Different Worlds, Same Love [Fanfiction Dylan O'Brien] - Terminée

Chapitre 21

   Je sonnai à la porte d'entrée de Dylan pour le prévenir que j'étais arrivée. Nous avions décidé de passer notre journée ensemble pendant que nous avions encore du temps car nous étions encore en repos jusqu'à début janvier.

   J'avais un sourire sur le visage, heureuse de la journée que nous étions sur le point de passer. Dylan m'ouvrit la porte quelques secondes après que j'eus sonné. Il m'embrassa rapidement et ferma la porte derrière moi sans me lancer un regard. Je fronçai les sourcils, comprenant que quelque chose n'allait pas. On se dirigea dans le salon où un verre d'alcool était placé sur la petite table. Ça n'annonçait vraiment rien de bon. Nous nous assîmes côte à côte sur son canapé, la tension toujours dans l'air.

- Dylan, ça va ? T'es très silencieux, demandai-je.

Mais il fuyait toujours mon regard. Je pris son visage entre mes mains pour qu'il plonge ses yeux dans les miens. L'inquiétude prit plus d'ampleur en moi en voyant ses yeux bouffis.

- Je vais bien.

- Tu as les yeux rouges, Dylan, ça ne va pas. Qu'est-ce qui s'est passé ? Pourquoi tu as pleuré ?

- Ce n'est rien, j'ai juste eu une crise de panique, déclara Dylan, comme si c'était normal en enlevant son visage de mon emprise.

- Et t'appelles ça "rien" ?! Dylan, pourquoi tu ne m'as pas dit que tu avais des crises de panique ? m'emportai-je.

- Je ne voulais pas t'inquiéter. Je ne veux pas te perturber dans tes études.

- C'est quelque chose d'important qu'il faut me dire, que j'étudie ou pas. Il y a une raison particulière qui t'a fait cette crise de panique ?

- J'ai juste commencé à penser à un tas de choses et j'ai craqué..., avoua-t-il en fuyant mon regard à nouveau. Ça fait quelques mois que je fais des crises de panique régulièrement. Je suis effrayé, Alex. Je pense à l'avenir de Teen Wolf et je me demande ce que je vais faire quand ça finira dans quelques années. Je sais que j'ai aussi le projet du Labyrinthe, maintenant, mais... Et si ça ne marchait pas ? Je ne veux pas tomber dans l'oublie, je veux continuer de vivre de ce métier qui me fait vibrer.

- Dylan, pourquoi tu ne m'as pas dit tout ça avant ?

- Je ne voulais pas que tu penses que je suis faible, lâcha-t-il, dans un soupir.

- On a tous des moments où l'on se sent moins bien, Dylan, dis-je, doucement en prenant son visage entre mes mains à nouveau. Moi, la première. Si tu savais le nombre de fois où j'ai pleuré car je pensais avoir loupé un examen. Et combien de fois je me suis sentie faible en me regardant dans le miroir car je n'aime pas les vergetures que j'ai sur mes cuisses ou mon ventre ? Tu serais étonné. Tu es humain, tu as le droit de pleurer, de craquer sous la pression. Je ne te jugerai jamais pour ça. Je préfère que tu m'appelles et que tu me le dises plutôt que tu gardes tout pour toi. Tout ira bien pour ta carrière, Dylan.

- Tu crois ? On peut pas vraiment dire que mes autres projets ont été un franc succès, poursuivit Dylan, tristement.

- Ça ne veut pas forcément dire que tu es destiné à ne plus faire le métier d'acteur. Je suis sûre que ce nouveau projet va beaucoup t'apporter, en plus de Teen Wolf. Crois en toi comme je crois en toi. Je le pense vraiment quand je dis que tu es un grand acteur.

- J'ai peur aussi par rapport à toi car si je deviens plus connu, je risque de te perdre, continua-t-il, nerveusement.

- Qu'est-ce que tu veux dire ? Fronçai-je les sourcils.

- La dernière fois, tu t'es éloignée à cause des ces photos de paparazzis et ça risque d'être pire avec le temps. J'ai toujours eu peur de ne pas pouvoir être avec quelqu'un à cause de ma notoriété et la dernière fois, j'ai bien failli te voir partir pour de bon à cause de ça. Je ne veux pas te perdre. Je ne veux pas que tu fuis comme la dernière fois, je tiens trop à toi.

- Je ne partirai plus, Dylan. On est ensemble et je tiens trop à toi pour fuir à nouveau. Je suis là pour t'aider, Dylan, dis-je avant de l'embrasser avec passion.

    Avec ce baiser, je voulais lui prouver que j'étais là pour lui, qu'il n'était pas seul, plus maintenant. Voir Dylan dans cet état m'avait brisé le cœur. J'avais découvert une nouvelle facette de Dylan. Je ne pensais pas qu'il était le genre de personnes à penser négativement, il me paraissait tout le temps positif. Comme quoi même ceux qui sourissent font parfois semblant.

    Je ne voulais plus jamais le revoir pleurer, ça me faisait trop de mal, alors je me fis la promesse de faire encore plus attention à lui pour l'aider au cas où il garderait tout pour lui. Cette révélation m'avait appris une chose sur Dylan. Il était le genre de personne à garder tout pour lui jusqu'au point où il allait craquer. Un peu comme moi. C'est pour ça que je devais faire plus attention, je savais qu'il ne viendrait toujours pas de lui-même la prochaine fois, ne voulant pas me déranger. Mais, il devait comprendre qu'il devait me dire ce genre de choses, j'étais là pour lui, pour le soutenir dans ses moments forts comme dans ses moments de faiblesses.

    Et ce soir-là, je lui prouvais qu'il pouvait me parler de ses faiblesses sans aucune honte en lui montrant mes propres fragilités. J'avais beaucoup d'insécurités et ce soir-là, en partageant notre premier moment intime, je lui montrais une partie de moi que je n'aimais pas forcément et pourtant, il avait l'air de penser que cette partie de moi, que je considérais comme ma faiblesse, était d'une beauté rarissime. Il avait tout fait pour me prouver qu'il était là pour moi également. On était allés à notre rythme, on s'était embrassés passionnément. Et pour me montrer que je ne devais pas avoir honte de mon corps, il avait embrassé mes vergetures que je trouvais horribles, il avait rendu chaque partie de mon corps que je détestais magnifique avec ses baisers. Ce soir-là, il m'avait prouvé que mon corps pouvait être désirable car il le désirait de manière sincère. Je n'avais jamais autant aimé mon corps ce soir-là que quand nous avions partagé ce moment intime. Il avait rendu ce moment si simple.

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Média : If You Need Me - Julia Michaels