partie 3

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Chapitre 3

—Non mais lâchez moi !  

—Arrête de faire la sainte. Cela fait maintenant deux ans que tu me chauffe, alors assume ma chère.  

Khadija ne savait pas comment les choses avaient dérapé d’un tel état. Elle avait accepté l’invitation de son directeur la veille, et en arrivant au lieu du rendez-vous, elle sut que c’était un piège. L’espace ressemblait à tout, sauf un lieu quelconque. Et à peine avait elle passé la porte qu’il s’était jeté sur elle exigeant qu’elle lui rembourse par son corps tout ce qu’il a pu lui donner.
Lui lançant à la figure qu’elle ne lui avait rien demandé, il lui avait empoigné le bras avant de l’amener par force derrière le parking.  

— Lâchez-moi salaud ! 

Elle essayait du mieux qu’elle le pouvait de sortir des griffes de son agresseur, mais celui-ci semblait bien déterminé à avoir ce qu’il voulait. Elle allait perdre espoir en sentant ses mains sur ses cuisses lorsqu’elle entendit des voix d’hommes. Rassemblant ses dernières forces, elle cria à l'aide 

—Au secours ! Crie-t-elle. 

Elle entendit des pas avant que son agresseur fût vite maîtrisé par deux hommes qu’elle peinait à distinguer dans la pénombre.  

—Vous allez bien ? Lui demanda l’un d'eux. 

Et par choc, elle reconnut cette voix familière. 

—Aziz !  

Celui-ci sortit son téléphone avant d’éclairer sa vue.  

—Khadija ! C’est donc toi ?  

Elle était tellement soulagée qu’elle se jetât dans ses bras.  

—Oh grâce à Dieu.  

Il ne l’enlaçait pas en retour, mais elle s’en moquait. L'importance est que son agresseur ne soit pas arrivé à bout.  

—Qu’est-ce que tu fais là ? Lui demanda Aziz.  

—Tu peux me ramener chez moi s’il te plaît ?  

Elle pouvait bien lui expliquer la situation mais pas ici, pas dans ses circonstances. Il hocha la tête avant qu’elle ne le suive. 

Arrivée devant son appartement, elle lui demanda de monter, boire un café. Il avait refusé au début mais elle le rassura que ce fût juste pour pouvoir en parler.  

***** 

—très belle apparemment, complimenta-t—il après avoir pris la tasse de thé qu’elle lui tendait.  

—merci, remercia—t—elle. 

À leur entrée, elle lui avait proposé de s’asseoir avant d’aller prendre une douche rapide et faire un passage dans la chambre de son fils pour voir qu’il dort. Elle l’avait laissé en compagnie de sa meilleure amie.

—Je rentre moi, dit Fatima.  

—Merci de l’avoir gardé.  

—Y’a pas de quoi.  

Dès qu’elle ferme la porte, elle vit dans le regard d’Aziz qu’il se posait beaucoup de questions.  

—J’ai un fils de six ans, souligne-t-elle pour effacer le doute dans son esprit.  

—Hum je ne savais pas, félicitations.  

—Merci, euh je sais que tu penses que je suis une femme légère mais laisse-moi te dire que tu te trompes.  

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⏰ Dernière mise à jour : Jan 17 ⏰

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