Chapitre 9

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Nous étions désormais dans cette ruelle depuis bien deux minutes, aucun de nous ne parlaient. J'attendais qu'il me pose la question, je ne voulais pas le brusquer, voyons un si beau garçon n'ayant encore rien appris des malheurs de la vie.

J'étais adossé sur un mur, les bras croisé et mon sac par terre. Je ne détacha pas mon regard de lui et lui debout devant moi d'une allure assuré continuer à me regarder aussi interrogatif qu'énervé. Ça se voyait qu'il me détestait, après tout j'arrive et frappe son amie sans aucune explication, il doit être en train de fulminer intérieurement, c'est plutôt drôle à voir. Il soupire en baissant la tête et la remonte vers moi, toujours avec son regard furieux.

- Bon tu m'explique ta réaction de tout à l'heure, ou tu compte me fixer encore longtemps ? J'ai cours moi.

Je soupire à mon tour et ferme les yeux pour réfléchir à comment lui expliquer. Une fois décidé je prend un air sérieux et froid et le regarde de nouveau dans le blanc des yeux. Je ne veux pas lui montrais trop d'émotion, je n'ai pas passer deux ans loin de la civilisation pour pleurer à l'évocation d'un simple souvenir.

- Tu veux la version courte ou longue ?

- Courte, j'ai cours après .

Je pense que se sera la douche froide pour lui, j'aurais voulu y aller et ne pas le brusquer tout comme moi et donc c pour ça que je baisse la tête et que je renferme la prise de mes mains sur mes bras et lui dis d'une voix claire.

- Ton connard de pote m'a violé.

Je remonte mon regard vers lui et affiche dans le couloir une mine mi-énervé mi-triste que je ne pus contrôler. Je ne me suis jamais confié à quelqu'un à propos de ça donc je pense que ça explique ma réaction. J'avais les sourcils froncer et les larmes au yeux, sa tête était basse mais je voyais qu'il restait neutre et qu'il ne pensait pas me croire. C'est juste lorsqu'il daignais lever la tête qu'il changea d'expression.

- Je sais que tu m-

Son expression était figé, il était déstabilisé sa se voyait à dix milles kilomètres. J'essuyais d'une traite les quelques larmes qui menaçaient de coulaient et me redresse pour lui dire la suite en face.

- En plein jour... Et dans une ruelle comme celle-ci si tu veux savoir. Donc, personnellement je pense que c'était une raison valable pour le frapper de toute mes forces en pleine rue après deux ans.

Son regard est perdu dans le vague, il doit avoir pitié de moi sans doute. Il doit repenser à Nathaniel et j'espère que maintenant il déteste cette ordure. Je veux le laisser dans sa réflection et partir, alors j'attrape mon sac et commence à me diriger vers la sortie de la ruelle. On était tout au bout et il y a avait au moins six mètres qui me séparait du bout. Mes pas résonné dans cette étonnante obscurité, ma tête était ailleurs en repensant ne jamais le revoir et en quelque sorte réussi une infime partie de ma vengeance. J'étais désormais à deux mettre de la lumière qui reflétais la sortie quand soudain je me sens tiré en arrière et plaqué contre un mur avec une étonnante douceur. Je soupire et lève la tête, deux bras musclé m'entouraient et le regard triste de Ryan était braqué sur moi, il me dévorait de l'intérieur de ses yeux bleu comme de la glace, aussi bleu que les flammes d'Hadès.

Je restais silencieuse face à lui en attendant qu'il prenne la parole délibérément. De mes yeux blasé et vide je laisser passer un moment d'incompréhension dans mon regard.

-Excuse-moi... Je ne pensais pas qu'il avait fait quelque chose d'aussi horrible dans le passé. C'était juste un amie, mais c'est vrai que maintenant je n'arrive plus à le regarder de la même manière. Ne te détrompe pas, je ne te prend pas en pitié. Je déteste juste les gas dans son genre, si tu veux savoir ma mère a été violé dans le passé avant qu'elle ne se marie avec mon père. Elle a vécue une période difficile... Tout ce que je veux te dire c'est que je te comprend un peu. Si tu veux j'aimerais bien en apprendre un peu plus sur toi.

Je suis d'abord un peu choqué de toute ces révélations, pourquoi il me raconte sa vie comme ça j'ai rien demandé moi. Mais je suis contente qu'il ne traînera plus avec cette ordure d'artiste de mes deux. Il a l'air intéressant comme gas et puis il pourra peut être m'aider, mais je ne compte pas tout lui révéler sur qui je suis maintenant alors qu'on se connaît depuis seulement dix minutes je ne suis pas naïve à ce point.

Je remonte alors ma main sur sa joue et l'autre sur son torse, je n'aime pas me laisser dominer trop longtemps, il a eu son tour. J'approche ma bouche de son oreille et lui susurre...

- Ryan... tu veux m'accompagner en cours ?

Je me recule de lui et le regarde droit dans les yeux, un mini rictus se dessine sur mes lèvres attendant sa réponse. Il a l'air de faussement réfléchir et toujours ses bras entourant ma tête il me répond d'une manière posée.

- Pourquoi pas, Mademoiselle la bagarreuse. Mais je pourrais savoir ton nom avant ?

Je le repousse de mes deux mains qui était déjà placé de manière apte et je vais chercher mon sac pour l'attraper d'une main. Je me retourne vers lui et lui indique de me suivre. Je me retourne dos à lui et commence a marcher.

- Je m'appelle Marinette, juste Marinette.

***

On marchait maintenant depuis une bonne dizaine de minutes et j'ai eu le temps d'en connaître un peu plus sur lui. Je sais maintenant qu'il a dix-sept ans, qu'il aime le sport, qu'il joue du piano et que sa maison est dans un quartier pas loin. Durant tout le trajet je le laissais déblatérer sur sa vie, je lui poser même quelques questions de temps en temps mais évidemment ce n'est pas en dix minutes que je risque de connaître ses dix-sept ans d'existence par cœur. 

Lorsqu'il me posait des questions simples comme quel âge tu as, ou encore qu'est-ce que tu aimes faites je répondais de manière nette et précise ce qui semblait le déranger. Pour une fois que je suis en quelque sorte honnête, j'espère qu'il ne commencera pas à me détester. Toujours avec son sourire niais sur le visage et mon air neutre plaqué à mon visage, je m'arrête nette devant l'enceinte de mon nouveaux lycée où se trouvent désormais mes ex-Amies qui sont maintenant devenue des cibles. Des cibles qui vont tellement souffrir qu'elle vont se rappeler de mon visage tout leur vie.

- T'es dans ce bahut ?

Ryan me sortit de mes pensée. Je fermais les yeux histoire de calmer les battements non justifiés de mon cœur lorsque je vois cette bâtisse qui deviendra mon arène, je l'es réouvre et décide de répondre à Ryan de manière naturelle mais quelque peu gloque.

- Oui, je sens que je vais adorer mon année ici.

Mon regard est noir, mon sourire est mesquin et mes pensées sont diabolique.

Chers élèves préparer vous à vivre votre plus grand cauchemar, Je viens vous traumatisez à jamais.

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⏰ Dernière mise à jour : Nov 14, 2019 ⏰

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Vengeance d'une coccinelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant