Chapitre 5

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Le reste de la journée passa relativement vite et j'en suis soulagé une fois installer dans ma rame de métro, encore 15minutes et je serais à la maison.

En rentrant je part me jeter dans mon lit, je suis tout sauf motivé à faire mes devoirs mais il faut s'y mettre, plus vite je les commence plus vite j'aurais fini.
Je lançe une playlist pour me motivé un peu plus.

Vingt minutes plus tard j'ai fini la plupart des exercices donner jusque la fin de semaine, je m'étire et me leve pour aller grignoter dans la cuisine, ma mère a racheté des kinder country, j'adore ça et je profite que ma sœur ne soit pas encore aller dans le paquet.

De retour dans ma chambre je regarde mon téléphone, j'ai reçu un sms pendant ma pause goûter, je ne connais pas le numéro...
J'ouvre le message, instantanément une photo apparaît sur l'écran, une photo que je pensais supprimé à jamais, mais elle refait surface maintenant, je ne me pose même pas la question de qui m'a envoyer cette photo.. c'est luke à coup sûr.

C'est à ce moment que je prend conscience que je n'ai plus le choix avec Thomas, si je veux un semblant de paix, il faut qu'on se remette ensemble.

Je ne perd pas de temps elle lui envoi un texto,

*sms*

A- il faut que je te parle.

T- je t'écoute ma belle?

A- en face à face.

T- demain avant le lycée ?

A- non, ce soir. Devant le skate parc.

T- quelle heure?

A- 22h. Si à 22h15 tu n'es pas là tu pourras m'oublier pour toujours.

C'est du bluff mais tant qu'il y croit ça ira.

Il me reste plus qu'à attendre l'heure de notre rendez vous, je sais que mes parents m'autoriseront pas à y aller alors je ferai le mur.

Les heures s'écoulent lentement, mais 21h30 arrive, il est temps de se préparer pour y aller, j'enfile un gros pull et mon jean, je coulisse la porte fenêtre et sort dans le jardin, je remet la porte fenêtre au maximum tout en laissant assez de jeu pour me permettre de la rouvrir.
J'escalade silencieusement la palissade et atterri sur le toit des dépendances des voisins, je saute pour en descendre, elles ne sont pas très hautes, heureusement.
C'est assez facile, le plus dur c'est grimper là palissade, il n'y a quasiment pas de prise, mais c'est pas la première fois que je sors par là, je commence à avoir l'habitude et c'est de plus en plus facile.

Je me dépêche de remonter la rue pour ne plus être visible de chez moi, une fois plus loin je ralenti le pas, j'ai mis moins de temps que prévu et je suis un peu en avance. J'avance dans le soir seulement éclairer par les lampadaires, je n'aime pas traîner seule le soir dehors mais là je n'ai plus le choix.

Arrivée devant le skate parc je m'assois sur un banc pour attendre Thomas.
Il me faut pas longtemps pour le voir arriver, pour une fois il est en avance.

T- tu es déjà là ?

A- ouais j'habite pas très loin.

T- ah, je savais pas..

A- si on fessait le compte de tout ce que tu sais pas de moi, on pourrait écrire un livre.

T- on est là pour faire mon procès ou tu as quelque chose à me dire ? Parce que dans le premier cas je m'en vais tout de suite.

A- non je voulais te parler, je sais bien que tu t'es pas excusé pour rien.

T- ah oui comment ça ?

A- on sait tout les deux que tu vas vouloir qu'on se remette ensemble, c'est pour ça que tu voulais qu'on mange ensemble et que tu m'y a forcé.

T- c'est vrai, mais on est bien tout les deux.

A- ouais quand tu m'ignore pas, et puis je te manquer pas tant que tu avais Marlène.

T- c'était une connerie, tu sais bien que je serai jamais aussi à l'aise avec une autre qu'avec toi..
tu m'as connu quand j'étais dans ma mauvaise période et malgré ça on est devenu proche.

C'est vrai que quand on était ami il avait tout sauf un physique avantageux, il était plein de bouton et porter des bagues.

A- du coup je suis d'accord pour qu'on refasse un essai.. Mais à mes conditions.

T- quel genre de condition?

A- je ne veux plus que tu m'ignore, si on est ensemble, on l'est et pas seulement quand ça t'arrange.

T- je vais faire un effort, je te le promet.

A- et il faut que tu saches une chose avant d'accepter.

Je lui tendais mon téléphone avec la photo affiché, il me regarda plein d'incompréhension avant de regarder cette maudite photo.
Il ne sembla pas choquer ou même dégoûter, c'est une photo que les filles avaient prise de moi quand j'étais en 6eme, j'étais plus grosse d'environ 20kg, pleine de bouton, les cheveux gras et un look tout sauf glamour, heureusement j'ai changé depuis, je ne suis pas belle mais pas moche non plus, je dirais passable.

A- demain elle sera sûrement sur 80% dès téléphone des élèves.

T- et alors? Tu étais jeune et en plein début de puberté, et en plus tu venais de débarquer de Belgique.

A- ça te gêne pas ?

T- non et tu devrais pas être gêner non plus.

Je savais pas quoi lui dire, alors je me rapprochais de lui et l'embrassais, il fut surpris sur le coup, mais m'embrassa en retour quasi instantanément. Je reste encore un peu avec Thomas, sa proximité m'avait manqué, je me sent vraiment bien avec lui, je ne suis pas amoureuse de lui mais je tient beaucoup à lui quand même.
Il est presque minuit quand je me décide à rentré, il proposae de me raccompagner, au départ je lui répond non, mais il insiste tellement que finalement je lui dit oui, on continue de parler sur le chemin.
Je me faufilee dans la ruelle Thomas toujours sur mes talons, je me hisse sur le toit de la dépendance,

T- pourquoi tu grimpe là dessus ?

A- mon jardin se trouve derrière la palissade, et ma chambre donne direct sur le jardin.

T- donc si quelqu'un dormait là avec toi il pourrait partir demain matin sans que personne ne le voit ?

A- exactement. J'imagine que tu veux rester..

T- si ça te dérange pas bien sûr.

A- allez viens mais fais pas de bruit, et demain tu pars à 6h30.

Il monte sur la dépendance, on escalade la palissade et on saute dans le jardin, j'ouvre ma porte fenêtre et le fais entré,

A- Bienvenu chez moi.

T- c'est pas très grand..

A- non mais au moins j'ai une chambre à moi.

T- c'est pas faux.

A- allez hop au dodo.

Je me rends dans la salle de bain pour me brosser les dents et mettre mon pyjama, j'avais pas penser à en prendre un autre du coup je me retrouve en mini short et débardeur mais tant pis.
Je me glisse sous mes couverture, et Thomas me rejoint, on doit se coller pour ne pas tomber mais sa présence est rassurante et je m'endort rapidement.

Un amour.. pas si oubliéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant