la rousse du désert ( Tome 1 )

chap 8 confusion (corrige)

                        
Point de vue d'Aya
 
Je n'ai pas revu le cheikh depuis hier. Moi qui croyais qu'on c'était rapproché. Après tout on avait passé la nuit à parler ensemble.
 
Bon, j'avoue que c'était plutôt lui qui me racontait ses idées pour améliorer le pays et notre relation. Il a même parlé du fait d'avoir un enfant.
 
Mais aujourd'hui c'est redevenu comme au début. Je me réveille seule, je mange seule. Et même Farid ne vient plus me parler. Je ne sais pas si il s'est rendu compte que je n'étais pas du tout le style fille qu'il aimait, que j'étais trop simple, trop bizarre.
 
Grrrr, il faut que j'arrête de me faire des idées. Je vais attendre encore quelques jours. Si mon mari ne vient toujours pas j'irais lui parler moi-même. Peut-être qu'il reste encore des rebelles où bien d'autres ennemis mais il faut que éclaircissement ce mystère.
 
____________________________ quelques jours plus tard ________________________________
 
Je suis sur le point de frapper à la porte du bureau du cheikh quand tout un coups j'entends une voix de femme.
 
–        Anzize, tu peux me faire confiance. Je te dis la vérité !
 
Je reconnu tout de suite cette voix. C'était celle d'Aïcha. Cette fille m'humiliait depuis ma tendre enfance.
 
Alors se qu'elle disait était donc vrai ! Ils sont donc bien ensemble. Comme je ne voulais plus rien entendre, je me mis à courir pour aller m'enfermer dans ma chambre pour laisser ma tristesse éclater.
 
Point de vue d'Anzize
 
Non mais pour qui elle se prend cette femme. Elle ose m'appeler par mon prénom alors que j'ai devant moi la preuve comme quoi elle et sa mère sont payé par les rebelles pour collecter des informations.
 
–        Je t'interdis de prononcer mon prénom! Tu croyais me charmer pour que j'oublie la trahison de ta mère et toi ? Tu devrais me remercier de vous envoyer en prison plutôt que la décapitation. Lui criais-je dessus.
 
–        Je m'excuse votre altesse. Je me suis un peu laissé emporté. C'est juste que c'est ma mère qui est en faute. Moi je n'ai rien avoir avec ses manigances. Je-je n'étais pas au courant, je...
 
–        Assad ! Appel les gardes pour la faire sortir d'ici avant que je ne change d'avis. Vous pouvez la ramener en prison.
 
Ouf, je peux enfin souffler.
 
–        Votre altesse, on a un problème ! Me dis Assad en inclinant la tête.
 
–        Qu'est ce qu'il y a encore ? M'agaçais-je.
 
–        Pendant votre entretient avec mademoiselle Aïcha, son altesse Aya était devant la porte et je crois qu'elle a mal interprété se qui se passait.
 
Non mais merde. Qu'est-ce qu'elle va penser maintenant. Déjà la dernière fois elle se faisait des idées. Là je sens que ça va être un peu plus dur de regagner sa confiance.
 
Je crois qu'il est temps pour moi de m'occuper de mon mariage si je ne veux pas la perdre.