Chapitre 2

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Je vais donc m'asseoir en trainant des pieds au fond de la classe à côté de Luke, pas besoin de précisé que c'est lui qui a choisi notre place, qui se situe à l'exacte opposé des filles de mon groupe mais totalement entouré de sa bande de pote, il m'interpelle,

- vas y cache ta joie Ave

Je ne lui réponds même pas, il m'énerve, il s'autorise bien trop de chose, comme de m'appeler Ave, c'est le surnom que me donne mes proches, je m'appelle Avery mais ce boulet croit qu'il est pote avec tout le monde..
Je m'assois à côté de lui à contre cœur, je sens que cette heure va être aussi longue que la précédente, le prof arrive en retard pour ne plus changé et commence sans tarder son cours.
Je sens du mouvement à côté de moi, c'est l'autre idiot encore, il se rapproche de moi et pose sa main sur ma cuisse, et puis quoi encore? Il pense que je vais le laisser faire?

- dégage tes sales pattes de là

- oh arrête je sais que t'en as envie

- dégage je te dit où je vais me plaindre au CPE que tu as des gestes déplacé, je sais aussi bien que toi que tu es sur la scelette et cette fois c'est pas l'argent de papa qui te sortira de là.
Il me regarde bouche bée mais retire sa main et finalement il me lance

- tu aurais dû accepter bouboule, ta vie était un enfer maintenant ce sera pire.
Et il se retourne avec un sourire satisfait.
Moi je suis perdu dans mes souvenirs qui s'abattent d'un coup, j'étais dans la cour seule, mes amies n'étaient pas dans ma classe cette année là, je devais les attendre, et d'un coup je vois arrivé le groupe de fille qui me terrorise, depuis mon entrée au collège elles sont sur mon dos, ce jour là elles attaquent direct en me voyant,

- mais ce serait pas bibendum que je vois la les filles, lance Cathy

- comment tu peux encore en douter vu sa circonférence? Lui répond Julia

- oh on dirait que notre bouboule national a perdu sa langue aujourd'hui, elle ne dit même pas bonjour, lance à nouveau Cathy

- ça mérite une punition, rétorque Bénédicte

- quelle genre, lui demande de alors Fanny

- je dirais une bonne humiliation publique
pour nous avoir manqué de respect, répond Cathy armé de son sourire sadique..

tout le long de cette conversation j'étais ailleurs comme j'ai appris à le faire depuis longtemps, je n'ai quasiment pas entendu ce qu'elle racontait, par contre je sors de ma transe quand je sens qu'on soulève mon sac de mes épaules, c'est les filles, elles se mettent à courir avec mon sac que je n'ai pas su retenir.
elles partent direction les toilettes des garçons.
Tout à coup je suis ramené au présent pas le prof qui m'interpelle,
- and you miss Avery what did you think about it?
Je vois pas de quoi il parle, je n'ai pas écouté un mot du cours, j'ai la bouche sèche et je commence à paniquer, je me tourne légèrement vers Luc, mais il ne veut pas m'aider, il m'a prévenu il y'a moins d'une heure ma vie sera pire que l'enfer.
Je répond donc que je n'ai pas écouter ce qu'il disait, je me retrouve donc à devoir sortir de son cours, génial, c'est un mal pour un bien, je ne vais pas devoir supporter l'autre choucroute plus longtemps, par contre j'ai une exclusion de cours à faire signer à mes parents, eh merde je vais devoir trouver une bonne excuse pour cette exclusion.
Je décide d'appeler ma mère et de lui raconter que je me sens mal et que je veux rentrer, elle me dira sûrement pas non, elle est en fin de grossesse et s ennui a pouvoir rien faire ou presque, et puis je l'aiderai à faire le ménage,
Au bout de deux sonneries elle décroche

- allo, Avery? Qu'est-ce qui se passe ? Ça ne va pas ? Me demande ma mère directement,
Je lui répond,

- non pas trop, je me sens mal, je veux rentrer à la maison, je crois que j'ai attrapé un virus.

- pas de soucis je t'attend alors, ne traîne pas en route surtout.

Voilà une chose de faites je vais pouvoir rentrer chez moi, aider ma mère et ensuite aller broyer du noir dans ma chambre. Je me dépêche de sortir de l'établissement et de remonter vers la gare pour pouvoir rentrer, il me faut environ une demi heure pour être enfin arrivée, je pousse la porte d'entrée et trouve ma mère occuper de passer l'aspirateur, elle ne devrait plus le faire, les médecins lui ont ordonné de se reposer sinon il devrait programmer une césarienne d'urgence, ma mère n'a eu que des césarienne du coup celui là aussi viendra par césarienne ce serait trop dangereux de la laisser accoucher normalement, sa cicatrice pourrait se rouvrir et ce serait la merde.
Je débranche l'aspirateur, ma mère se retourne avec le bruit elle m'avait pas vu. Je lui prend l'aspirateur des mains et lui montre le canapé où elle devrait se trouver.
Elle ne dit rien et s'y rend, elle sait que j'ai raison, je décide donc de finir l'aspirateur avant de lui demander ce qu'il lui reste encore à faire,

- il reste la vaiselle, la serpillère et repasser le linge

Je déteste repasser le linge en plus je suis pas douée pour cette tache, je lui dit que je m'occupe de la vaiselle et la serpillère mais que le repassage il en est hors de question, elle rit, elle savait bien je ne repasserai pas.
Je m'attele donc directement à la vaiselle avec mes écouteur dans les oreilles et je met une playlist YouTube, j'aime beaucoup les vieilles musique alors je ne suis pas étonner d'entendre turn around dans mes écouteurs, il me faut moins d'une heure pour finir cette satané vaiselle, quand j'aurais ma maison je n'achèterai que des assiettes en carton et le reste en plastique comme ça pas de vaiselle, je prépare directement le seau d'eau et passe rapidement la serpillère, une fois tous ça fini je préviens ma mère que je vais dans ma chambre me reposer, elle ne me répond pas, elle doit s'être endormi.
Arrivée dans ma chambre je me jète sur mon lit et envoie valser mes chaussures, il n'est pas midi et je suis épuisée, j'envoie un sms au filles pour leurs dire que je suis rentrer chez moi.

Un amour.. pas si oubliéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant