Il est arrivé un matin où je me suis couchée.
Je ne sais plus quand c'était, je ne sais plus où c'était.
Je sais juste que le soir je me suis relevée.
Et que ça a recommencé.
Encore, et encore, et encore.Je te parle pendant que tu rêves,
car le matin quand le soleil se lève,
il peut toujours entendre ces murmures que, jamais, je ne lui dirai.
Je suis seule dans mon grand ciel noir.
Je suis seule, mais pas à l'abri des regards.
Des cratères pleins le corps car je ne suis pas parfaite.
Des reflets jaune et or pour éclairer une terre en miettes.
Je ne peux rien y faire là haut, vous savez.
Les hommes meurent, les enfants ont faim, et personne ne sort indemne de cette vie, au matin.
Je vous observe, tous, entre les bras de Morphée.
Je vous éclaire lorsqu'il n'y a plus de lampadaires, lorsque mes rayons sont un peu plus clairs.
Je sens les émotions, je sens les tentations...
Et je vois les homme pleurer, la nuit, lorsqu'ils pensent être seuls.
Les éclairs déchirent la nuit comme ils transpersent mon cœur.
Mon cœur qui peut aimer, mais qui reste de pierre.
Parfois une larme m'échappe, alors les nuages la cachent en en déversant une nuée de ce que je pourrai pleurer.C'est le calme après la tempête, je vais bientôt me retirer.
Pour aller chercher le soleil, pour le pousser à vous.
Mais n'avons de cesse de nous éviter, et ce depuis que je suis née.
Alors je fais ce que je dois faire, et je m'enfuis, sans bruit, lorsque le ciel par lui est rosi.
Loin, je traverse d'autres horizons.
Car, je le sais, vous n'attendez que de profiter de votre journée.
Loin de moi,
Loin de ma triste musique.
Loin de moi,
La Lune Mélancolique.
VOUS LISEZ
Car chaque texte mérite d'être lu
Short StoryCeci sera un recueil de différents petits textes. Ça ne donne sûrement envie à personne...et je vous comprendrais. Mais...franchement, ça vaut toujours la peine d'essayer.