L'accident

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Ne juge jamais une situation dans laquelle tu n'as jamais été👍

Les jours qui passèrent se déroulèrent bien que réel.Dyedòn se débrouillait assez bien car elle vendait au marché ce qu'elle avait récolté comme les ignames, chou,zoranj, légumes etc...

Dyedòn se débrouillait assez bien car elle vendait au marché ce qu'elle avait récolté comme les ignames, chou,zoranj, légumes etc

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et avec les économies ils ont mis sur pied une boutique mizèm poukòm.Belizer aussi concis que jamais restait toujours renfermé dans sa coquille.Tout l'contraire de Ti Jan qui est conforme à la raison Certes il n'était pas éduqué mais dans son attitude soit au jardin ou dans le Lakou se dégageait une personne raisonnable.Sa façon de voir les choses et son dévouement étaient différents de ses frères et soeurs.

Zefiren commençait à vieillir,Ça fait un bail qu'il n'est pas allé aux champs aujourd'hui plus décidé que jamais il déposa sa roue sur son épaule entraina Belizer et Ti jan avec lui.Pendant un moment il s'éclipsa quand Charité croisa ses 2 fils et questionna :

-Kote monnonk mwen ?(où est mon oncle ?)

-li sot fè yon dal tan kanpe ap pale ak manzè Bèwoni.
(Il a mis beaucoup de temps à causer avec mademoiselle Berronie)répondit Belizer

-an men lap vini
(ah il arrive ! )

Charité était le neveu de Dyedòn et c'est lui qui gérait la boutique.Arrivés au jardin,ils se mirent au travail.
Comme nous disons, Lawouze tonbe,Zefiren se laissa bercer par sa douce fraicheur,tandis que Ti jan en profita pour s'échapper discrètement afin de s'amuser avec ses amis.

-Grenn zaboka sèvi zòrye anba latcha aswè a mpap dòmi yas yass manman !!!
Entonnèrent-ils
Ils s'amusaient comme des fous quand Dezire surgit en interrompant le jeu.
-Beli... Ti ...jan vini rapid zen an melanje nan men nou
-...
Il prononça des mots incompréhensibles Belizer lui força à parler
-monchè gasonw ye ! Pran kab ou pale non !

-Pye mango...tonbe...papa nou...

A peine il prononça papa nou
Ils coururent et trouvèrent Zefiren allongé sous le manguier comme un poids mort. Dezire expliqua enfin qu'il a fait une chute et que son état était critique,vu qu'il ne peut marcher Belizer a dû le porter jusqu' à leur chalet.Arrivés il le déposa sur une natte et appela la medsen fèy de la zone.Après les soi disants procédures examinatoires elle a pu cerner que Zefiren n'aura plus l'usage de ses jambes.Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase,la tristesse se fraya donc une place dans le coeur de chacun.Zefiren,revenu à la réalité ne voulait toujours pas croire,Dyedòn étourdie,Tijan en ce qui concerne la justesse d'esprit il est féru mais pas cette fois.Il n'y avait pas de doute la dessus, son père ne pourra plus marcher...

Méandres d'une PatrieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant