Chapitre 4

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Pourquoi ai-je pensé à lui pendant toute cette courte nuit ? Je n'ai jamais été attiré par un homme pourtant

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Pourquoi ai-je pensé à lui pendant toute cette courte nuit ? Je n'ai jamais été attiré par un homme pourtant. Je me suis toujours considéré comme hétérosexuel car jamais je n'ai ressenti de désir pour quelqu'un du même sexe, cependant je sais rester ouvert et n'ai jamais été homophobe. Je tente tant bien que mal de me lever, en titubant, l'exta d'hier soir a laissé des traces manifestement. Je fait ma routine matinale habituelle, puis j'enfile, un pantalon de costume à motifs prince de galles gris, un sweat a capuche noir trasher, mon manteau long gris et mes speed-trainer noires. Je me rends ensuite à l'école ou j'arrive avec quelques minutes de retard. J'ai cours d'anatomie en amphithéâtre. Je rentre dans la salle qui est très bruyante et m'installe à cotés de mes amis, je sors mon ordinateur portable et mes fiches de notes puis, leur dit bonjour. Quelques instants plus tard, le professeur fait éruption dans la salle, il se présente et commence directement son cours, je décroche rapidement, quel ennui. Je me perds à rêvasser et, inéluctablement, je repense au serveur d'hier soir, quel embarras de me questionner sur ma sexualité à cause de lui ! Je me remémore, son teint pâle, son visage régulier et ses abdos dessinés, il était indéniablement beau. Le cours finit rapidement et à force de rêvasseries, je n'ai rien noté, paniqué, je vais faire du charme à une jeune fille boutonneuse et cachée sous quatre pulls pour qu'elle m'envoie les cours de toutes les matières tout au long de l'année. Sur l'heure du déjeuner, je propose à Sakura que nous mangions en tête à tête tout les deux pour avoir une discussion intime. Nous nous rendons dans un restaurant du centre-ville ou nous avons nos habitudes.

Nous nous installons, et elle commande une salade aux quatre épices, aujourd'hui, elle porte un pull bleu en cachemire, une veste en cuir entre le marron et le noir, ainsi qu'un jean noir et des converses de la même couleur. Pour ma part je commande des tagliatelles au saumon. Elle engage la conversation en me décrivant son aventure de la veille avec son coup d'un soir, il l'a ramené chez lui et ils ont évidemment eu un rapport. D'après elle c'était super, mais elle ne le reverra pas, depuis qu'elle s'est remise de son amour de vacances en seconde, elle s'est jurée de ne plus jamais être en couple de sa vie. Pour ma par je lui raconte le serveur d'hier soir, et lui explique que je pense qu'il m'attire, elle me répond du tacotac;  « Tu sais Naru, tu peux être attiré par UN gars et ne pas être nécessairement gay ou bi.
-Je sais bien, mais il m'attire vraiment beaucoup.
-Tu sais quoi, tu devrais essayer d'aller lui parler, au moins pour faire connaissance
-Peut être oui, tu dois avoir raison »
Je vais donc m'organiser pour aller lui parler. Pour l'heure, nous finissons de manger, payons et retournons à l'école, il ne reste plus que deux heures de psychiatrie et les cours sont finis pour la journée du mardi. Nous subissons ces dernières cent-vingt minutes et nous dépêchons ensuite de rentrer chez nous. Sur le chemin vers mon appartement, je pense a mon plan pour parler au serveur, je vais y aller au tout début de la soirée, vers vingt et une heure au Lazer et lui demander quelque chose en faisant mine d'avoir oublié des affaires la veille. Une fois arrivé chez moi, je me met à l'aise et je me prépare à dîner pour manger tôt, je fais chauffer deux œufs que je déguste avec des haricots froids et mon habituel raisin. Je me prépare ensuite pour revoir le serveur, je prend un douche, exfolie et hydrate mon visage, enfile un pantalon de costume gris, un t shirt blanc et une surchemise couleur neige avec des rayures bleues et rouges ainsi que mes converses blanches. Ensuite je me parfume avec toujours fidèle de Fragonnard mon odeur fétiche et, enfin , je sors de chez moi après avoir verifié que j'étais bien sur mon trente et un.

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« J'avais jamais vu de nuit aussi calme
Je la regarde enchaîner les cigarettes
Ses larmes coulent en silence on entend toujours les cigales
On se blesserait même avec zéro mot
Pourtant aucun mur sur cette terre
Ne pourrait étouffer le cri de nos phéromones
On risque pas de tenir longtemps
Tu m'as même comparé à Lucifer »

One cigarette more and hushOù les histoires vivent. Découvrez maintenant