IL ETAIT UNE FOIS...

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La pluie qui tombe sans discontinuer depuis le matin, à enfin cessé d'inonder les croix grises, et les monuments massifs
Le petit cimetière de Wildshire, n'a sans doute jamais vu autant de monde.

Une foule compacte et hétéroclite, s'y presse. D'aucun aurait trouvé ces gens étranges, avec leurs accoutrement bizarres mais ces personnes là, se moquent de leur atours.
Ils étaient venus dire adieux à celle qui avait donné sa vie, pour sauver le monde d'un terrible fléau.

Près du cercueil que l'on descend lentement dans le trou béant, une jeune femme vêtue de noir regarde la scène, l'air perdu. Près d'elle, un jeune homme entoure ses épaules. Et près de lui. Un petit garçon et une fillette de six ans retiennent leurs larmes à grand peine. La petite a glissé sa main dans celle d'un homme, grand et mince, aux longs cheveux noirs.

Enfin, le cercueil repose dans la tombe, noire, et humide.

Alors, s'élèvent dans le ciel, des, lueurs blanches, venu de la foule.
Ils brandissent des baguettes magiques, et sans un mot, rendent hommage à cette combattante courageuse.
Et alors que les lueurs s'éteignent, une gerbe de flammes montent au dessus de la foule, et dessine dans le clel plombé, un cœur brisé.
Un mouvement de foule, et un murmure, qui enfle, puis les flammes disparaissent, aussi vite qu'elles sont apparues.
La fillette se met à pleurer, et l'homme la prend dans ses bras. Près de lui, un autre homme, brun, aux cheveux courts, un enfant de deux ans dans les bras, renifle bruyemment.

Il sont tous là, les survivants de la terrible bataille qui a mit fin, au règne de la terreur.

Harry Potter, le jeune héros, qui a tué Voldemort, le terrible mage noir, sa fiancée, Ginny Weasley, Hermione Granger et Ron Weasley, James Potter et Lily son épouse, Remus Lupin et sa femme Nymphadora, et dans ses bras, leur enfant, le petit Tedy, près d'elle, se tient Andromeda, sa mère, le dos droit, le regard fier, en dépit de la, douleur. Car elle est doublement en deuil, elle a perdu son époux, assassiné par des râfleurs, alors qu'il fuyait le régime de la terreur, imposé par Voldemort et ses mangemorts..

Et il y a les autres, les camarades, de Poudlard, les professeurs, les, Aurors et membres de l'ordre, Hagrid, le garde chasse de Poudlard, et les professeurs, qui se sont vaillemment battus, eux aussi.

Puis, la foule quitte le cimetière, un à un, il dise un mot, ou font un geste de réconfort à la très jeune femme en noir.

- Cassy ? Dit l'homme aux longs cheveux noirs.
- Emmène les petits, papa, je veux rester seule avec elle, un moment. Ethan, va avec eux, s'il te plaît.

L'homme se tourne vers le jeune homme et lui donne l'enfant qui s'est blotti contre sa poitrine.
- Je vais rester un peu aussi, Ethan tu peux rester avec les enfants ?
- Bein, j'ai pas trop le choix, on dirait.

À contre cœur. Le jeune homme qui l'accompagne se retourne, et ils restent seuls devant la tombe.
- Mery, murmure l'homme, je voudrais tellement que tous ceci ne soit qu'un cauchemar. Je voudrais que tu sois là, avec ton sourire moqueur, et tes remarques acides. C'est tellement injuste que tu ne sois plus là. Tu vas me manquer. Tu vas nous manquer à tous. Et surtout aux enfants. Tu.. Tu étais une mère exceptionnelle, je ne sais pas comment je vais faire, moi, maintenant que tu n'es plus là, pour m'occuper d'eux. Qui va pouvoir faire le tampon entre moi et Cassy ?
Et puis, nos discutions, nos disputes, ton sale caractère. Bon, le mien aussi, je l'avoue. Tout ça va me manquer. D'aussi loin que je me souvienne. Tu as toujours été là, une présence bienveillante et forte. Même alors, que nous etions séparés, tu étais quand même là. Pour me remettre sur le droit chemin, pour m'empêcher de dérailler.
Je n'ai jamais cessé de t' aimer, tu sais, malgré l'amour que j'ai pour Libie, tu resteras mon premier et mon plus grand amour. Adieu, Mery. Au moins, tu es en paix maintenant.

IL ETAIT UNE FOIS MEREDITH LESTRANGE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant