Bonjour Wattpad, je suis (enfin) de retour ! Je reviens avec ce recueil de nouvelle qui, je l'espère, trouvera sa place dans tout ça. Je ne m'attarde pas sur cette introduction puisque tout ce qu'il me semblait bon à savoir est noté dans la description ^^ En revanche, toute question sera la bienvenue.
Bonne lecture ^^
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Jeudi douze septembre deux mille dix neuf, qui aurait cru que j'arriverais jusqu'à cette date là ? Tout le monde, sauf moi.
Arrivée dans mon nouvel établissement, dans ma nouvelle vie, il y a maintenant bientôt deux semaines, je ne pensais pas que se sentir aussi libre que je le suis aujourd'hui était possible.
Le lycée...
Certes, on nous demande plus d'attention, plus de temps de travaille à la maison. Mais désormais, fini les heures interminables coincée dans cette vieille permanence, à moi la liberté de rester dans la cour ou même de sortir en ville.
Bonjour également aux bus qui ne passent pas que deux fois dans la journée : une fois le matin pour nous emmener, une autre le soir pour nous récupérer. Habitant dans la campagne, je m'étais évidemment retrouvée souffrante de ce problème là.
Lorsque j'ai réalisé en fin de mois d'aout que le collège c'était fini et que mes amis n'étaient pas sur le même lycée de secteur que moi, tous ces précédents points positifs avaient mystérieusement disparu de ma tête...
Mais les revoilà, et me voici à nouveau souriante après ce temps d'adaptation et ces quelques nouveaux amis trouvés.
Un en particulier retient mon attention ce soir : Aisling. Garçon plutôt sympa, ayant trouvé mon snap dans le groupe de classe et m'ayant abordé en me disant que j'étais la seule personne à qui il n'avait encore pas parlé. Discrète comme je suis, ajoutons à cela le fait que les relations sociales ne soient pas mon fort et vous obtiendrez ma personnalité vue par les gens extérieurs.
Mais Aisling ne s'est pas laissé démonté par mes réponses en manque de smiley et entièrement écrites sans abréviations ainsi qu'avec toute la ponctuation nécessaire. Non, il cherchait réellement à me parler, et ce depuis maintenant un peu plus d'une semaine.
Me jugeriez-vous si je vous confiais que nous ne nous sommes encore jamais parlé en vrai ?
Deux personnes qui se parlent tous les soirs sans aucun tabou, qui sacrifient des heures de sommeil, de révisions, qui sont dans la même classe et qui ne se parlent même pas en face à face, je pense que la réponse est claire...
Parfois je me sens étrange...
Oui, même énormément ! Je veux dire, pourquoi moi ? Pourquoi saluer en retour une vieille dame lorsque je promène mon chien ou encore répondre présente lorsqu'un professeur fait l'appel est capable de me mettre dans un état de stresse indéfinissable ?
Vendredi treize septembre deux mille dix neuf, parlons-en de cette date.
Qui a trouvé l'idée que de nous faire faire natation était excellente ?
Entre les dispensés car indisposés, les complexés qui essaient de se cacher sans se rendre compte que tout le monde se fout de s'ils ont abusé sur la crème glacé cet été ou non, puis les traumatisés par ce long et douloureux cycle d'EPS déjà vécu au collège, les faisant rentrer, eux aussi, dans la précédente case...
Parlons maintenant du fait qu'Aisling ait choisi ce jour pour venir me parler en face...
Je venais de relever la tête une bonne fois pour toute de l'eau après avoir fini mes deux cent mètres chronométrés. Il se trouvait là.
- Un coup de main ? Avait-il commencé en me tendant un bras.
Deux options s'offraient à moi : accepter, et ainsi créer un contact pour avoir un prétexte de commencer notre première discussion en face à face ou bien refuser, prétextant mieux me débrouiller seule.
Pour quelqu'un de normal, le choix était vite vu, pour moi aussi. À l'exception que nous n'aurions pas fait le même.
Quel est le seul des mes trois derniers neurones ayant lancé cette merveilleuse idée de me faire réagir ainsi ?
S'il avait su qu'après cela, je n'aurais plus jamais reparlé à ce si gentil Aisling, donneur de bons conseils pour s'ouvrir sur le monde et profiter de la vie, (le pire étant que je ne sois même pas ironique avec cette phrase) Ce fameux neurone aurait peut être rangé sa différence où je le pense et aurait essayé de faire comme tout le monde.
Si seulement j'avais pris ta main...
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Recueil De Nouvelles
Storie breviUn petit (ou grand, personne ne le sais encore) recueil de nouvelles écrites par mon imagination incapable de couché sur le papier une histoire entière sans en commencer une autre. Vous l'aurez compris, je me lance dans les nouvelles, toujours incer...