nouveau départ

83 7 3
                                    

Le jeune garçon, angoissé du voyage qui l'attendait, monta dans le train avec un pas lourd et lent. Il avait entendu parler de ces grèves passagère de la sncf.
Sa seule peur était de ne pas pouvoir arriver à l'heure. Étrange pour un adolescent n'est ce pas ? Dans la tête d'un adolescent beaucoup d'événements peuvent être à l'origine d'angoisse. L'angoisse pour une note c'est bien connu. L'angoisse pour une prise de tête avec les parents c'est bien connu aussi. Mais lui, la seul chose qui l'inquiétait été le temps. Pourquoi aurions nous peur du temps ? Faut il avoir peur du temps ?
Sa valise était d'un rouge sanguin à faire fuir Dracula. Son casque posé contre sa nuque donnait l'impression d'un adolescent classique mais au fond il se sentait différents.
Il s'est d'ailleurs toujours vu comme quelqu'un de différent. De part son vécu, sa manière de penser, de regarder les gens ou de part sa bisexualité notre protagoniste s'est toujours vu comme différents. Ses camarades l'ont toujours vu comme bizarre. Pourtant il ne l'était pas. Il était simplement différent.
Il déposa sa valise dans le casier de métal prévu à cette effet. Les traces d'usure sur les casiers montrait que bon nombre de personnes étaient passés par cette endroit. C'était maintenant à son tour de partir dans ce voyage qui est si important à ses yeux. Beaucoup de questions tournoyait encore dans sa tête. Après avoir déposé sa valise il avança doucement dans la voiture huit en direction de Rennes. Il commença par observer l'environnement. Les gens avançait regard bas. Dans leurs bulles ils ne prennaient même plus le temps de se regarder.
Tous c'est pauvres personnages encré dans le système ne savaient plus vivre ! Comment leur montrer la vie ? Comment leur faire aimer la vie ?
Il fit glisser sa main contre les sièges pour sentir la mousse lui caresser les doigts. Aujourd'hui notre chère protagoniste allait enfin revoir la seule personne qui avait réussi à le sortir du système !

Il avait des rêves. Quand on lui demandait la simple question "qu'es ce que tu veux faire plus tard mon grand ?" Il avait alors cette simple réponse "plus tard, je serai cinéaste". Pour lui la vie n'est qu'un simple file, propre est à chacun de décidé si ce file sera ordinaire ou extraordinaire. Sa décision à lui était prise. Il voulait vivre sa vie comme personne ne l'avais vécu avant.
Il avança avec le but d'y trouvé inscrit le numéro vingt-trois. Au siège numéro vingt-quatre il y avait un homme à la barbe grisonnante, des petites lunettes à branche noir dominait son visage. Je suis au numéro 23 dit le protagoniste. Le veille homme avait un visage difficile à décrypter. Nous ne pouvions pas savoir si c'était la première ride qui lui donnait ces traits aigri ou alors la simple idée de savoir qu'un adolescent serait à côté de lui pendant quatre heure le rendait peut être fou. Après réflexion il opta pour la deuxième solution en vu de l'état de son visage la première ride avait dû déjà arrivé depuis un long moment. Après que le train ait démarré le protagoniste se tourna les doigts et commença à écrire...

Le protagoniste avait dans son sac des occupations diverses et variées mais dans son cœur vivait une cicatrice qui, malgré les âges n'avais pas encore disparus. Il été prêt à tout pour faire disparaitre cette blessure ancré. Il savait que lui dire ce poid ne pouvait que renforcer cette douleur, cette douleur si puissante qui le détruisait jours après jours. Il savait aussi qu'elle était la seule personne qui était là pour lui. Il avait Gagné son cœur alors il voulait prendre soins de cette brise d'amour qui au fond, lui donnait une nouvelle vie. Elle était si belle, si douce ! Enfin une personne qui l'aimais, enfin une qui était sincère, qui comprenait sa douleur. Alors il décida de délivré ce poid.
Comme il l'avait pressenti, cette phrase le détruisit complètement. En un instant il perdit cet espoir. Il sentit que l'amour n'était pas parti mais la foi elle, était déjà loin. Il avait mal, devant eux il souriait mais cette douleur continuait de grossir de jours en jours. Par la fenêtre les arbres défilaient un par un. Un jolie spectacle dont il en était spectateur mais dans quelques instants il deviendra acteurs, acteurs de sa propre vie. Ses mains devinrent de plus en plus moite, son cœur battait, il avait ce vieux reflex de passer sa mains dans ses cheveux, encore et encore. Plus son âme s'approchait du sien plus son cœur battait.
Tout d'un coup l'espoir revint. Rien que l'idée de pouvoir lui toucher le visage lui donnait une force surhumaine. Ces retrouvailles seront peut-être heureuses et pleine d'espoir d'un nouveau départ pour ces deux coeurs blessé.Quand le train ralenti les jambes du jeune garçon commencèrent à avoir de léger spams. Il avait cette envie folle de briser la vitre du wagon et courir sans s'arrêter pour la retrouver. Il pensait encore à ces moments, ces perles de la vie qu'il avait pu vivre avec elle. Toutes ces images gravé au plus profond de lui, inategnable par quiconque essayerai de les lui enlever.
Ses yeux se remplissait petit à petit de cet étrange et fin liquide Salé. Son cœur continuait à battre de plus en plus fort. À partir du moment où le train commença à freiner, il tomba dans ce monde idéal mais irréaliste. Les traits de la gare se dessinait tout autour de lui. Les personnages perdu qui tentait de sortir du train lui semblait si lent. L'escalator lui semblait si long qu'il le croyais à l'arrêt. Dans son monde les gens n'existe pas personne ne pouvait le réveiller sauf elle. La gare était neuve, la pluie avait lavé le sol, ses chaussures étaient mouillé mais peut importe il ne remarquait rien. Quand il la vit arrivé au bout de cette gare son cœur s'arrêta de battre le temps d'une seconde. Tout devin plus clair, peut importe les éléments extérieurs dans ses yeux il n'y avait que les siens. Elle coura en sa direction. Quand il pu enfin la prendre dans se bras son monde devin réalité. Il sentait son odeur près de lui. Ces larmes était prête à tomber, son cœur explosa comme un feu d'artifice ne l'avais fait auparavant. Il passa sa mains sèche dans ces doux cheveux qui n'était maintenant plus les siens. Il passa sa mains le long de son dos, la serra contre lui comme jamais il n'avait serrer quelqu'un. Ce moment lui sembla si court, si long il ne savais pas mais il était l'homme le plus heureux du monde c'était sur. Elle lui chuchota doucement à l'oreille «je suis là» il se senti bien. À ce moment là il se promis de ne jamais l'abandonner.

Voyage d'un être différentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant