Jusqu'à ce que l'amour nous sépare. TOME 2

Jusqu'à ce que l'amour nous sépare - Chapitre 88

Je rougis d'un coup. Mon cœur accélère. Je suis bien réveillé maintenant. 

Mais mon silence inquiète Nam qui me demande en s'approchant :
-Tu veux toujours de moi...non?
Ma tête bouge lentement pour lui répondre que oui. Bordel oui ! Bien sûr que je veux toujours de toi ! Nam me fait un large sourire. Il soupire, soulagé :
-Aaaah j'ai flippé, j'ai vraiment cru que tu me répondrait non !
Je répond, toujours un peu chamboulé par ses paroles :
-Mais pourquoi je t'aurais dit non...
Mon vis à vis rougit à peine et baisse les yeux. Il a l'air tout gêné par ma phrase. Nam continue enfin, à voix basse :
-Léo, il faut que tu sache que les semaines qui vont suivre vont être dur pour moi et par extension pour nous deux...
Ses mains prennent les miennes et tout en caressant doucement mes doigts il continue :
-Samedi prochain, on enterre Jin et j'ai bientôt les examens qui vont tomber. Je serais là pour toi, il suffit que tu le demande et j'arriverais. Mais je te demande pardon à l'avance pour toutes ces fois où on pourra pas se voir ou très peu.
Sa voix, maintenant presque cassée, me demande :
-Tu tiendras le coup ?
-Oui.
Il a l'air terrifié en fait. Mon départ l'inquiète tant que ça ? Mon cœur se réchauffe doucement et je lui souris tendrement. D'abord surpris puis rassuré il demande :
-Pourquoi tu souris ?
Ma fossette s'intensifie et je répond en collant mon front au sien :
-Je suis juste heureux...
-De quoi ?
-De savoir que tu tiens à moi.
Nam perd son sourire et répond d'une voix beaucoup plus déterminée :
-Mais bien sûr que je tient à toi ! Je veux pas te perdre Léo, je t'aime !
Je rougis et répond, heureux :
-Moi aussi je t'aime Nam et je veux bien sortir avec toi.
Mon amant sourit à pleine dent et jubile :
-C'est vrai ??
-Hahaa oui !
Le grand machin me choppe et me sert contre lui en chantonnant :
-Merci merci mercii !
-Nam ! J'étouffe !!
Il ralenti et chuchote :
-Léo...tu es mon trésor.
-Hahaa ton trésor carrément ??
-Oui, je t'assure. Tu es si précieux pour moi...
-Toi aussi Nam, je veux te perdre pour rien au monde.
Épuisés, nous nous endormons. 

Main dans la main. 

Heureux de pouvoir échapper à la réalité encore quelques heures.