Chapitre 11: Send Nudes

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    Félix venait de rentrer dans sa petite chambre, il avait passé la matinée à faire son sport dans la cour commune, profitant du peu de monde et surtout des doux rayons du soleil. Ensuite il avait été mangé puis avait pris une douche bien froide, bénéfique à son corps. Dès qu'il ferma la porte de sa cellule, son téléphone se mit à sonner, c'était Aloïs. Ce dernier le disputa de ne pas avoir répondu de toute la mâtiner à ses appels, il avait essayé de le joindre une bonne dizaine de fois sans avoir de réponse. Félix s'excusa et interrogea son homme sur la raison de ses appels. Cela semblait important au vu de son acharnement.

« - Non ce n'est pas si important... Je voulais juste savoir si tu étais libre ce soir pour s'appeler un peu plus longtemps ou s'il y avait une soirée obligatoire ? » Répondis Aloïs.

     Le centre organisait souvent des soirées obligatoires, soirée télé, soirée environnement où ils triaient les déchets du centre, les soirées feu-de-camps (sans feu évidemment, c'était trop dangereux) ou encore les soirées de rapprochement, les soirées préférées de Félix. C'est ironique évidemment, ces soirées consistaient dans un premier temps à se réunir en cercle et à faire connaissance avec les personnes du centre puis de discuter de leur présence dans le centre, de pourquoi ils avaient fait ça, s'ils le regrettaient...

« - Je n'ai rien de prévu ce soir, tu m'appelles vers 22h ? On aura 1h30 avant qu'on prenne mon téléphone. »

     C'était fixé, ce soir ils allaient pouvoir avoir une longue conversation au plus grand plaisir de Félix qui s'ennuyait à mourir dans cet endroit.

***

     En soirée, alors que Félix gribouillait sur un carnet de feuille qu'il avait trouvé dans le tiroir du petit bureau de sa chambre, allongé sur son lit, il sentit son téléphone vibrer contre ses côtes. Il décrocha et entendit la voix d'Aloïs qui avait pris un ton suave :

« - J'ai été un très vilain garçon et maintenant tu es enfermé à cause de moi... il va falloir que tu me punisses..., à ces mots, Félix resta bouche bée, voilà donc le petit plan que son copain avait mis en place, tu ne peux pas me punir tout de suite pourtant je le mérite tellement... »

     Le blond se sentit gêné, l'inimité n'était pas vraiment la règle d'or du centre, les chambres n'avait pas de verrou et certains gardiens ne frappaient pas à la porte avant d'entrer. Mais Aloïs était chaud et savait le rendre humide. Il connaissait un moyen d'être tranquille. En effet, la tranquillité pouvait se faire acheter, quelques billets devant la porte et la sécurité n'entrerait pas pendant un petit moment, en revanche cela ne marchait pas avec tous les gardiens, Félix croisera les doigts ! Il ne lui restait qu'une contrainte, il ne lui fallait pas parler fort, si chez lui les murs étaient faits de carton, ici, ils étaient en papier. Face au silence de Félix, le brun reprit :

« -J'espère que tu réfléchiras à ma punition le reste de ta peine... Sois créatif mon bourreau. En attendant je vais me punir moi-même, le blond entendit un claquement suivit d'un gémissement du brun, il défit son pantalon et décida de céder au désir. Hum... Félix, continues, donne-moi la fessée» un deuxième claquement, plus fort cette fois retenti.

     Ce petit manège dura quelque temps jusqu'à ce que le postérieur d'Aloïs soit rouge vif. Il continua d'exciter son petit ami en décrivant ses moindre faits et gestes. De son côté Félix imaginait Aloïs, nu sur le canapé entrain de se caresser tout en s'activant sur sa masturbation.

« -Imagine ma bouche à la place de ta main » souffla le brun

     Félix entendit un bruit de langue, Aloïs passait sa langue sur le micro ce qui lui prodiguait un effet considérable. Il était bientôt l'heure du couvre-feu et Félix n'avait pas était amené jusqu'à la jouissance. Ils durent freiner leur activité afin de se dire an revoir, le blond, frustré.

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