Chapitre 8

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Je me réveille doucement, une chaleur inhabituelle au niveau de mon estomac. J'ouvre difficilement les yeux pour essayer de me rappeler où je suis. Une main sur mon ventre me fait sourire et je me souviens. Hier soir Drago m'a prêté un t-shirt à lui (encore) et s'est endormi en me serrant dans ses bras. Je lève mon regard vers son visage et profite de le voir aussi calme, aussi serein. En un mois ses traits se sont détendus et, malgré l'hiver, sa peau a prit quelques couleur, généralement très blanche. Je ne regrette pas de l'avoir retrouvé, mais je sais que vivre tel un moldu lui a permit de décompresser de toute cette pression permanente qu'il subit chez les sorciers, chez lui.

Je pose ma main sur la sienne, sur mon ventre, et fait des petits rond avec mon pouce. Je dépose alors mes lèvres sur les siennes pour le réveiller en douceur. Cette sensation de sa peau contre la mienne, de son souffle mélangé au mien, m'a énormément manqué.

Un léger râle sort de sa gorge. Les yeux toujours fermés. 

Drago : Non. Je ne veux plus jamais bouger d'ici.

Je rit à sa remarque tendit qu'il se colle encore plus à moi et resserre son étreinte. On dirait un enfant. 

Moi : Allez Drago il faut se lever, on à beaucoup de chose à faire avant de pouvoir partir à la recherche des sorciers. Il faut déjà que l'on trouve comment les localiser.

Drago : Mmmm... Attend un peu avant de me parler de truc compliqués. 

Sans ouvrir les yeux il tire sur ma main pour me rapprocher de lui et m'embrasser. Je sourit et répond à son baiser. Je sens sa langue essayer de rentrer en contact avec la mienne et le laisse faire tendit qu'il se redresse pour être au dessus de moi. 

Mon cœur accélère sans que je ne puisse le contrôler. Il accentue encore son baiser en laisser glisser sa mainsur mon ventre, puis sur ma hanche. Sa bouche descend le long de mon menton pour se nicher dans mon cou et je l'entend chuchoter. 

Drago : Tu m'as tellement manqué.

Sa main passe alors sous mon t-shirt et remonte lentement me chatouillant légèrement les côtes. Enfin se n'est pas vraiment des chatouilles que je ressens, plutôt un frisson qui parcourt tout mon corps. Mais lorsque ses doigts atteignent la courbe de mon sein droit, c'est la peur qui prend le dessus et je me redresse brutalement, stoppant notre baiser. 

Drago : Excuse-moi. 

Je voit la sincérité dans son regard et de la culpabilité.

Drago : Je sais pas pourquoi j'ai fait ça. C'est comme si mon corps avait prit le contrôle, et tu lui a tellement manqué...

Il baisse les yeux sur les draps, ne sachant plus quoi dire.

Moi : C'est rien. J'ai...Je ne suis juste pas prête.

Il hoche la tête en silence. Je prend sa main et plonge mes yeux dans les siens avec un petit sourire.

Moi : Ça va. Promis. 


Une heure plus tard nous sommes douchés et avons prit notre petit déjeuner. Je sens mon blond encore distant, je sais qu'il s'en veut. Il ne voulait pas m'effrayer. Je prend une grande respiration et essayer de lui monter que je suis passé à tout autre chose.

Moi : Bon ! Il faut que l'on trouve une solution pour savoir où vivent Betty, Elisabeth et John. Ensuite on pourra se décider pour aller les rencontrer. La question est : comment les trouver ?

Drago : Le ministère sais tout ça.

Un sourire ironique se dessine sur mon visage.

Moi : Bah oui ! Et nous seront probablement les bienvenue au saint du ministère. Surtout que l'on risque de croiser ton père, donc probablement le mien, Arthur Weasley ou un milliard d'autres personnes qui pourrait te reconnaître. Alors que tu n'es plus censé faire parti du monde des sorciers. 

Le blond, qui généralement aurait sourit, reste très sérieux.

Drago : Tu as raison, on ne peut pas s'y introduire tel que nous sommes. 

Je suis surprise de son calme. Il envisage vraiment de rentrer au ministère de la magie ? Je voit alors une lueur grise dans ses yeux. Il est sérieux. Et il a trouvé un moyen. Il relève son regard dans le mien et sourit. Pourquoi est-ce que j'ai peur ?

Drago : Il faut que l'on prenne l'apparence de quelqu'un d'autre. On va prendre du polynectar. 

Je respire profondément. J'avais raison d'avoir peur. 

Moi : Et comment veux-tu trouver les ingrédients pour la préparer ? Et c'est beaucoup trop long à mijoter, hors de question que j'attende un mois pour partir à la recherche de mes pouvoirs. On sera morts d'ici là.

Je pourrais presque voir son cerveau travailler, chercher, et trouver une solution. 

Drago : On pourrait peut être en emprunter.

Moi : Emprunter ? C'est vraiment le mot auquel tu pense ?

Un sourire un coin prend place sur nos lèvres. Je sais très bien qu'il ne compte pas demander à qui que ce soit du polynectar. 

Drago : Si j'avais dit voler tu aurais immédiatement dis non.

Moi : Pourquoi ça ?

Drago : Parce que tu es une Gryffondor, tu respecte les lois débiles de notre monde.

Moi : Crétin.

Certes j'aurais été réticente, mais c'est un cas de force majeur.

Moi : Et à qui donc veux tu prendre de la potion ?

Drago : Rogue.

J'étouffe un rire nerveux. Sauf que mon petit ami est toujours aussi sérieux.

Moi : Drago...

Drago : Ecoute. Il suffit de demander au balafré, à la sang-de... miss-je-sais-tout et weasmoche de la récupérer pour nous, et le tour est joué. Il feront bien ça pour toi du moins.

Ma mâchoire s'est contractée à l'annonce de mes amis. Je les aient laissés aux trois balais sans aucunes explications et en partant avec la cape d'Harry. Pas sur qu'ils me pardonnent un jour, encore moins qu'ils me fil un coup de main pour voler Rogue... Mais Drago a raison, c'est le seul moyen


Crétin Fini (Tome 2) [Drago Malefoy]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant