Chapitre cinq(5)

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Il ne me laisse vraiment pas le choix.

***

J'ai passé ma journée entière, enfermée dans cette chambre à réfléchir à ce que je peux bien faire pour échapper à cette stupide union, j'ai envie de m'étrangler rien qu'en y pensant.

Et après avoir pesée le pour et le contre pendant toute la journée, j'ai enfin pris une décision et je ne retournerai pas la dessus.

Demain à la première heure je quitterai ce palais et ne reviendrai jamais.

Et après ce que père m'a dit et fait aujourd'hui me pousse qu'à atteindre mon objectif. Il a placé trois gardes à l'entrée de ma chambre pour que je ne puisse pas sortir pour même commettre une bêtise comme il l'a nommé.

Non mais sérieusement je me trouve où là ? Au cachot ou quoi? Même à cause d'un bandit on ne mettrait pas trois gardes pour sa surveillance. Je ne me sens plus chez moi dans ce château et une voix me souffle que je le trouvera au dehors loin de ce calvaire.

Je suis assise sur le grand lit de ma chambre en train d'attacher des couvres-lit. Vous vous demandez sûrement ce que je suis en train de faire avec ? Et bien très bonne question.

Je compte m'évader avec ses draps attachés....

Comme père ne veut pas que je sorte de la chambre parce-qu'il sait déjà que je ne resterai pas assise les bras croisés et que je vais sûrement trouver quelque chose à faire pour échapper à ce mariage. J'ai donc décidé de la joué aux princesses de Disney et je sais que ça va marcher puisque pleines de personnes l'ont déjà fait et sont sorties sain et sauves.

J'ai une folle envie de quitter ce château, de me retrouver enfin au dehors, d'être enfin libre de mes choix.

Mon ventre gargouille me rappelant que je n'ai rien mangé depuis ce matin, mais ça ne me dérange pas trop puisque je suis habituée à dormir comme ça, le ventre vide.

J'aimerais vraiment parler de tout ça à Élisabeth de ce que j'ai planifiée comme plan mais hélas c'est peine perdu pour moi.

Je ne sais même pas si elle est au courant que père s'apprête à me donner à quelqu'un que je ne connait ni d'Adam ni d'Ève. .

Après avoir finie de croquer dans une pomme que j'ai pris, je me suis mise en pyjama et suis partie me mettre au lit. Demain est un grand jour et il faut que je me repose pour reprendre des forces.

Le lendemain...

Six heures du matin je suis déjà réveillée et je me prépare pour cette journée mouvementée qui m'attend. J'ai fait moi même coulait le bain et me suis lavée très rapidement. Je dois quitter ce château avant même que père ne se réveille.

J'ai remis les vêtements de servante que j'ai soigneusement plié la veille, avec mon cape pour me cacher un peu la face.

Après avoir bien attachée le début d'un côté des draps que j'ai attachée la veille à mon lit, je jette ensuite le reste des couvre lit par la fenêtre et par chance ça arrive jusqu'en bas.

J'inspire et expire profondément l'air avant de prendre mon courage à deux mains et de m'accrocher aux rideaux. Je glisse lentement et regarde chaque seconde de chaque côté du château pour voire si on ne m'a pas repéré...

Enfin descendue en bas, j'enlève le peu de poussière qui s'était installée sur mes vêtements avant de prendre le chemin de la sortie, j'essaye d'être la plus calme et naturelle possible mais c'est complètement raté, c'est la panique totale dans ma tête. J'ai vraiment peur d'être découverte.

Je m'approche des grandes portails du château ou se trouve au moins cinq gardes, deux en haut dans une sorte de cabane à gauche et à la droite et les trois sont en bas.

Arrivée à leurs hauteurs, j'avais dit que j'étais une servante et que je dois aller au marché au nom de la princesse. Ils ne m'ont pas crû surtout celui que je crois être le chef. Et après qu'il m'est posé des tonnes et des tonnes de questions sur ce que j'allais faire hors de l'enceinte du palais il s'est tu pendant un long moment et j'ai prié longuement pour qu'il ne me demande pas d'enlever ce qui est sur ma tête (la cape).

-OUVREZ LES PORTES. Cria cette même voix. Je laisse échapper un soupire de soulagement et les grandes portes du palais s'ouvrent, enfin. J'hésite un instant avant de mettre mon premier pas dehors ne sachant pas si je fais le bon choix ou pas. Mais bon quand je repense à ce stupide mariage, me pousse à poser mon pieds dehors.

Le Hasard Du DestinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant