la blessure

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Il était la. Sur cette chaise. Cette chaise sur laquelle il était assis tous les jours. Son cœur détruit jusqu'au dernier morceau, il ne savais plus vivre. Vivre pour lui était devenu ridicule. À quoi ça sert de vivre ? À quoi est ce que ca sert quand plus personne ne vous crois encore ici.
Ils le regardait comme le roi des cons. Il ne se sentait plus humain, il se sentait blessé et mort de l'intérieur. Il n'était plus un Homme parmi tant d'autres, il était devenu chien, chat, chienne, chatte, lion peut importe. Il se sentait traiter comme animale.
Il se sentait différents et exclu au plus haut point.

La prof pouvait parler, il n'écoutait pas. Plutôt il n'entendait plus. Pour lui sa vie était fini. Triste vie quand des miliers de rêves reste sur terre à chercher leur propriétaire déjà parti. Mais c'était trop. Ils et elle l'avait détruit. Il sorti la trousse de son sac, ouvra délicatement la fermeture éclair de sa trousse avec tout le mal-être du monde. Il ne pouvait qu'écouter les démons qui se réveiller en lui.

Une fois sa trousse ouverte il prit l'objet le plus tranchant qu'il avait sous la main. Sa Paire de ciseaux. Il en était blanc.
Il regarda la classe et les élèves qui l'entouraient. Des visages familiers, d'autres bien plus que familiers. La première larme coula.
Il demanda l'autorisation pour aller boire mais une fois celle-ci obtenu, il courut. Ses jambes tremblait de peur mais surtout de honte. La honte était la. Jamais il n'avait courut aussi vite mais cette fois c'était pour la bonne cause. Une fois dans ce lieu, si sombre et si obscur, encore secret de tous. La décision était simple à prendre. Il n'avait pas besoin de se poser de question. Il savait ce qu'il avait à faire. Comme si cette action était la seule issu.

Il retira son sweat pour le poser. Il le posa sur le rebord d'une fenêtre, pris la paire de ciseaux qui était dans sa poche.
Les larmes coulait abondamment. Ses larmes étaient si douloureuse que sa vision en devint flou.
Il était perdu dans ce gouffre sans fin. Il posa la lame au bord tranchant sur son bras, sans se poser de question, mais tout en pleurant il tira d'un coup sec. Les yeux tournée vers le ciel, il recommença ce geste une dizaine de fois. Il avait l'impression de se libérer au fur et à mesure que son bras saignait. Le sang coulait et il pensait se sentir bien. Il remit son ciseaux dans sa poche, remit son sweat et retourna en classe.

En ouvrant la porte il regarda la professeur et les élèves. Un blanc se créa.
Ils le regardaient tous. Sa respiration s'accélérant, il fit un pas en arrière, puis deux, puis il sorti à nouveau en claquant la porte d'une telle puissance qu'il en fit tremblé les murs. Un élève se leva, s'approcha de la porte. Quand il l'ouvrit, le protagoniste était Allongé sur le sol. Sa respiration de plus en plus puissante, ses membres tremblait, ses mains étaient crispé. Il poussait des cri de douleur. Il se repliait sur lui même. Toute sa souffrance ressortait comme un âme sortirait d'un coeur. Ses démons avait pris possession de son corps. Toute sa vie tournoyait dans sa tête. Il se voyait mourir. Il repensais à tous ces moments qui l'avait détruit.

Mais tout à coup il entendit cette petite voix douce. Cette petite voix qui le sauvera qu'elle que moi plus tard. Il ne savais pas qui c'était, cette voix lui était encore inconnu. Mais il l'entendait. Elle était encore loin mais de loin elle lui répétait cette phrase «je suis là» il entendait cette voix. Elle l'apaisait. Il aurait tout faire pour elle. Il ne la connaissais pas, elle ne le connaissais mais il voulait déjà être prêt d'elle.
Les idées noir tournoyait dans sa tête mais elle, elle continuait à lui parler. De loin. Elle était là. Il voulait mourir mais il avait compris qu'elle serait la pour lui. Il voulait lutter contre toute ces douleurs pour elle.

Il avait enfin trouver une issue. Il allait vivre pour elle. Son visage encore inconnu, sa douce voix le rassurait. Peut-être que c'était ça sa seule issue ? Vivre et combattre pour elle ? Il comprit très vite qu'il ne pouvait pas mourir ses rêves l'attendait. Cette voix l'attendait. Il vivra pour elle et elle vivra pour lui.

C'était elle sa lumière.

Voyage d'un être différentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant