Chapitre 18

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Pdv d'Ella

Je sens que quelqu'un me porte mais je suis trop fatiguée pour ouvrir les yeux. Je sens que cette personne me dépose sur une surface moelleuse que je devine être un lit. Après ça quelqu'un me met un t-shirt et retire mes baskets et rabat une couverture sur mon corps. Je suis tellement bien là, loin de mon père et de mes cauchemars, une main effleure ma joue ce qui me fait soupirer de bonheur puis m'endors pour aller dans le pays des rêves ou des cauchemars.

Cauchemar

Un médecin arrive vers nous, le visage fermé signe c'est une mauvaise nouvelle. Une fois devant nous, il nous annonce que ma mère et ma sœur n'ont malheureusement pas survécu à l'accident. Je ne peux plus retenir mes larmes et m'effondre au milieu de la salle d'attente. Mon père lui ne bouge plus depuis et j'ai aperçu une larme coulée sur sa joue, le médecin nous dit qu'il est désolé et que l'impact de l'accident a été trop violent et que cela à causer beaucoup de dommage puis il part en nous disant cette phrase que tout le monde déteste « Toutes mes condoléances ». Après cela je suis resté plusieurs minutes par terre à pleurer toutes les larmes de mon cœur puis j'ai vu mon père se lever. Il m'a ordonnée de me lever et de le suivre. Maintenant je suis dans la voiture avec lui où règne un silence de mort que je n'ose pas interrompre mais je n'ai aussi pas la force de sortir un mot. Je pleure toujours, je repasse encore et encore le moment de l'accident et le moment où le médecin nous annonce leurs décès.

Mon père se gare devant chez nous et descend de la voiture toujours sans dire un mot puis il se dirige vers la porte d'entrée et l'ouvre. Je le suis sans qu'une phrase ou même un mot se franchisse de ma bouche. Une fois dans la maison, il se dirige vers la cuisine et sort une bouteille de whisky qu'il commence à boire. Je le regarde faire sans savoir comment me comporter car je n'ai jamais vu mon père boire comme ça et c'est bien ce qui m'inquiète.

- Papa dis-je doucement avec moi voix tremblante

Il lève son regard sur moi mais il n'est plus comme avant doux, fière ou même rempli d'amour non là il est noir de haine, de rage. Face à son regard rempli de colère, je commence à avoir peur de lui. Pour la première fois j'ai peur de mon père de ce qu'il pourrait faire dans l'état dans lequel il est actuellement.

- Tout ça c'est ta faute ! hurla mon père en me regardant toujours

- De quoi...tu...tu parles ? lui demande-je en bégayant avec incompréhension

- C'EST DE TA FAUTE SI ELLES SONT MORTES ! TU LES AS TUEES ! hurla-t-il à nouveau tout en s'approchant de moi, le regard noir

- Non ! Je n'ai rien fait lui répondis-je en secouant la tête et en pleurant à nouveau

Mon père se poste devant moi et s'abaisse pour être à ma hauteur. J'ai de plus en plus de mal à le regarder dans les yeux tellement que son regard me paralyse.

- Je vais te le faire regretter, crois-moi me dit-il en me regardant

Son poing s'abat sur ma joue, je tombe à terre sous le coup et me retrouve à quatre pattes par terre. Il enchaîne sans me laisse le temps de bouger, je reçois coup de poing, coup de pied, gifle et plein d'autres choses. J'ai beaucoup de mal à respirer et j'ai mal absolument partout je suis à deux doigts de tomber dans les pommes tellement la douleur est insupportable. Il m'attrape par les cheveux et tire d'un coup sec pour me faire relever la tête ce qui m'arrache un cri de douleur. Puis tout à coup, je reçois quelque chose à arriver dans mon ventre qui me tire à nouveau un cri de douleur puis je sens quelque chose couler de ma bouche. Je dirige mon regard vers mon ventre et aperçois qu'un couteau est planté à l'intérieur que mon père tien dans sa main libre. Je remonte mon regard vers celui de mon père, je sens une larme coulée le long de ma joue. Il a le sourire aux lèvres et ses yeux reflètent de la fierté face à son geste.

Sauvée de l'enfer grâce à lui -EN COURS-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant