Chapitre six(6)

22 13 2
                                    

-OUVREZ LES PORTES. Cria cette même voix. Je laisse échapper un soupire de soulagement et les grandes portes du palais s'ouvrent. J'hésite un instant avant de mettre mon premier pas dehors ne sachant pas si je fais le bon choix ou pas. Mais bon quand je repense à ce stupide mariage, me pousse à poser mon pieds hors du palais.

***

L'air frais du matin me fouetta le visage et de loin je peux apercevoir la ville. Je n'ai pas pu m'empêcher de sourire, je cours pour monter dans une voiture noire simple destinée aux... servantes je crois.
K
Je peux entendre le brouhaha du marché avant même de descendre, ce qui veut dire qu'il doit être sept heure puisque c'est à sept heure piles qu'il s'ouvre.

Je descend de l'appareil et tellement j'étais excitée, j'ai pas regardé ou je m'étais les pieds et ils finissent dans une boue.

Oh seigneur...

Il y'a des enfants qui jouaient dans un coin de la rue et qui commencent à me pointer du doigt tout en riant légèrement. Génial. Je me retenait pour ne pas les foudroyer du regards tout en les lançant un faux sourire avant de prendre mes pieds et de les sortir de ce bordel.

Mes lèvres se tirèrent en un sourire de joie et tout mes sens se réveillèrent. Cette musique qui parvient à mes oreilles et qui me donne envie de bouger. En un seul instant j'oublie que je viens de mettre les pieds dans de la boue, en un seul instant j'oublie mon ventre affamé et une seule envie me prend, bouger toutes les parties de mon corps au rythme de cette musique.

Je tendis mon oreille comme une prédatrice en quête de proie et je devine facilement d'où vient cette musique.

Je me mets à courir tout en faisant attention aux gens autour de moi, pour ne pas les bousculer ou pour ne pas que l'un d'eux me bouscule.

Ça fait plusieurs minutes que je tourne en rond. Je croyais que ça sera très facile pour moi de trouver le lieu d'où provient cette musique. Mais apparemment non. Cette fois ci je ne regarde plus autour de moi, je n'ai qu'une seule envie trouver l'endroit où se déroule la musique.

Je n'ai rien vu venir quand je m'enfonce dans un mur... Wouah les murs apparaissent comme par magie dans ce marché. C'est fou.

Je tente de faire disparaître les trois étoiles qui tournent autour de moi après avoir fait un très bon atterrissage sur mes petites fesses.

-Excusez moi, tout est de ma faute. Me dit une voix .

Mais bien sûr que c'est la sienne... Il croyais quoi? Que c'étaient de ma faute et que je vais gentiment m'excuser.

La blague....

Mes yeux se posent d'abord sur des chaussures noirs très bien cirées avant de poursuivre ma route sur des jambes longues mais là très longue et musclées. Ma nuque commence à me faire gravement mal à force que je continue de regarder cet inconnu. Des mains fermées en poing jusqu'à ce que des traces de veines en sort. Je m'attarde sur un torse bombé de musculature que je peine à avaler ma salive. Des large épaules et là se fut un bombe. Une petite barbe bien taillés, une bouche fine, bien dessinée qui me parrut dure comme du fer au premier regards mais qui m'a l'air sensuel et douce à la fois. Un large nez droit et pointu, et des yeux...

-Mademoiselle vous allez bien?

Je me force à revenir sur terre, et brusquement la réalité me frappa, cet homme vient de me bousculer jusqu'à en tomber comme une merde.

Je relevais de nouveau la tête en sa direction et je l'ai vu me tendre une main pour que je puisse me relever, mais ma fierté a pris plus vite le dessus sur moi et j'ai violemment écarté sa main. Après tout c'est de sa faute si je me retrouve en bas
avec mon postérieur qui me fait affreusement mal maintenant.

-Pas besoin de votre aide, je sais me débrouiller toute seule. Dis-je en me levant alors que je retombais aussitôt quand j'eus marché sur ma cape qui trainait un peu par terre.

Je remarquais qu'il en a une aussi autour de son cou. Et il ne fais que regardais autour de lui. 

Je lâchais un petit gémissement de douleur quand j'atterris une nouvelle fois sur mon derrière, avant qu'une voix pas si familière que ça n'intervient.

-Je crains le contraire, mademoiselle . Dit-il avant de me retendre sa main de nouveau.

Mais têtue comme je suis, je repousse encore une fois sa main et je l'entends grommeler dans son coin.

Le Hasard Du DestinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant