Le choix . Tome 1 : La Brise Soufflant Du Désert . ( Terminé )

Chapitre 6 - La prédatrice

Chiara avança prudemment jusqu'a l'angle du bar et amorça son contour en deglutissant avec difficulté.

Depuis combien de temps n'avait elle pas dragué un homme ? On dirait une éternité. Elle ressera bien les pans de son manteau puis continua sa progression vers ce magnifique spécimen de la gente masculine assis seul dans un coin du bar à la lumière Tamisé.

Et s'il attendait quelqu'un ? Elle aurait vraiment l'air d'une gourde à s'imposer de la sorte .

Elle voulu faire demi tour lorsqu'elle croisa le regard de Neria plein d'espoir.

Si elle se degonflait sa meilleure amie allait encore lui faire une crise .

- Bonsoir .

La jeune femme sursauta . A regarder Neria elle ne vit même pas qu'elle était arrivé devant l'inconnu depuis certainement une bonne minute , perdu dans ses pensées mais collé à son tabouret au point de sentir son after shave épicé.

Chiara reprit rapidement contenance devant le regard amusé de l'homme qui a présent devait certainement déjà la prendre pour une folle .

- Vous êtes seul ? Demanda t'elle en montrant le tabouret a ses côtés.

- Vous avez tout compris , repondit il .

Chiara s'asseilla avant de lever les yeux vers lui pour mieux le détailler .

Maintenant qu'elle était assez prêt elle pouvait voir exactement se a quoi elle s'attaquait. Du lourd, finit elle par conclure . Du très lourd même.
Il avait les yeux verts emeurode à vous déstabiliser, le nez aquilin et la mâchoire carré, signe de force et de pugnacité . Ses cheveux noir était court et bien soigné. Il sentait un parfum qui deja la laissait pantoise , faisant naître en elle une boule de stresse .

- Je peux vous offrir quelque chose à boire ? Demanda t'il.

Chiara observa son verre à demi consommé à côté de Neria mais hocha la tête en signe d'assentiment. si tout se passait bien elle ne retournerait pas au côté de son amie à l'humeur massacrante .

Il appela donc le serveur de la main . Sa Manche remonta légèrement et elle pu constater qu'il portait une Rolex Daytona de Paul Newman au poignet .

Ok . Cet homme etait beau et avait un bon portefeuille. Mais il en fallait plus pour émoustiller Chiara .

Elle était PDG d'entreprise. Elle n'était certe pas multimilliardaire mais elle se défendait bien avec sa villa ultra moderne avec piscine à débordement et sa Bugatti Veyron . Et elle n'en avait rien à faire de claquer des sommes astronomique juste pour se faire plaisir.

Cette argent elle lavait gagné à la sueur de son front . Contrairement à certain elle n'était pas nez avec une cuillère en argent dans la bouche .

- Que désirez vous boire ?

- Un bloody Mary .

Le serveur hocha la tête et se mit à la tâche un peu plus loin , les laissant seuls.

- Je m'appelle Chiara .

- Juste Chiara ? Demanda til en lui serrant la main qu'elle tendait vers lui .

- Chiara Belseto Di Calso , precisa t'elle avec un demi sourire . Et vous ?

- Alessio, murmura til en caressant du pouce la peau de sa main qu'il emprisonna un peu plus longtemps que prévu dans la sienne .

Chiara se senti captive de son regard et sa bouche se mit à sa s'assécher .

Tres vite elle se libéra et s'éclaircit la voix .

- Que faite vous ici seul ?

J'étais sur le point de rentrer lorsque je vous ai vu entrer dans le bar . J'attendais quelqu'un.

- Votre petite amie ? Demanda Chiara sans s'embarrasser des convenances , y allant franco .

- Non , ma petite soeur a vrai dire .

- Elle ne viendra pas si je comprend bien .

Il ne répondit pas .

- Que faite vous dans la vie Chiara Belseto Di Calso ?

- Disons que je suis à mon propre compte , repondit elle evasivement jouant nerveusement avec ses doigts sur le bar .

Elle navait jamais été aussi nerveuse .
Ce mec dégagait quelque chose de magnétique qui l'empêchera de se concentrer.

Elle ne connaissait pas cet homme . Inutile donc de lui faire un détail de sa vie dont en réalité il s'en fichait comme de sa dernière chemise hors de prix .

- Et vous ?

Le bloody Mary se posa devant elle et le marman lui adressa un clin d'oeil ravageur .

Tient , elle avait un tiqué avec le celui la aussi maintenant ? A croire qu'un chien lui avait pissé sur la tête en venant ici .

Préférant l'ignorer, Chiara se tourna à nouveau vers le ténébreux Alessio .

- J'ai une question à vous poser , finit elle par dire en retenant sa respiration.

Elle en avait marre de tourner autour du pot à faire des manières.

- Je vous écoute.

Sa voix grave la fit frissonner.

- Vous avez une femme , une fiancée ou une petite amie ? Enfin je veux dire ...un homme tel que vous doit certainement avoir quelqu'un qui l'attendait quelque part.

Elle vit Alessio sourire legerment comme s'il était amusé par la remarque avant de monter son verre à ses lèvres.

- Je ne suis pas le genre d'homme qui aime qu'on l'attende , repondit il simplement. J'aprecie le fait être libre de mes mouvements et de pouvoir faire se dont jai envie lorsque cela me chante sans avoir à rendre des comptes à qui que ce soit .

Chiara recommença doucement a respirer soulagée.
S'il avait été casé elle n'aurait vraiment pas su comment terminer cette conversation .

- Pourquoi ? Demanda til .

Chiara s'empourpra net alors qu'il posait sur elle un regard lourd de ce je ne sais quoi de très déstabilisant.

Que pouvait elle bien répondre à cette question ? Qu'elle était intéressée ? Qu'il lui plaisait bien ? Non , cela reviendrait à lui faire comprendre trop clairement qu'elle le voulait entre ses draps . C'était trop direct pour un premier échange banal .

- Rien , répondit elle en rougissant , faisant littéralement marche arrière.

Et merde ! Il allait la prendre pour une dégonflée. Tant pis !

- Je ne sais pas à quoi je pensais en vous demandant cela , dit elle en balayant l'air de sa main en rigolant legerment .

- A moin que vous ne soyez la dernière des demeurées , ce dont je doute fort , je pense qu'au contraire vous le savez très bien , mademoiselle Belseto Di Calso .

Sans même qu'elle ne puisse esquisser le moindre geste pour l'en empêcher, Alessio tira d'un geste brusque et inattendu sur son tabouret pour le rapprocher du siens de manière à se qu'elle se retrouve les jambes emprisonnées entre les siennes et la tête juste en dessous de son menton.

Il était aussi grand ?

Saisi et encore sous le choc de leur rapprochement prompt , chaira se mit à fixer ses lèvres alors qu'il semblait caresser de son regard chaque parcelle de sa peau délicate et fraîche.