V. No one like you

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V

"THERE'S NO ONE LIKE YOU, I CAN'T WAIT FOR THE NIGHTS WITH YOU."

Thomas et Newt marchaient encore et de manière indéfinie

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Thomas et Newt marchaient encore et de manière indéfinie. Ce labyrinthe semblait interminable mais c'était autant la crainte de Newt que la curiosité de Thomas. Comment un univers parallèle ressemblant aux détails près au leur pouvait-il exister ? Thomas tentait de poser mille questions à Newt mais ce dernier ne semblait pas pouvoir expliquer ce phénomène à son ami. Tandis que le blond guettait la moindre trace de danger, Thomas touchait les surfaces sombres et gluantes qu'il avait toujours connu comme des feuillages. Ses amis de lycée l'auraient charriés pour moins que ça mais à la sortie de Dead Ends, lui et ses amis avaient tenté d'imiter le jeu en grandeur nature comme si cela pouvait les rendre aussi fort dans le jeu, plus rapide ou perspicace. Il tenta alors de se souvenir de ce jeu et saisit le poignet de Newt qui avait cessé de se battre contre l'envie d'avancer de Thomas. Il réalisait tout de même les conséquences dont Mike Wheeler parlait quant à l'idée qu'un Homme de l'extérieur apprenne son existence au laboratoire. Thomas accéléra le pas et Newt ne voulut pas le suivre d'abord mais voyant qu'il finirait pas trébucher, il accorda ce sprint à son nouvel ami. Thomas empruntait virage sur virage, il prenait à gauche et ensuite à droite comme s'il connaissait parfaitement l'endroit. Newt tentait de reprendre son énergie et conseilla tout de même au brun de ralentir mais il ne l'écoutait déjà plus. Subitement, une immense bestiole aux pattes d'araignées et à la bouche de poulpe, des dents aiguisées habitaient l'intérieur de sa bouche et sa langue sifflait, ondulait comme celle d'un serpent. Thomas ressentit un immense frisson dans le corps et si Newt ne s'était pas mis devant, il se serait probablement déjà déféqué dessus.

-C'est quoi ce truc ?

-C'est un griffeur, expliqua alors Newt.

-Un quoi ?

-Un espèce de monstre.

-Mais je croyais que c'était une copie de notre monde.

-Oui, en plus... obscure, je te l'avais dit.

La bête fonça alors sur les deux garçons mais Newt mis ses deux mains en avant pour le stopper dans son élan. Ses dents étaient serrés et ses sourcils froncés, il déchira une patte de la bestiole qui poussa un immense cris de douleurs et Thomas l'observa reprendre son souffle tandis qu'une goutte de sang descendait le long de son nez.

-Thomas, il dit, cours.

-Non, je ne te laisse pas là.

-Arrête de faire le héros et casse toi, explique Newt. Je serais derrière toi.

Thomas décida de faire confiance à son nouvel ami qui n'était plus le même garçon chaleureux qu'il avait pu connaître, ses veines ressortaient et son regards avait légèrement noircis. Il ne tenta pas de riposter contre Newt et entama un sprint endiablé et lorsqu'il avait pris un virage de plus, il entendit la bête hurler. Il espéra que se soit de douleur mais pas de rage et que Newt soit encore en entier. Il eu cette sensation de cesser de respirer durant une fraction de seconde puisque le labyrinthe fut silencieux pendant quelques instants. Un bruit semblait signifier que quelque chose arrivait à tout allure et il saisit un bâton assez long en guise d'une arme bien qu'elle soit ridicule. Son sang se figea et il sentit une goutte de sueur descendre sur sa tempe. Il ne pouvait plus le nier, cette version du monde était extrêmement effrayante, tétanisante et après tout, il n'était encore qu'un enfant bien qu'il prétendait le contraire parfois lorsque Lexie était trop sur son dos. Il souffla de soulagement lorsqu'il vit Newt arriver et l'entraîner dans sa course. Les deux garçons couraient de toutes leurs forces, Newt avait dépassé Thomas et prit un virage avant de saisir Thomas pour qu'il se cache derrière une branche de lierre gluante qui sentait la même odeur que la fausse sceptique de la ville. Thomas voulut pousser un gémissement de dégoût mais Newt posa sa main sur ses lèvres pour lui faire signe de se taire. Thomas lutta pour ne pas avoir un haut le cœur devant l'aspect répugnant de ce feuillage intra-terrestre. Il entendit les tentacules gluants du griffeur passer juste devant eux et il vit Newt retenir sa respiration alors il fit de même. La bête renifla et les deux garçons restaient immobiles, Thomas se demandait ce qui l'aidait à rester ainsi sans ressentir fatigue, douleur ou étouffement et il conclut que c'était son instinct de survie. Quand la bête fut partie assez loin, Newt respira de nouveau et Thomas imita son ami. Ils étaient aussi essoufflé qu'après leur marathon. Le blond regarda son ami qui semblait plus confus qu'un chiot au milieu de l'enfer mais il ne tenta pas de le rassurer, tout simplement car à en croire son regard, c'était la fin pour eux. Le griffeur semblait s'être éloigné alors les deux amis réfléchir avant de sortir de leur cachette.

Le Cas Numéro 11 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant