Fallin' Apart

Chapitre 2

Le bus venait d'arriver, en y montant, je vis bien vite qu' il n'y avait plus beaucoup de places, j'en aperçue une au fond. J'avais en faisant attention pour ne bousculer personne au passage.

- Salut, la place à coté de toi est prise ? demandais-je timidement.

- Salut, non , tu peux t'installer, je t'en pris.

- Merci, au fait moi c'est Nina.

- Enchantée, moi c'est Kelly. Tu vas au lycée Jean Jaurès ?

- Oui et toi ?

- Moi aussi je vais là-bas, tu es nouvelle ? Parce que je n'ai pas le souvenir de t'avoir déjà vu là-bas ?

- Oui, je viens d'aménager il y a quelques semaines.

Elle me répondis seulement par un sourire avant de me poser d'autres questions auxquelles je répondais volontiers. Nous avons parlé ensemble le temps du trajet, durant lequel j'ai pu apprendre qu'elle avait un petit frère de 10 ans et que ses parents étaient eux aussi divorcés depuis quelques années. J'étais heureuse d'avoir fait connaissance de cette charmante personne. Ma rentrée ne se passait pas mal jusqu'à présent. Je n'étais même pas arrivée devant le lycée que j'avais quelqu'un à qui parler.

Quelques minutes plus tard, nous arrivions devant l'immense grille qui m'annoncé le début imminent de mon nouvelle vie scolaire.

- Kelly, pourrais-tu peux me montrer l'intendance s'il te plaît ?

- Oui bien sûr, suis- moi dit-elle en me tirant par la main.

Kelly partit en cours après m'avoir souhaité bonne chance. Après que l'intendante m'ait donné mon emploi du temps et ma classe, je me dirigeai vers celle-ci un peu anxieuse.

206, 207 , 208 , voilà, 209, je venais de trouver ma classe. Je pris mon courage à deux mains et je me mis à frapper deux petits coups contre la porte en bois.

- Entrez !

En entrant dans la classe, toutes les têtes me regardaient, parmi elles je reconnus Kelly, elle me souriait. Après m'avoir rapidement présenté, le professeur me dit d'aller m'installer à une table du fond. Voilà une bonne chose de faite. Malgré tout, quelques têtes étaient encore dirigées vers moi ce qui me mettais mal à l'aise. Je sortis mes affaires et tenta d'écoute le cours. Commencer avec deux heures de mathématiques, qui ne serait pas content... Sans que je m'en rende compte quelqu'un s'était installé à coté de moi. Quand j'eus l'idée de me tourner finalement vers mon nouveau voisin retardataire, je fis face à la personne la plus belle que je n'avais jamais rencontré. Il était grand avec de beaux yeux marron, les cheveux bruns. Banal vous allez me dire mais il avait un petit quelque chose que je ne savais pas définir qui le rendais spécial, unique.

- Je sais, je sais, ma beauté est à couper le souffle mais ça devient assez gênant de te voir me regarder comme ça alors qu'on ne se connaît pas dit-il dans un demi sourire

Je détournai très vite le regard et sentis mes joues s'enflammer . J'étais horriblement gênée et ma nature très timide n'arrangeait pas la chose.

- Je rigole ne t'inquiète pas. Sinon moi c'est Maxence, et je suppose que tu es la nouvelle ? Dit il en riant.

- Je ... Oui c'est ça, je suis Nina, enchantée dis-je avec un petit sourire.

- D'accord me dit-il avec un sourire plus que craquant.

La sonnerie retentit. Enfin, pas que discuter avec Maxence soit horrible mais les mathématiques sont un calvère ..

- Nina ! cria Kelly.

- Oui? dis-je me bouchant une oreille. .

- Je n'en reviens pas ! Tu étais en train de parler avec Maxence dit-elle en me saisissant les épaules.

- Euh oui pourquoi, c'est si étrange ?

- Maxence c'est juste le mec le plus mignon de tout ce putain de lycée. Il ne parle pas à n'importe qui. C'est notre petite vedette ici, tu vois ? Par exemple ça fait trois ans que je suis dans ce lycée et deux ans que je suis dans sa classe et il ne m'a jamais décroché un seul mot ! Tu as de la chance la nouvelle dit-elle avec un clin.

-  Sérieusement ? Ca existe encore le schéma du populaire ? Je pensais que ça n'existait plus qu'au cinéma et dans les livres dis-je en rigolant.

- Oh que oui ça existe. Et Maxence en est la preuve vivante.

Je levais les yeux au ciel. Elle me poussa gentiment puis nous continuâmes de parler de tout et de rien jusqu'à que je percute quelque chose, ou plutôt quelqu'un...