l'ère du mal

05-La découverte

Une immense pyramide, noire, était baignée dans une étrange lumière, elle rayonnait sombrement, elle brillait d'obscurité.
Autour, le rien, immense, et glaçant, troublant, frustrant, il occupait tout l'espace, pesant de tout son poids sur Artémis, qui, ébahi, n'était pas dans la position la plus glorieuse qui soit, sur son arrière-train, se rendait compte que Foaly, qu'il avait pris pour un fou quelques minutes auparavant-les minutes existaient-elles dans ce lieu-avait raison, il était affublé d'une cape verte, aux bords noirs, et était stupéfait. Il n'entendait plus Foaly, mais savait déjà ce qu'il devait faire: soigner les poumons de Butler afin qu'ils puissent s'enfuir sans encombres...
Mais Éole, le roi du royaume dans lequel il ne se trouvait pas encore se montrerait-il clément, le reconnaissant comme le fils d'Oscar, ou le mettrait-il à l'épreuve-comme tous les autres Médicus- ?

Un homme de forte carrure marchait triomphalement dans les ruelles de New-York, avec à sa ceinture de petites sacoches qui brillaient d'une lueur étrange, semblant venir d'elles et de partout ailleurs.
Cet homme, vous l'aurez deviné-ou pas-, s'appelait Oscar Pill, et il était heureux parce que son fils avait réussi...

Un homme, tout en noir, avait quand à lui une tête à se rendre à un enterrement, ses traits étaient tirés, sa mine défaite, ses yeux, bordés de rouge, semblaient prêts à détruire la Terre, et étaient allumés d'une lueur vengeresse,mais personne ne pouvait le voir, étant donné qu'il était voûté, regardant vers le sol.
On l'appelait Prince Noir, seigneur des Pathologus, Maître Noir, et toutes sortes d'autres appellations à faire mourir de peur tout aventurier qui était en ce moment populaire à la télé, dans les émissions de bas niveau, ces similis courageux, mille fois plus musclés qu'intelligents, et qui agitaient toutes les foules d'une phrase.
Mais il n'était pas d'humeur à humilier un de ceux-là, non, celui qu'il traquait était beaucoup plus important, et s'appelait Oscar Pill