[No Name] Livaï x Reader - Unstoppable

Chapitre 1 - Métro, Boulot, Dodo

Bonjour. C'est moi. Une parfaite inconnue, aux yeux bien sûr du monde...
21 ans, grande, cheveux [L/C] et [C/C]... Voilà, voilà... [T/S] [T/N].
Ce nom n'aspire en rien la confiance, étonnant, je ne me fais moi même pas ou... Plus. Confiance.

Je suis serveuse dans un bistrot au Japon, au district de Trost. Mouais, même quand je le dis de cette façon c'est pas super incroyable, mais bon. Je gagne ma vie avec ce petit, misérable même, salaire. Même si à l'heure qu'il est, je me demande toujours si il y a d'autres postes bien loin de ce type à pourvoir.
Cependant... Je ne suis pas vraiment sûre qu'il y en ait un qui ressemble assez à celui-ci, à un détail près. Je chante aussi.

En effet... Je suis aussi une chanteuse. Pas de très haut rang, j'en prends conscience évidemment. Je suis simplement une petite chanteuse qui possède une grande fierté et une très mauvaise estime de soi... Et je la dois à cette merveilleuse audition que j'ai pass-

Non ! Non ! J'ai dis que j'arrêterai d'en parler ! Il l'a lui même dis ! Je ne vaux rien ! Ma voix n'arriverait même pas à être dans une publicité pour couches de bébés ! Hors de question que j'y repense. Pas encore une fois... Ça me rappelle uniquement mes heures passées à m'entraîner d'arrache-pieds, mes nuits blanches, mes tas de burn-out, et ce misérable travail.

Je soupirais. La journée passait beaucoup trop lentement...

??? : "EH [T/P]! DEBOUT LÀ DEDANS ! IL Y A LA 7 QUI ATTENDS DEPUIS UNE PLOMBE DÉJÀ !"

Mes yeux, ma tête, tout mon corps bougeaient dans la direction que cette voix me disait prendre afin d'être finalement payée.

Je murmurais pour moi-même :
[T/P] : "Trop. Lentement."

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21h. Fin du service. FINALLY ! C'est à se demander si j'ai pas plutôt passé une semaine là-dessous. J'avais mal aux jambes, et pour couronner le tout, mes vêtements sont mouillés, et je n'en ai aucun de rechange, pour cause : Une gaffe que je dois à un merveilleux client sensé être "aveugle" alors que je le voyais bien me mater. La prochaine fois que vous renversez votre café, je vous le fais quand même boire. Tch.

Je m'apprêtais à partir, mes affaires en main, mais me fis stopper par le patron, un peu trop brusquement à mon goût :

Patron : "Te, te, te. Avant de partir [T/N], tu pourrais bien nous chanter un petit quelque chose ?"

Il se fouttait de moi là. Il m'a vue ? Je suis sale, fatiguée et j'ai qu'une envie c'est de partir.

Ses yeux noirs transperçaient les miens. Je vois donc que je n'ai point le choix. Sire Patron de ce bistrot qui me donne la nausée, je vous emmerde royalement !

Je posais mes affaires à contre-cœur sur le bar, et me dirigeais donc vers la scène.

Le pianiste prit place sur son tabouret, et commençait donc cette chanson que je ne connaissais que trop bien.

Les notes tembourinaient dans ma tête, je n'avais même plus besoin de me concentrer sur le piano.
Mon corps entiers se relaxa, la musique était belle... Magnifique...
Peut être que ça me ferait du bien de chanter...

L'amour d'une jeune fille enfermée dans une boîte en argent... Pour celui qu'elle aimait le plus, elle se laissait guider, elle espérait qu'il reviendrait, mais il n'était plus. Elle attendait, elle attendait. Toujours avec le sourire... Jusqu'à ce que son heure vienne, et que finalement, elle le revit, dans les nuages... La boîte s'était ouverte.

Une chanson que j'avais composée peu après mon arrivée ici. Je ne remercierai jamais assez Mikasa de m'avoir inspirée !

La dernière note avant mon début... Ça commence...