MEA CULPA ASKIP

15 0 0
                                    

Ce moyen de communication devient ridicule. Je croyais être trop immature pour toi mais il semblerait que tu ne puisses rien me dire directement. J'aurais dû me douter que cela arriverait trop tard, bien après que j'ai arrêté de l'espérer. J'ai lu tes regrets et j'ai eu la nausée, comme chaque fois que je pense à toi. Je suis toujours en colère et blessée. Plus j'y pense, plus ton attitude me rend folle. Je t'ai dit que ta noirceur avait déteind sur moi et c'est faux, tu as raison. Comme de nombreuses fois je ne t'ai pas dit l'entière vérité. En fait, je passais mon temps à faire du semi-mensonge pour éviter tes crises. J'aurais pu m'en vouloir mais tu faisais de ton côté du mensonge par omission, ce qui n'est pas mieux. Tu n'avais aucune confiance en moi, ou du moins en aucune des personnes autour de moi. Ce qui n'est, d'après moi, qu'une mauvaise excuse qui ne justifie en rien ton comportement. Tu me traitais sans respect. Tu ne m'apportais pas l'amour et l'attention dont j'avais besoin. Quand je te parlais de quelque chose qui me tenait à cœur, tu me disais sincèrement que tu t'en foutais. Si je te parlais, par exemple, de la manière dont je vivais dans mon corps, tu me disais que c'était de ma faute. Tu agissais comme si j'étais ta propriété, comme si mes choix étaient les tiens. Je ne pouvais pas boire, pas avoir d'implant à cause de ton histoire que je ne connaissais pas. Je crois que tu ne t'es jamais aperçu à quel point notre relation était toxique. Je sais que j'ai ma part de responsabilité, notamment parce que j'ai toujours eu du mal à m'exprimer avec toi. Autre chose, que j'aurais pu te dire quand j'ai voulu que tu aies mal autant que moi mais que je ne pensais pas vrai à ce moment. J'ai peur de toi, de tes colères, de ta noirceur. Quand tu t'énerves, tu sembles incontrôlable et j'avais peur de tes réactions. Ta fierté était pour moi incompréhensible. J'avais l'impression que le fait que je ne te connaisse pas vraiment était une bonne chose pour toi.
Tu dis que tu n'en a pas fini avec moi. Quelle blague. La seule raison pour laquelle je n'en ai pas fini avec toi, pour laquelle je pense encore à toi parfois est simple. J'ai toujours cette nausée, cette sensation qui me prend aux tripes, ce mal être de toute les fois où je me suis sentie mal avec toi. Je n'ai jamais tout à fait tourné la page, parce que je suis encore tellement en colère contre toi. Tu me traitais comme une gamine et tu m'as pris mon insouciance, ma joie de vivre que j'ai encore tant de mal à retrouver aujourd'hui. Je ne te dirais pas que je suis heureuse pour toi parce que tu as trouvé quelqu'un d'autre, j'en suis vraiment indifférente. Je n'accepte pas ton regret, pas ton pardon. Je suis bien mieux loin de toi et je reconstruit ma vie avec des personnes saines et celles avec qui j'ai passé les plus belles années de ma vie. Par dessus tout, je n'arrive pas à croire que je puisse passer pour la méchante quand j'ai fait de mon mieux pendant presque 2 ans au lieu de fuir le plus vite possible alors que tu es une personne égoïste et violente. Je crois que tout est dit cette fois, enfin et peut être que je me sentirai plus apaisée maintenant.
PS dire "je suis un connard" pour justifier ton comportement c'est comme dire "oui et ?" dans une dispute de maternelle
Il ne me reste qu'une étape pour finalement passer à autre chose : pardonner et oublier. Je ne veux plus me sentir pleine de rage en pensant à tout ça, je ne veux plus sentir cet émotion dont je ne sais quoi faire. Je veux retrouver la gentille personne sincère que j'étais avant toi.
Au prochain texte wattpad I guess
13.12

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Jun 24, 2020 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Toutes ces lettres que je n'ai pas écrites Où les histoires vivent. Découvrez maintenant