Découvert {Tome 1} (fic') TERMINÉ

4. "Que sommes-nous ?"

Marinette :
Mes yeux s'ouvrent lentement sous la voix de Tikki, visiblement affolée.
- Dépêche toi ! Crit-elle. Tu es en retard !
Je reste une seconde sans bouger, puis je me souviens : Adrien, Chat Noir, embrassé... Et les cours !!!
Sous la fatigue je n'ai pas pensé à mettre mon réveil, quelle idiote je fais !
Je me lève précipitamment, je vais prendre une rapide douche, et, sans rien manger, je cours vers le collège.
                                    
                                         ***

Essoufflée, je reprends mon souffle face à la porte me séparant de ma salle de classe.
Quelle exuse vais-je devoir encore inventer ? Cette fois, je décide, sous pression, de dire la vérité.
Je frappe trois fois sur la porte de bois, peinte de beige claire qui donne de la couleur aux couloirs sombre, et j'attends.
- Entrer ! S'écrit ma professeure.
J'ouvre discrètement la porte, et je fais face à la classe.
Tout le monde me dévisage, mais mon regard est irrésistiblement attiré par Adrien.
Celui-ci me fait signe de la main, un grand sourire aux lèvres.
- Bonjour, euh... Excusez moi de mon retard, j'ai oublier de mettre mon réveil...
- Bon, va t'assoir, mais ne recommence pas.
Je vais m'assoir à côté d'Alya.
Celle-ci, pas étonnée de mon retard (vu que je suis tout le temps en ratard, enfin presque), me dit simplement "Salut", et je lui répond de même.
J'hésite, mais je me retiens de lui dire pour Adrien. Celui-ci, toujours souriant, rougit un peu quand je me retourne vers lui.
Je lui souris aussi, et lui fait un petit signe de la main à mon tour pour lui dire bonjour.
Je suis certaine que je suis moi aussi rouge comme une tomate !
Plusieurs heures plus tard,  quand la fin des cours de ce matin a sonné,  je me dirige vers la sortie avec ma meilleure amie.
Mais une main, ferme et chaude, m'attrape le bras. Je me retourne en criant :
- Hey ! Mais ...!
Je lèveles yeux,  et c'est d'Adrien qui me surprends à me tenir le bras.
- Oh ! Adrien ! Je suis désolé, je savais pas que c'était toi...
Il sourit de toute ses dents.
- Pas grave. Je peux te parler ?
- Euh... Oui bien sûr. De quoi ?
Nous sommes à présent seul dans la pièce.
Même la prof est partie.
- Par rapport à hier...
- Oui ?
- Je suis désolé...
Soudain, mon coeur me fait si mal que je ne suis pas triste, mais en colère !
Je l'oblige à me lacher le bras, et m'écrit, furieuse :
- Quoi ?! Tu es désolé ?! Tu as fais exprès de me suivre, puis tu m'as embrassé !!
Ma voix s'adoucit, tandis qu'il ne dit rien.
- Pourquoi es-tu désolé ? Que... Que sommes-nous...?
Il ne toujours rien, me brisant le coeur.
Un sourire triste sur le visage, je fais lentement volte-face, et commence à partir.
Mais il fini par tout de même dire :
- Tu... Tu es tout ce que j'ai !
Les yeux écarquillés, je m'arrête de marcher, mais ne dis rien.
-  Je suis sûre que tu savais que je t'aimais en Ladybug, mais quand j'ai vu que tu était en plus... Toi ! Ba, je me suis posé des questions. Puis je me suis rendu compte que... Que je t'aime aussi sans ton costume d'héroïne...
Je ne sais pas quoi dire, quoi penser.
Est-ce vrais ?
Et si il n'avait jamais su que je suis "sa Lady", m'aurait-il dit ce qu'il me dit en ce moment même ? M'aurait-il aimé comme je suis ?
- Marinette...?
Il s'approche de nouveau de moi.
J'ai les mains tremblantes, donc pour ne pas qu'il le voit, je rentre mes mains un peu plus dans les manches de ma veste en jean.
- Pourquoi m'as-tu suivi ...? Je te fesais confiance...
Il s'apprêtait à poser sa main sur mon épaule, mais sur mes mots, il ne le fit pas.
- Je... Je suis...
- Ne dit pas que tu es désolé, ça m'énerve encore plus !!!
Sentant que j'y suis allé trop fort, je me tourne vers lui.
Il découvre alors un visage ruisselant de larmes. C'est le mien.
-Je suis désolé, dis-je tout bas, les yeux vers le sol. Je n'aurais pas du te dire ça...

Il parrait sur le point de craquer, exactement comme je viens de le faire.
Les points serré, il évite mon regard, ce qui me rend malade.
Si je ne suis pas seul d'ici quelques secondes, il ce peut qu'il me voit en sanglot sûr le sol.
Je m'apprête à me sentir complètement larguée, complètement brisé.
Mais contre toute attente, il me prit dans ses bras.
D'abord étonné, je ne bouge pas et me laisse faire. Puis je lui rends son étreinte.
Je me surprends moi-même à commencer à pleurer, la tête contre son torse, mes bras autour de son coup, et les siens autour de ma taille.
Je me laisse aller à pleurer toute les larmes nécessaires pour me sentir mieux, mouillant son t-shirt.
Il ne dit rien, mais il passa ses doigts dans mes cheveux, et enfonça sa tête dans mon coup.
Je peux sentir son souffle sur ma peau, me donnant un frisson dan le dos, et entendre son coeur battre à mes oreilles. J'en suis presque bercé.
Je ne sais pas à quoi il pense, mais moi, il n'y a qu'a lui.
Il écarta sa tête un instant, mais sentant que je suis déçu de devoir m'en séparer, il colla ses lèvres aux miennes.
Ce baisers dura longtemps. Enfin, je crois.
C'est mon premier, et pourtant, c'est déjà le meilleur.
Avec déception, je le laisse respirer, puis l'embrasse de nouveau, plus rapidement cette fois, et l'enlace encore.
- Qui suis-je pour toi, souffle t-il dans mon coup.
- Je ne sais pas...
Ma réponse le perturba, et il me refit face avec une tête triste.
Mais je dit en souriant :
- Mais non, c'est une blague ! Je ne vais pas te laisser filer si facilement alors que je rêve de ce moment depuis tout ce temps !
Il souffla, soulagé.
- Ouf ! Car moi non plus !

                                    ***
Main dans la main, nous sortons tout les deux dans la cour du collège.
Alya, m'attendant depuis le début, vient nous voir, surprise.
- Je crois que j'ai loupé un épisode !
Moi et Adrien rigolons, laissant Alya perplexe.
- C'est une longue histoire, dis-je en regardant Adrien dans les yeux.
Il dit lui aussi :
- Oui, trèèès longue.

Salut tout le monde !
J'espère que ce quatrième chapitre vous aura plu !
N'hésitez pas à voter et/ou commenter cette histoire pour m'aider à progresser !
En attendant, je vous conseille d'aller lire la suite !

Bonne lecture 😉

EcrireCVivre.