, elle était bien décidée pour abandonner maintenant pense t—elle.
—Hors de question, cet homme même s’il est homo, je l’aurai, je t’en fais la promesse.
—Mais…
—Patiente et regarde—moi faire.
Au même moment, elle l’aperçut sortant du bureau du directeur. Elle se dirigea vers lui avec ses talons aiguilles qui ajustaient parfaitement ses longues jambes.
—Monsieur Ndiaye, l’arrête—t—elle.
—Oui mademoiselle Kane.
Elle marcha d’un geste calculé jusqu’à ce qu’elle arrive à sa hauteur.
—En fait, je voulais encore vous remercier pour la dernière fois.
Aziz la fixa un moment avant de dire.
—C’est tout ?
Non mais, il se prenait pour qui ? Se demande t—elle.
—Oui monsieur.
—Ok, répond t—il avant de tourner les talons.
Fatima qui voyait de loin la scène lui conseilla de se retirer avant de faire une gaffe, mais savait bien que Khadija l’écoutait d’une oreille sourde.
Ps: la suite Mardi in cha Allah