La femme parfaite n'est qu'une garce !

L'emménagement

Franchement, après une telle journée. Je vois vraiment pas ce qui pourrait m'arriver de pire. Je monte l'escalier menant à mon appart comme un fantôme. J'entends même pas ma voisine Sophie qui me salue au pas de sa porte. J'ai vraiment tout gâché. La vie ne pourrait pas me réserver un plus grand choc

Tante Gilda : oh ma belle! J'ai une grande nouvelle. J'emménage chez toi!
(Oubliez tout ce que je viens de dire.)

Tante Gilda: n'est-ce pas merveilleux?
Demain je vais m'inscrire au FTBB ( femme tombée bien bas)

Je dois dire un truc. Je ne veux pas, moi!. Au lieu de ça je dis

Moi : bien sûr !

Tante Gilda : on va bien s'amuser ensemble. On sera comme deux copines! ( Sainte Bernadette. Epargne-moi)

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Au bord d'une plage de sable fin, sous un ciel ensoleillé, milles couleurs m'entouraient. J'avais l'impression de ne plus toucher terre. Telle une princesse perdue au milieu de nulle part dont la beauté se reflète dans l'eau. Je cherchais en vain mon prince charmant. Dès que je le vis, mon coeur s'arrêta. Mes mains tremblaient de cette sensation chaude qu'on a lorsque l'amour de votre vie vous embrasse.

Jullien : si tu savais combien je t'aime. Aucune autre femme ne compte pour moi. Mon coeur t'appartient à jamais.

Moi: continue, ne t'arrête pas. C'est si bon de t'entendre dire ça.

Jullien : debout! vas m'acheter un paquet de cigarette

Moi : QUOI!

Je me réveille en sursaut, avec Tante Gilda qui se tient devant mon lit.

Tante Gilda : alors ce paquet de cigarette. C'est pour aujourd'hui ou pour demain.

Quoi! C'était juste un rêve!

Moi : Tante Gilda, on ne réveille pas les gens en plein sommeil pour un fichu paquet de cigarette. (Surtout quand on rêve de quelqu'un qui ne nous remarque pas dans la vraie vie)

Tante Gilda: tu sais bien que sans ça , je ne pourrais pas bien entamer ma journée . C'est si difficile que ça de faire plaisir à ta pauvre tante?

Moi : Très bien ! . j'y vais.

******

Devant la maison de Jullien ....

Je frappe à sa porte, j'espère qu'il est là. Après ce qui est arrivé avec Holly. J'ai vraiment envie de parler à quelqu'un.

Jullien : Hey! Gigi, ça va? Entre. T'es drôlement matinal ( ma tante me sert de réveil- matin) T'as un problème?

Moi : oui. Je suis passé acheté un paquet de cigarette pour ma tante ensuite je suis venu te voir pour en parler.

Jullien : qu'est-ce que t'as? ( ma vie a un goût bizarre )

Moi : je me suis disputé avec Holly. ( encore)

Jullien : vous vous disputez tout le temps.

Moi : cette fois-ci, c'est plus grave. Je l'ai mise au courant des tromperies de Jean et elle l'a mal pris. Elle pense que je mens. Et pourtant , c'est la vérité.

Jullien : t'inquiète pas. Ça finira par s'arranger .
Attends moi là. Y'a quelqu'un à la porte.

Il s'est levé et est allé ouvrir la porte. Qu'est-ce qu'il est beau aves ses cheveux en pagaille!

Cassandra : Salut Jullien! J'ai oublié un truc hier soir.

Jullien : euh... Tu tombes mal là.
( elle envoya un coup d'œil dans le salon et me vit )

Cassandra : Ah je vois.. Je passerai un autre jour.

Je trouvai tout cela suspect. Pourquoi cassandra oubliait-elle ses affaires ici ?

Si vous voyez votre " ami " être trop proche de votre crush.

Y'a anguille sous roche..

Y'a éléphant sous caillou..

Semblant lire dans mes pensées...

Jullien : t'inquiète pas , ce n'est rien. Elle avait juste oublié son cartable. On bosse sur le même projet de fin d'année.

( ouf! J'ai eu peur)

Il me caressa la joue et murmura à mon oreille : " tu fais quoi ce soir"

Moi ( rougissant tout d'un coup) : absolument rien

Jullien : on pourrait aller au ciné.
T'en penses quoi?

Moi : ce serait avec plaisir.

Il me fit ensuite un câlin. Tout mes problèmes disparurent dans ce câlin : HOLLY, Tante Gilda, Cassandra..
Il n'y avait que ce moment qui comptait. Et comme tous les moments magiques
Ça ne dure jamais bien longtemps.

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De retour à la maison...
En frapant à la porte . Personne ne répondit. Je continuait à tambouriner la porte de mon appart mais toujours rien ( qu'est-ce qu'elle fabriquait à l'intérieur?)

Soudain, je pris peur. D'un coup,  Je me souvins d'avoir confié à Sophie le double de mes clefs en cas d'urgence. Elle me les remit et je courru ouvrir la porte en pensant qu'il était arrivé un truc à Tante Gilda.
Je suis resté cloué sur place en regardant ce qui était arrivé. La cuisine était en feu!

Tante Gilda : j'ai ouvert le four et puis... je t'avais dit que rien n'allait sans mon fichu paquet de cigarette.

Règle # 9. : la femme parfaite ne s'inscrit pas au FTBB ( Association des femmes tombées bien bas)