Ariel vivait donc là, dans cette famille où elle ne manqua effectivement de rien. Quand à Chantal elle travaillais d'arrache pied afin de pouvoir payer les billets d'avion de ses deux enfants et n'avait pas vraiment le temps ni l'occasion d'aller les voir.
Le grand frère lui, toujours aussi débrouillard, était resté chez la famille du « paternel » et se débrouillait assez bien pour son jeune âge ! A peu près vers ses 14 mois, Ariel réalisa que son grand père ne ne reviendrai plus jamais désormais. Elle savais déjà parler, marcher, presque se débrouiller seule maigres son très jeune âge.
En effet, Ariel était assez précoce. Elle a su marcher à 8 mois et parler à 11 mois. A 1 an avait conscience de pas mal de choses et fut très attristée du départ de cette figure si parfaite, celui qui lui avait sauvé la vie, son grand père. Ils avaient tous deux depuis lors créé un lien fusionnel ! Mais maintenant c'était lui qui était parti et personne n'avait pu le sauver à son tour...
deux ans plus tard, Ariel fut inscrite à l'école où elle recevrait cette fameuse « éducation ». Elle avait hâte car elle aimait beaucoup apprendre et savoir. Cela se passait très bien et la petite fille était toujours première de sa classe, (Oui en Côte d'Ivoire, les classements commençait dès le plus jeune âge, en maternelle) et faisait le bonheur de sa maman Prisca celle qui s'était occupé d'elle depuis le départ de Chantal et avait continué encore et encore après le départ précipité du grand père. Rappelez vous, Prisca était donc la sœur jumelle de Chantal. Ariel vivait à cette époque, une des périodes les plus merveilleuses de sa vie si je peux dire; (Elle aimait beaucoup maman Prisca) et avait soif d'école !
Sauf le lundi où elle trouvait toujours une excuse pour ne pas s'y rendre car tous les lundis à l'école, il fallait chanter solennellement l'hymne national du pays. Et ça n'était pas le pire car il fallait aussi ramasser les serpents de la cour ! Oui vous avez bien lu, les serpents de la cour ! Ça n'était pas vraiment le loisir favori d'Ariel. A vrai dire, elle avait une peur bleue des serpents !
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L'histoire de Roxane
Non-FictionL'histoire vraie d'une petite fille a qui la vie n'a pas vraiment fait de cadeau.