CHRÉTIENNE MARIÉE DE FORCE

T1: twenty nine

Je ne sais même pas pourquoi je pleure, je descends vite de la voiture sans même dire un mot au chauffeur de Markwins qui m'a ramené. Markwins lui-même est resté là bas, il a refusé de venir avec moi.

J'efface mes larmes du revers de la main en montant les marches en courant, il est 3h48.

J'entre dans ma chambre et referme la porte avant de m'écrouler derrière la porte, je pleurais sans une véritable raison, je ne sais même pas pourquoi je pleure. J'évacue tout ce que j'avais accumulé jusque là.

-moi: je t'en pris mon Dieu, suis perdu je ne sais plus que faire. Je reconnais que je t'ai désobéi, j'ai pas pu gardé le silence pardonne moi. Maintenant je ne sais plus ce que je dois faire. dis je en pleurant. Qu'est-ce que mes tuteurs vont faire maintenant?

Je me relève et me dirige à grand pas vers la garde linge. Je tire ma valise vide qui reste en haut et l'ouvre avant d'ouvrir ma garde robe.

Je ne vois plus ce que je dois faire ici dans cette maison, si mon oncle et ma tante me retrouvent ici ils me feront la peau.

Je retire quelque vêtement des cintres que je balance dans ma valise et quelques choses qui me seront utiles là où j'irai.

Je referme ma valise et j'enlève mes talons que je balance de l'autre côté de la chambre et je m'asseoie sur ma table de travail, enfin celle de mirla ma cousine. Je m'empare d'une feuille et d'un stylo mais je ne savais même pas ce que je pouvais écrire à mon oncle.

......

Ça fait au moins une heure que je suis ici, je n'arrive même pas à rédiger une lettre.

Je n'aurais qu'à les appeler quand je serais loin d'ici, pensais je pour en finir avec l'histoire des lettres.

Il est 5h17 et à cette heure au-moins il y'a déjà des gens en route, j'aurais qu'à trouver un appartement même le plus petit avec mes économies en attendant que je déniche un petit boulot ou autre. pensais je en regardant l'argent que j'ai en main.

Je suis sortie de mes pensées par le "ding-dong" de la sonnette, mon coeur avait raté un battement.

Quoi?? Je soulève vite ma valise que je me précipite à déposer sur la garde linge.

C'était sûrement mon oncle ou ma tante parce que je ne vois personne d'autre capable de débarquer ici à cette heure.

Je vous assure que mentir c'est difficile. J'avais les idées du genre: Markwins les a appelé, voilà pourquoi ils ont débarqués à l'improviste.... Il les a demandé de le rembourser voilà pourquoi ils viennent m'égorger..

Je culpabilisais, je marchais en rond dans ma chambre et j'entends un autre coup de sonnette, je ne pouvais plus rien sauf affronter mes tuteurs.

Je descends à toute vitesse parce que les faire patienter ne ferait rien d'autre qu'aggraver la situation.

J'ouvre le portail et je vois cinq paires des yeux sur moi et plusieurs bagages au sol.

-moi: oncle pascal?!! dis je un peu choqué et rassuré.. Je pensais que .. bref! Bonjour et Bienvenue!