Nuit en prose, inspiration en vrac

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Dans une maison vide ou le seul ronflement est celui du feu qui s'agite sur les braises ardentes. La nuit est noire, les étoiles se dessinent et contemplent nos rêves. Ou plutôt les votre ; hélas mes nuits sont vides d'images. Le ciel est sombre et mes heures sont blanches ; triste palette de l'insomnie, à l'aube la nuit déteindra en violet sous mes yeux. Les valises s'accumulent et les bagages se font lourds mais jamais le train n'arrive. Il n'y a pas de main tendue, nul bras qui m'attendent ni visage à embrasser. Solitude tu me prives de ses joies, bâillonnes mes appels, tortures mes pensées sans qu'un cris ne parvienne à franchir cette frontière solitaire.

Seule la lune me suit, et le silence des gens endormis. Fenêtre ouverte, je cherche les murmures, les promesses qui jamais ne durent. Les lumières dans les yeux s'éteignent. Comme une bougie le cœur s'use tant que la mèche est là. Tout peut encore fondre, tout peut encore s'éclairer. A ma nuit de craie je mêle musique et couleurs vives, pour combler ce temps vide.

mots maladroits, poésie du banalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant