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Ce n'était que l'année suivante que sa mère s'était enfin résignée à accueillir un nouvel animal à la maison : un adorable chiot, un bouvier bernois qui avait fait fondre Madeleine au premier regard

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Ce n'était que l'année suivante que sa mère s'était enfin résignée à accueillir un nouvel animal à la maison : un adorable chiot, un bouvier bernois qui avait fait fondre Madeleine au premier regard. La petite fille l'avait baptisé Camille. Celle-là avait toujours accordé un intérêt aux prénoms épicènes ; en outre, Camille et Madeleine portaient ainsi les deux prénoms des Petites filles modèles.

Au bout de quelques semaines, les deux compagnons étaient devenus inséparables ; lorsqu'on voyait l'un, on savait déjà que l'autre n'était pas loin. Ils étaient plus proches que des frères et sœurs.

Camille était un chiot auxquels seuls les cœurs de pierre ne pouvaient pas s'attacher. Le bouvier s'affirmait parfois être un peu maladroit, mais restait tout de même terriblement attachant.

C'était de loin le plus beau chien de tout le quartier : avec ses yeux d'ambre et son pelage légèrement ondulé, tous les passants l'admiraient avec des yeux écarquillés lorsque Madeleine le promenait au parc.

Et quand un enfant s'avançait timidement vers elle pour lui demander s'il pouvait le caresser, elle acquiesçait en esquissant un sourire rayonnant de joie.

Pour la première fois de sa vie, Madeleine détenait un secret, un agréable sentiment qui réchauffait son cœur ; une sorte de douce béatitude, si simple et si difficile à trouver : le bonheur.

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