Dépression

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         Un trou noir. Oui, c'est ça, la vie est un trou noir. Énorme. Le fond de ce trou noir est la mort, et chaques pas, chaques mouvements que l'on fait, que ce soit lever le petit doigt d'orteil ou faire un footing, nous rapproche toujours plus de la mort, mais ça ne me dérange pas tellement, puisque je veux mourir. Je veux arrêter. Tout arrêter. Je veux arrêter la vie, la souffrance, la douleur etc, mais je ne vais pas me suicider... Je ne vais pas mourir pour mes parents, mes grands parents, mon oncle, ma tante, mes cousins, mes cousines, mais surtout (et presque seulement pour lui) pour Finneas, mon frère, que j'aime de tout mon cœur, qui m'aide à choisir le rythme des chansons, qui monte avec moi sur scène, aux concerts et qui surtout me remonte le moral quand je suis sur le point de me suicider, même si je pense à mes proches. 

Je vais chercher ma lame qui est plus précisément un mini couteau de poche de cuisine dans le genre qui épluche les pommes de terre ou autres. À quoi sert cette lame ? Il faudrait regarder ma lame de plus près : des tâches rouges/marrons, oui. Pourquoi ces tâches ? À présent, regardez mon bras gauche : des bandages... Enlevons les : des cicatrices.

Que s'est-il passé ? Il s'est passé la douleur. Il s'est passé la sentation du mal. Il s'est passé, la mutilation. Ça fait mal, mais je continue, sans aucune obligation particulière, à part le fait que la vie est nulle. Je dirais même par extrême politesse : la vie est nulle à chier, mais alors à un point où je le demande comment font les gens qui disent que la vie est belle... 

Et zut, mon frère arrive...  Vraiment, je l'adore, mais là j'ai vraiment envie d'être seule. (F pour Finneas, M pour moi) :

F : Hey, ça va ?

M : Tu connais déjà la réponse...

F : Mais pourquoi tu vas jamais bien ? Tu vas toujours mal !

M : À ton avis ?

F : À toi de me dire, je ne suis pas télépathe !

M : Je me suis foulée la cheville, j'ai mal à mon bras droit, je sais pas ce qui s'est passé, c'était dans les escaliers, mais à chaque fois que je le lève, ça me lance, et j'ai mal aux cervicales depuis le shooting de décembre alors qu'on est en février !

F : Ok, changement de sujet total, mais pourquoi tu gardes ces milles posters de chevaux ? Je les ai compté, ça fait bien mille tout pile...

M : Sérieusement ?

F : Quoi ?

M (Je m'énerve) : JE M'ATTENDAIS À UN « OH MA PAUVRE» OU À UN « JE PEUX FAIRE QUELQUE CHOSE POUR TOI ?» !

F : ...

M : ET LÀ, À UN «DÉSOLÉ » !

F : Désolé. Voilà, c'est bon ?

M : Ok, dégage.

F : Mais...

M : DÉGAGE !

*claquement de porte*

Mais pourquoi je me suis énervée ? Et pourquoi je lui ai dit de partir ? Finalement, je voulais qu'il reste... C'est pour des trucs comme ça que j'aime pas la vie, c'est compliqué... Trop compliqué...

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Coucou !!!👍🏻 Je viens de poster le premier chapitre de "Billie eilish pirate beird o'conell, j'espère qu'il va vous plaire !!! C'est ma toute première fiction alors s'il vous plaît, donnez moi le maximum de commentaires c'est très important pour moi, j'en ai besoin pour améliorer la chronique etc... Sur ce, salut !!!! 

#premièrefiction

#billieeilish

#j'aimelavie

#ilfautquej'arrêteavecleshashtag

#lavieestgéniale

#nefaitessurtoutpascequecettefillevafaire

#VITEARRÊTEZMOI

Billie Eilish Pirate Beird O'ConnellOù les histoires vivent. Découvrez maintenant