chap 5 départ (corrigé )

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Point de vue d'Aya
 
Après que mon père m'avait convaincu de partir avec le cheikh, je m'étais enfermé dans ma chambre pour pleurer. Je n'arrivais plus à arrêter mes tremblement tellement j'étais secoué par mes spasmes.
 
Mon père m'avait rejoins pour préparer mes affaires.
 
–        Ma fille, tu vas tellement me maquer. Me dit-il en me prenant dans ses bras.
 
–        Mais papa, comment tu vas faire tout seul ici demandais-je en sanglotant.
 
Une voix nous coupa.
 
–        On doit partir mademoiselle.
 
Je me retourne pour me retrouver en face du conseiller du cheikh qui m'attendait sur le bas de ma porte.
 
Je serre alors mon père dans mes bras une dernière et sors avec mes affaires en suivant le conseiller jusqu'à une voiture blindé noire entourée de gardes.
 
–        Désolé de se départ précipité, s’exclamât-il en inclinant légèrement la tête.
 
–        Ce n'est pas grave mais je ne comprends pas pourquoi il à besoin de moi.
 
–        Le cheikh n'est pas quelqu'un de patient je le confirme mais c'est un homme d'honneur vous pouvez me croire sur parole.
 
–        Alors pourquoi veut-il faire de moi sa maîtresse. Ne voit-il pas que je suis déjà assez humilié comme cela ? Rétorquais-je.
 
–        Oh mon enfant. Ne me dite pas que vous avez cru à ces insomnies dit-il le regard tendre.
 
–        Bah c'est plutôt facile de les croire si on regarde la différence entre Jasmine et moi. Murmurais-je en refoulant mes larmes.
 
Je n'avais même pas remarqué qu'on était arrivés. En sortant de la voiture, je suis subjugué par la beauté du château. Les yeux grands ouverts, j'ai l'impression s'être dans un autre monde.
 
Point de vue d'Anzize (son altesse)
 
Après avoir réglé l'affaire avec la famille qui faisait courir les rumeurs, j'étais rentrée trop impatient de revoir ma future femme.
 
–        Votre altesse ! Ils sont arrivés, m'informa un garde.
 
Je sors me poster devant l'entrée et là je la voit. Plus belle que jamais devant la voiture en train de regarder le château. Elle avait l'air émerveillé. Au moins elle aime le château, c'est déjà ça.
 
–        Vo-vo-tre altesse ! Bredouilla-t-elle timidement en le remarquant.
 
–        Anzize. Appelle moi Anzize, répondit-il un peu froidement.
 
–        Votre altesse. Je dois monter les affaires de mademoiselle dans quel chambre ? S'informa Assad.
 
–        Mettez les dans la chambre à côté de mes appartements.
 
–        oui votre altesse. 
 
Je la regarde en train de se balancer sur ses pieds signe qu'elle était nerveuse.
 
–        Vient avec moi Aya, on va parler dans mon bureau.
 
En la voyant hésiter, je lui pris le bras et la traîna derrière moi jusqu'à mon bureau.
 
–        Assit-toi, ordonnais-je.
 
–        merci, répondit-elle.  
 
 

la rousse du désert  ( Tome 1 ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant