chap1 l'annonce et 2 la course (1ÈRE PARTIE)

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–        Aya, vient m'aider s'il te plaît.
 
–        oui papa, j'arrive !
Comme vous avez entendu je m'appelle Aya. Je suis une fille simple, un peu trop timide peut-être mais je suis gentille et surtout rousse ! Vous allez vous demander où est le problème et le problème, c'est que je vis dans un pays arabe et ici, c'est très très rare qu'un enfant naisse avec des cheveux roux sur la tête. Vous pouvez alors vous imaginer comment est ma vie. Bon je crois que vais y aller sinon mon père va s’évanouir avec tout ces clients. D’ailleurs je me demande bien pourquoi ils sont si nombreux aujourd'hui, ce n'est pas que ça me déplaît mais c'est bizarre.
 
–        Aya ma chérie, arrête de rêvasser et aide moi.
 
–        je ne rêvasse pas papa, dis-je en faisant la moue.
 
–        bonjour Aya ! Est-ce que tu peux me montrer les plus beaux tissus bleus que vous avez s'il te plaît ?
 
–        bonjour madame Salima ! Bien sur, je vais vous monter ça tout de suite.
Je rentre dans la réserve pour sélectionner les tissus et reviens lui montrer.
 
–        celle-là maman ! On dirait les yeux du roi tu ne trouve pas ?
Ça, c'est la Aïcha, la fille de Salima. Elle rêve de se marier avec notre cheikh...
 
–        oui, tu as tout à fait raison ma chérie ! S'exclama sa mère. On la prend, c'est combien ?
 
–        C'est mon père qui fait les prix, et merci à vous d'être venu chez nous !
 
–        Aya ! Oh Aya. Qu'est ce que je vais faire ! Oh mon dieu, aide-moi !
Elle, c'était sa meilleur amie. Disons même ma seule amie. Zamia.
 
–        Qu'est-ce qu'il y a encore Mila ? Zamia ? Ta mère t'a encore trouvé un vieux barbu comme époux ? Lui demandais-je en rigolant.
 
–        Ce n'est pas que ça ! Oh mon dieu... 
 
–        Zamia, calme toi et dit moi se qui se passe.
 
–        Tu n'est donc pas au courant ? Il faut que tu arrêtes de t'enfermer chez toi parce que tu rates beaucoup de choses ! Tu as 23 ans maintenant et aucun prétendant n'est venu voir ton père. Tu vas finir toute seule.
 
–        Je ne vois pas se que ma vie à avoir avec ton problème.
 
–        Le cheikh ! Notre grand souverain a invité toutes les jeunes femmes du monde susceptible de devenir sa femme à une grand cours

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–        bonjour votre altesse.
 
–        Bonjour Assad, est-ce que tout est prêt ? Demandais-je à mon bras droit.
 
Il l'est depuis que je suis monté sur le trône. C'est la seule personne en qui j'ai confiance. Il m'a aidé à gouverner mon pays malgré mon jeune âge alors que d'autre essayaient de me tuer.
 
–        Oui, tout est prêt. On n'attend plus que vous.
 
–        J'espère qu'il y en aura une qui sera digne de gouverner à mes côtés et qui pourra me donner un héritier au plus vite. Il est hors de question que mon cousin est un enfant avant moi. Même si je sais que toutes ces femmes ne sont là que pour mon titre.
 
Préviens les autres que nous partons dans 30 min. L'informais-je.
 
–        Bien votre altesse ! Dit-il en inclinant la tête.
 
Quand Assard sort, je me laisse tomber sur mon fauteuil. Je sens que ça va être une longue et terrible journée pour moi. Alors que je pensais avoir du temps pour me marier, me voilà à 29 ans à être obligé de supporter une femme qui ne pense qu'à l'argent et au pourvoir. C'est géniale !
 
_____________________ éclipse jusqu'au lieu de course_________________________________
 
J'étais en train de préparer mon cheval Zar quand tout à coup, une masse de cheveux roux passe devant moi.
J'étais comme envoûté par cette couleur, incapable de détourner les yeux et quand enfin je repris mes esprits, mes pieds prirent le contrôle de mon corps pour s'élancer après cette merveille.
 
–        votre altesse ? Puis-je vous aidez ? Me questionne alors un de mes gardes.
 
–        Avez-vous une fille avec les cheveux roux passer par là ?
 
–        Oh, vous parlez d'Aya ? Oui, elle cherchait son amie, me répondit un autre plus jeune.
 
–        Aya... De quel pays vient-elle ?
 
–        Oh Aya est d'ici. Elle vient du même village que moi, rétorque-t-il.
 
–        Comment ça ? M'étonnais-je.
 
–        On la surnomme la rousse du désert car elle est née comme ça. C'est la fille du marchand de tissus.
 
–        Hum ! Lui répondis-je avant d'aller retrouver Assad.
 
–        Assad renseignes-toi sur une certaine « rousse du désert ». Je veux tout savoir sur elle avant le départ de la course.
 
–        Oui votre altesse !
 
Je sais que je peux compter sur lui car il ne m'a jamais déçu.

Note :  réécrit par @I_love_oups
 

la rousse du désert  ( Tome 1 ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant