Assis au bord de mon lit,non le lit de ma mamie plutôt,comme toujours entrain de faire mon activité préférée révasser à ce que serait ma vie si...
Et bam la réalité me rattrape non sans crier gare. Vous savez,ce genre de personne tout le temps morose qui s'appitoie sur leur sort,limite qui chiale pour un oui ou un non, qui pense être la seule à avoir tous les problèmes du monde. Eh bien j'en suis la parfaite exemple,les lamentations sont mes passe_temps favoris. J'y excelle à un tel point que je m'étonne. Je suis de la longue lignée des Peulh Fouta de la Guinnée Bissau. Détrompez vous je n'en suis rien car je le suis que de nom je suis plutôt sénégalaise car au moins j'y suis née et je comprend la langue locale le wolof au détriment de ma langue maternelle. Mon père tient une boutique dans un quartier voisin de celui où on habite Ndiarème Limamoulaye précisément au niveau du marché. Il vend au quotidien les denrés de première nécessité. Ce travail bien que pénible ne lui rapporte que le strict nécessaire pour vivre. Ma mère a divorcé de mon père à mon jeune âge. Je vis donc avec ma mamie paternelle qui nous a élevé moi et mon grand frère.
Nous vivons tous dans une modeste maison avec mes cousins et cousines, les enfants des deux frères ainés à mon père. Pour dire qu'on est trop nombreux à habiter dans cette maison qui d'ailleurs n'appartient à aucun de ses résidents.
Les conditions de vie n'étaient pas optimales,mais al khamdoulilah on s'y suffisait. C'est pas comme si on avait le choix aussi. Je partageais la chambre de ma grand mère qu'on appelais affectueusement Néné signifiant mère en poular. Elle nous aimait d'un amour fou,mais elle en ressentait un plus grand pour moi et mon frére,aprés tout elle nous a élevé et pris sous son aile dés le départ de ma mère. Malgrés son âge avancé, elle se démenait pour s'occuper de nous comme il se doit. Mon père étant constamment occupé avec son boulot épuisant ne pouvait rien y faire. En effet il quitte la maison à l'aurore aprés la prière de Fadjr. C'est un fervent musulman qui ne rate jamais délibérément une prière. Ainsi aprés s'être acquitté de son devoir religieux, il se rend à son lieu de travail carressé par le vent frais du matin. A cet heure les rues sont encore désertes à l'exception de certaines femmes entrain de balayer la devanture de leur maison pendant que quelques personnes grossisent le rang des arrêts de bus pour se rendre à leurs lieux de travail ou encore des vieillards revenant de la mosquée aprés la prière du matin. Papa se faufilait entre ces personnes, chapelets à la main saluant à tout rompre les visages familiers, il ne tardera pas à apercevoir la façade de sa boutique parmi la rangée de cantines située en avant du marché. Il faisait toujours sombre à cet instant, arrivé sur les lieux où on l'a affectueusement surnommé Diallo_boutique,il formulait toujours quelques prières avant d'ouvrir la serrure afin d'accéder à son magasin. Il commençait d'abord par nettoyer le sol pour ensuite dépoussiérait certaines marchandises. Les clients venaient petit à petit pour s'approvisionner et il s'activait tant bien que mal à leur satisfaire du mieux qu'il le pouvait toujours avec un sourire scotché à ses lévres. Dés lors c'était des "diallo_boutique diaye ma" ( diallo_boutique vends moi) qu'il entendait à longueur de journée.Cet année si je venais de souffler mes 16 bougies, je suis en classe d'examen, le Bfem. Je figure parmi les meilleurs élèves, j'aimes vraiment la douce langue de Molière raison pour laquelle je me donne à fond dans mes études mêmes si les conditions ne sont pas réunies. En effet je viens d'une famille modeste dont les moyens sont limités. Cette situation,bien que désolante me motive encore plus à bien étudier afin d'aider mes parents dans un futur proche. Une chose est sûre, j'ai la chance d'avoir un père extra_ordinaire qui bien que gardant ses valeurs traditionnelles nous permet d'ajouter une touche de modernité à notre vie mais seulement quand celle ci nous est bénéfique. Ainsi il m'encourageait dans mes études malgrés que les siennes n'étaient pas poussées. Vous l'auraient compris mon papa est tout pour moi je l'aime plus que de raison. Je pouvais passer des heures en sa compagnie tellement je l'adorais, je crois que je suis en love de lui eh oui c'est mon premier amour alors pas touche.
Avec ma mère, c'est différent. Je ressens pas avec elle le même feeling avec mon père. Je me sens incomprise à ses côtés même les séjours occasionnels chez elle n'ont rien fait évoluer. Le divorce est passé par là.
Rien n'est plus difficile pour un enfant que de devoir vivre sous la tutelle d'un seul parent aprés leur séparation. Le fait de ne pouvoir connaitre la joie d'être en famille dans son entièreté. Ceci crée un vide dans sa vie, un manque qui ne peut être comblé que par la présence du parent absent. Pour dire ainsi que le divorce laisse parfois des séquelles indélébiles aux enfants qui en sont victimes.
C'est ce que je ressentais en mon fort intérieur l'absence de ma mère qui bien qu'étant présente.Je suis de nature taciturne, non que j'ai la paresse d'ouvrir ma bouche mais si c'est pour ne rien dire d'intéressent, je préfère la fermer. Cela dépend aussi de mon auditoire par ce que dés fois je suis une vraie piplette.
Le seul hic dans ma vie est que je suis trés complexée par mon physique. Je suis trés mince à mon âge. Faut croire que Dame_nature ne m'a pas bien garni. Je le vivais trés bien jusqu'au jour où les remarques de mon entourage ont commencé à pleuvoir. C'était des
_ iow xana do lékk ( Est ce que tu ne manges pas chez toi?)
_wow iow sew nga dh ( Waouh t'es vraiment maigre).
Depuis j'ai commencé à perdre confiance en moi, à avoir honte de mon physique. Je me détestais sans m'en rendre compte.
Ce fût le début de mon calvaire moi Fatima Zhara Diallo.Alors la suite vous la voulez ou pas???
Escusez moi pour les fautes.
N'hésitez pas à me donner vos impressions, critiques ou conseils.
Soyez indulgents je suis une débutante.
Bref aimez et laissez un commentaire je vous répondrai dans la mesure du possible.