A la fin de cette semaine, je serai en vacances et rien que d'y penser me remet un peu de baume au cœur durant cette heure de français profondément ennuyeuse.
En sortant de la salle, je me rappelle de ce que m'avait dit Thérèse hier matin. Je décide de la questionner afin de confirmer ou réfuter mon hypothèse.- Dit, Thérèse, qu'est-ce qui s'était passé de super important hier ?
- Hmmm.... je vois pas de quoi tu parles, désolé, réplique-t'elle en haussant les épaules.
- Mais si ! Tu m'avais dit que quelque chose d'hyper important ou cool t'était arrivé !
- Ah oui, c'est vrai ! Eh bien, figure-toi que j'ai reçu un message d'un numéro inconnu qui me demandait si t'avais un copain et si je pouvais lui passer ton numéro de téléphone.
- Ah d'accord. Mais à aucun moment tu t'es dis que c'était une mauvaise idée de donner mon numéro de téléphone à un parfait inconnu ? lui demandé-je, tentant de maîtriser ma voix afin de ne pas hurler tant je trouvais son action stupide et irresponsable.
- Bah maintenant que tu le dis...
- Reviens me parler quand tu auras penser un peu à ta débilité ! la coupé-je.Je m'en vais furieuse après mon amie. Je n'arrive pas croire qu'elle m'a mise dans cette situation ! Il ne me reste plus qu'à aller voir Christopher pour savoir si c'est bien lui l'expéditeur de ce message à la con. Je me dirige vers la cafétéria pour me chercher un café, la seule boisson capable de me calmer durant une période de crise sévère.Après avoir insérer ma pièce de 2€, je sélectionne mon café, place un gobelet et attends que la boisson jaillisse de la machine pour atterrir dans le gobelet en papier de la cafétéria. Bien que j'attende, rien ne se passe.Pendant que je suis en train de pester contre la machine, quelqu'un vient s'acheter un paquet de Skittles au distributeur à côté de celui qui a décidé ne plus servir de café.
- Si jamais, cette machine est en panne, me dit-il, ils ont juste oublier de mettre une feuille pour le dire.
- Merci, c'est ce que je commençais à me dire aussi.
- Tu as pu récupérer ta pièce ? me demande-t-il, sans doute, voulant introduire la conversation.
- Non pas encore. Mais je vais le faire, lui répondis-je en appuyant sur le bouton qui est censé retourner la monnaie.Malheureusement, rien ne se passe. Et j'ai beau appuyer sur ce maudit bouton, la machine a décidé qu'elle garderait ma pièce. Je décide de partir, tant pis pour mes 2€.
- Merci encore, lancé-je au garçon.
- De rien, mais tu vas laisser ta pièce dans cette machine ?
- Oui, de toute manière, le bouton pour récupérer la monnaie ne fonctionne pas, répliqué-je en haussant les épaules.
- Ah...attends une seconde, s'il te plaît.Il se met alors à fouiller la poche de son pantalon. Il en ressort un billet de 5€ qu'il me tend ensuite.
- Tiens, prends-le et va t'acheter un café au comptoir de la cafétéria.
- Non, non, c'est bon ! Ne t'inquiète pas, de toute façon, j'en avais pas tant besoin de ça, ce café : c'était plus pour me détendre, dis-je en lui rendant le billet qu'il vient de mettre dans ma main.
- Garde-le et au pire tu pourras me rembourser si tu veux, même si je m'en fiche un peu, précise-t-il en me faisant un grand sourire.
- D'ac... d'accord !
- Super, bon bah va falloir que j'y aille, à plus ! me lance-t-il, en s'éloignant.
- Attends ! Comment est-ce que tu t'appelles ?
- Simon !Je me dirige donc vers le comptoir pour commander un café et paye avec le billet que Simon m'a donné. Aucune monnaie n'est rendue. A ce prix là, ce café a intérêt à être plus que bon. Je récupère ma boisson amer et en bois une gorgée. Je me suis presque étouffée tellement le café est trop diluer et contient une telle dose de sucre qui pourrait me donner un diabète à la prochaine gorgée.
Je décide d'aller m'installer son mon arbre, reculé du monde bruyant du lycée.Je visse le casque, que je me suis achetée récemment, sur mes oreilles et enclenche ma playlist. Un flot de paroles envahit alors mon conduit auditif et je me laisse bercer par la musique, me faisant emporter loin de la réalité quelques minutes, le temps que la chanson se finisse et passe à une autre. Je commence à m'endormir, oubliant tout ce qui trouve autour de moi, enfermée dans une bulle que personne ne peut faire éclater. Sous cet arbre, qui semble être une barrière contre le monde bruyant et brutal, Morphée me prend dans ces bras,. Et quelques secondes plus tard, la sonnerie de l'école retentit. Sans le vouloir, je vient de commencer à sécher les cours pour la seconde fois.

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1 semaine, 7 jours
Teen FictionEt si on vous disait que vous pouviez faire tout ce que vous voulez pendant une semaine sans conséquences. Une semaine ce n'est pas long, voire même minuscule dans une vie. Et pourtant tant de choses peuvent se passer en 7 jours.