Les examens approchaient à grand pas,la terreur se lisait sur le visage de chaque candidat.
De mon côté j'avais peur certe avec toute la pression qui pesait sur moi mais c'était plutôt une peur maîtrisée car durant toute l'année j'avais travaillé dur pour être fin prête à toute éventualité.
S'il y a une chose dont je peux vraiment être fière dans ma vie c'est que je suis plutôt débrouillarde dans mes études. Mes efforts ont toujours payés.Mon père avait pris cinq ans plutôt une nouvelle femme qui lui avait donné deux enfants,un garçon et une fille. Je les aimais d'un amour fou, ils étaient mes rayons de soleil.
Même mes relations cordiales au début et tendues peu après avec leur mère n'ont rien changé en cela.
En effet ma belle-mère du jour au lendemain nourrissait une haine non fondée envers ma personne. Je ne saurai dire comment ni pourquoi. Ainsi elle essayait de me mettre en mal avec mon père en lui disant des contre-vérités.
Un jour elle lui a dit comme quoi à mon jeune âge déjà je sortais en cachette avec un de mes proches cousins et que je commençais à délaisser mes études.
Quand mon père m'en a fait part, j'étais prise de court et de peur aussi car sachant d'avance que ce dernier ne tolérerait en aucun cas de telles comportements qu'il juge frivoles sous son toit. Heureusement en homme sensé qu'il est, il m'a cru quand je lui ai affirmé le contraire et connaissant mes antécédents avec ma tante, il a vite compris son jeu mais n'en a pas fait cas.
Les jours passaient et ma tante me provoquait à tout bout de champs, elle ne voulait qu'une chose me tabassait. Mais je n'étais pas dupe autant son comportement m'insupportait autant je n'était pas prête à subir un lynchage. J'étais plus que consciente que ma condition physique ne faisait pas le poids devant elle. Ce serait un réel suicide et ce plaisir, elle ne l'aura pas. Donc je subissais sans rien dire.
Et le plus dur c'était quand elle se fâchait avec mon père,mon papa adoré,elle lui disait des mots humiliants bien sûr en son absence. Comment peut on dénigrer un père devant ses enfants sachant surtout que ce sont de pures calomnies. Mon coeur impuissant en souffrait beaucoup car oui je savais malgré cela faire la part des choses, en tant que sa femme, elle avait le droit de tenir des paroles blessantes envers lui même si elle n'avait pas à le faire devant moi.Ainsi donc ma capacité d'analyse m'étonnait, à chaque fois que quelqu'un me disait une chose, ou me faisait une remarque déplaisante aprés l'avoir pris à coeur bien sûr, j'essayais de comprendre pourquoi et dans quelle circonstance cela a été dit. Peut-être celle-ci était juste un constat sans arrière-pensée, un conseil bienveillant ou une moquerie tout court. Dans l'un ou l'autre cas je tentais dés lors de prendre tant bien que mal ces dires avec philosophie.
Je devais avouer que l'euphémisme contextuelle ne passait pas toujours.
En fin de compte je subissais encore et encore.
L' oppression est le sentiment le plus douloureux qu'on puisse éprouver.
Surtout quand on est impuissant ou pas assez courageux pour faire face à la situation.
Mais ne dit on pas que demain est un autre jour?A tous ceux ou celles qui sont opprimés(ées) d'une quelconque manière que ce soit ou qui subissent les moqueries d'une tierce personne ayez le courage de riposter,de dire non.
Assumons nous telle que nous sommes si on ne peut changer la situation.
Boulen ken téré dounde.
Sur ce bonne fin de soirée.
Et svp réagissez.