C'est comme si ;
Le monde était petit
C'est comme si les frontières n'y étaient plus
C'est comme si je m'assied et je me tus
C'est comme si j'avais un cœur rompu
Un cœur dont les veines se sont battues
Un cœur dont le sang ne coule plus
Ne coule que comme des larmes de morts
Une mort certaine qui nous croit forts
Forts comme des soldats lors
Lors des guerres où l'on perd des âmes
Des âmes de vie et des armes de morts
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Je me baladais dans ton cœur fleuri
Remplit de lilas et de pissenlit
Des fleurs qui gagnèrent mon charme
Et qui furent coulé mes larmes
Ma peine, tous les jours je la vit
Je la contemple et je la survis
Et je me rappelle de ton sourire
Qui me fit oublier mon martyre
Je sais que ta beauté n'a rien de fatale
Mais ce sentiment d'amour je l'éprouve à chaque réveil matinal
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Ton cœur et ton corps me sont familiers
C'est là où je me suis réfugié
Je sens de la chaleur et de l'amour comme avec ma mère
Ma mère, c'est elle qui m'a donné naissance
Mais c'est toi qui m'as donné l'essence
Pour pouvoir t'offrir l'Or et l'Argent de toute la terre.
